Paris chez antoine-augustin 1823 in8. 1823. Reliure demi-basane. 296 pages. Bon Etat rousseurs uniformes
Reference : 157696
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Paris., chez Antoine-Augustin Renouard, 1823. In-8, 1 f. bl., faux-titre, titre, 298 pp., 1 f. errata et 1. f. bl., reliure de l'époque demi-veau blond glacé, dos orné à nerfs plats, filets dorés, tranches mouchetées, (Sans le portrait en frontispice).
Edition originale française. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Paris, Renouard, 1823. Reliure demi chagrin du XIXe siècle. 298 p., 1 ff. n. ch. (Errata). Quelques rousseurs, surtout aux premiers et derniers feuillets, une tache p. 91-92, deux manques marginaux de papiers, p. 162 et 227. 198×125 mm. Édition originale française. Dans l’une des notes mentionnées ci-dessus, figure, en prose, la deuxième traduction de La Fiancée de Corinthe (pages 253-256). Elle est précédée et suivie de commentaires. Très proche d’un récit ancien de Phlégon de Tralles, ce beau et célèbre poème vampirique a cela de remarquable qu’il fixe l’image de la morte vivante au XIXe siècle. Pour la première fois, en effet, la créature se voit attribuer une énergie sexuelle immense et le pouvoir d’ensorceler sa victime grâce à sa beauté – autant de caractéristiques qui n’existent pas dans les descriptions rapportées dans les récits de vampirisme. Dans De l’Allemagne (1810), madame de Staël, se montrant consciente que ce « tableau, où l’amour fait alliance avec la tombe, où la beauté même ne semble qu’une apparition effrayante » s’accorderait difficilement au goût français, avait pris soin de tempérer son enthousiasme par des commentaires prudents. Moins enthousiastes, De Saur et de Saint-Géniés affirment que : « […] jamais ce genre ne prendra parmi nous : en France on est trop moqueur et trop raisonneur. Ce n’est pas que les fantômes et les lutins n’aient trouvé dans notre littérature des protecteurs illustres ; mais jusqu’à présent ils n’ont point réussi à réhabiliter ces vieilles puissances détrônées par le ridicule. […] Les récits de sortilèges et d’apparitions qu’on écoute encore dans quelques villes d’Allemagne en gardant son sérieux et même en frémissant, ne sont pour nous que des sujets de raillerie. […] La muse française, que le vrai seul inspire, n’en marche pas moins l’égale de ses sœurs, et n’a point à se plaindre de son partage. » Pour plus de détails : https://livres-rares-imaginaires.com/ (lien direct : https://livres-rares-imaginaires.com/goethe-j-w-v-des-hommes-celebres/)