Flammarion 1983 poche. 1983. broché. 311 pages. Le jour de son arrestation K. ouvre la porte de sa chambre pour s'informer de son petit-déjeuner et amorce ainsi une dynamique du questionnement qui s'appuie tout au long du roman sur cette métaphore de la porte. Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire véritable source d'enfermement et de claustrophobie. L'instruction suit son cours sur environ un an durant lequel l'absence d'événements est vue uniquement à travers les yeux de K. Sa lucidité dérisoire et inutile jusqu'à la fin contrairement à celle du héros de La Métamorphose n'apporte aucun soulagement. Le Procès pièce charnière dans l'oeuvre de ce génie de l'absurde renonce au ressort du surnaturel pour évoquer l'angoisse de l'obsession. --Sana Tang-Léopold Wauters bon état intérieur propre
Reference : 163206
Livres-sur-sorgue
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1731 Aix : impr. de D. David, 1731; etc- 1 fort vol. in-folio, précédées d'un feuillet de titre général et d'un feuillet de table, veau brun trés abimé, dos orné à nerfs en partie manquant,plats trés usés ; tranches rouges (reliure de l'époque). contenant 28 des pièces en premier tirage (liste sur demande). total = 881 pp.,paginations separées - titre identique à l'exemplaire de la BNF du premier factum seul (58p.).- + copie manuscrite époque in fine: les lettres au Chancelier: magistrat à M. le président de Maliverny, la réponse de ce juge, et celles des autres messieurs qui ont été de son opinion (11 octobre-23 novembre 1732). 22 pp.; bon état,reglé - Sorcellerie et possession à Aix en Provence; Ollioules ; la Cadière.- Trés rare, rèstaurable.-
Recueil de pièces en originale ; du procès en sorcellerie du père Girard accusé d'avoir ensorcelé, violé et fait avorter une jeune fille de Toulon, Catherine Cadière. Sur les instances des frères de Catherine Cadière, il fut accusé de séduction et de magie lors d'un long procès à Aix qui passionna les foules. Mais, soutenu par les Jésuites, d'accusé il devint accusateur et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hatèrent de l'absoudre.Celebre affaire qui a suscite la curiosite de nombreux ecrivains, historiens, romanciers de 1731 jusqu’a nos jours. Catherine Cadiere, alors agee de 19 ans a ete seduite par le jesuite Girard, age de 48 ans. Manipulee par ses freres, folle et hysterique, elle fut accusee de sorcellerie en 1731. Ses convulsions en partie mises en scene ont attire l’attention de la justice. Un premier jugement la condamne a la potence. Elle est innocentee par un deuxieme jugement.« Ce procès qui retint l'attention de toute l'Europe scandalisée, se termina par l'acquittement de Girard, accusé "d'enchantement, rapt, inceste spirituel, avortement et subornation de témoins". Voici ce que semblent avoir été les faits, ce qu'attestèrent de nombreux témoins, dans un procès fort confus et que le père compliqua à souhait, dans une défense toute jésuitique. A dix-huit ans, Catherine Cadière prend comme directeur de conscience le père Girard, qui un jour, se penche sur sa bouche et lui jette un souffle. Dès lors, elle se sent transportée d'amour pour lui, elle est possédée. Elle a des extases, des visions, des crises convulsives où elle crie et blasphème. Certaines sont si violentes qu'elle doit garder le lit, ce qui permet au père de s'enfermer avec sa pénitente dans sa chambre. il profite de la violence d'un "accident d'obsession" qui la met hors de l'usage de ses sens pour se livrer à tous les attraits de la volupté et pour commettre les "crimes les plus infâmes". Elle fut enceinte, il la fit avorter. Il la fit enfin enfermer dans un couvent où il continua de la rencontrer jusqu'au jour où elle raconta tout à un autre confesseur » (Dictionnaire des oeuvres érotiques, 418). - Caillet n°1887 - Yves-Plessis sorcellerie n°1408 à 1454.
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Paris, Payot, (1931). In-8 carre br., 1er plat orne d'une figure, 286pp., [1]f., 8 illustrations hors texte. Les proces de sorcellerie - Le proces de la bonne mere - Le proces de Sophie-Dorothee de Hanovre - L'assassinat de Kotzebue - Les proces de Ferdinand Lassalle - Le proces du Comte d'Arnim - Les proces Byzantins - Les proces de la sainte Vehme - Le "putsch" d'Hitler.
Editions Berger-Levrault, Paris, 1963.Grand in-8, broché. 334 pp. non coupé.
petits manques bord couverture.Le Secrétaire Général du CONSEIL D’ETAT sous le Consulat et l’Empire Jean Guillaume LOCRE, 1758 - 1840, était chargé d’établir les procès verbaux des discussions des séances de l’Assemblée générale du CONSEIL D’ETAT tenues en présence de NAPOLEON. Il nota même les discussions qui ne devaient pas figurer dans les procès verbaux. Les papiers qu’il conserva après 1815 donnent, sur les délibérations du CONSEIL D’ETAT napoléonien et sur les interventions de NAPOLEON lui-même, infiniment plus que toutes les notes provenant des autres membres et conservés par eux. LOCRE avait en effet conservé par devers lui les procès verbaux de certains discours de NAPOLEON au CONSEIL D’ETAT et des parties de la discussion nécessaires pour rendre ces discours intelligibles. On peut reprocher aux notes prises par LOCRE leur style un peu trop froid rendant mal la chaleur des interventions de BONAPARTE puis de NAPOLEON, mais ces procès verbaux n’en demeurent pas moins essentiels et uniques pour la connaissance de l’œuvre juridique du CONSULAT et de l’EMPIRE sous l’autorité personnelle de NAPOLEON ainsi que la manière dont il exprimait oralement et librement sa pensée à cet égard lors de ces séances restées fameuses. Ces notes inédites de LOCRE sont les seuls documents qui subsistent, les procès verbaux officiels ayant été détruits lors de l’incendie des archives du Conseil d’État à la fin de la Commune de Paris en 1871. « Quels recueil que ces procès verbaux de Monsieur LOCRE ! » s’exclamait NAPOLEON devant LAS CASES à Sainte-Hélène. Et de s’interroger: « Que sont-ils devenus ? On y trouverait mot pour mot tout ce que je raconte ».
Payot 1922,In12 broché-270 pp-60 illustrations-exemplaire dos factice,1er plat couverture renforcé au scotch;
Paris, Eymery, 1815. Hardcover In-12, demi-basane époque, dos lisse, [4]-VIII-272 pages, frontispice. papier jauni,legeres rousseurs.)Première édition de cette galerie conventionnelle. Peu courant. BARBIER III 852.ETAT MOYEN du dos,texte bon.
Tableau moral et raisonné des sept cent quarante-neuf Députes qui composaient l'assemblée dite de la Convention, dont l'ouverture eut lieu le 21 Septembre 1792, et la clôture le 26 Octobre 1795. précédé d'un coup-d'oeil rapide sur les principales causes de la révolution de 1789 ; suivi du résultat des votes dans le procès de Louis XVI, et d'une notice curieuse sur ceux des conventionnels qui ont été depuis rejetés de la société pour quelque cause que ce soit, ou qui ont eu le courage d'émettre une opinion libre dans ce fameux procès.Quérard VII-p. 464 ; Fierro, Bibliographie analytique des biographies collectives 540.