‎Jeanne Cordelier‎
‎A L'Arraché‎

‎Lattes 1990 in8. 1990. Broché. 252 pages. Bon Etat livre protégé par papier cristal‎

Reference : 116973
ISBN : 270960910X


‎‎

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M. Philippe Arnaiz

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‎JACOB Max‎

Reference : 84919

(1926)

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'un carnet de dessins originaux qu'il expédie à son correspondant-éditeur, certainement Pierre Aelberts : "Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..."‎

‎Saint-Benoit-sur-Loire 21 Juin 1926, 15x20cm, deux pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe datée et signée de Max Jacob à Pierre Aelberts, 2 pages sur un feuillet, 36 lignes à l'encre noire, à propos d'un éventuel projet éditorial de publier un recueil de ses dessins en album. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Le poète met en garde son correspondant contre la possibilité d'un pillage de ses dessins si jamais il montrait l'album à des amis :"Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..." et se montre favorable à ce que ses croquis soient reproduits en un album moyennant un contrat clair : "je ne vous en donnerais l'autorisation que contre un contrat fixant mes droits pour chaque édition et chaque exemplaire..." Max Jacob est au regret de ne pouvoir satisfaire la requête de son correspondant lui réclamant un autoportrait et un exemplaire de "Visions infernales" mais lui propose de lui adresser un autre de ses portraits : "... ce que je puis faire de mieux ce serait de refaire mon portrait dans le même esprit : j'avais, je crois une calotte sur la tête et un foulard..." Il presse Pierre Aelberts pour ce projet de carnet de dessins : "Répondez moi aussitôt que vous le pourrez, au sujet de l'album (qu'on me demande chez mon marchand habituel) et au sujet du portrait." Enfin, Max Jacob demande une précision de date pour la parution de son ouvrage "Le nom" à La lampe d'Aladdin de Pierre Aelberts, ce qui permet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR350.00 (€350.00 )

‎William GROTE (traduit de l'américain par Jean Rosenthal).‎

Reference : 57881

‎A l'arraché.‎

‎ Gallimard, coll. Série Noire N° 398, 1951, 1 volume petit in-8 de 245 pages, cartonnage de l'éditeur sous jaquette imprimée. ‎


‎Bon état (petite déchirure en bordure de la jaquette restaurée de l'intérieur avec ruban adhésif). ‎

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR15.00 (€15.00 )

‎VIAN Boris‎

Reference : 76377

(1953)

‎Article sur le cabaret - Manuscrit autographe en partie inédit : " "Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter"‎

‎Paris s.d. (ca 1953), 21x27cm, 11 feuillets rédigés au recto.‎


‎Manuscrit en partie inédit d'un article sur le cabaret, neuf pages plus deux pages en addition rédigées à l'encre violette sur des feuillets de papier quadrillé perforés. Nombreuses ratures et corrections ainsi que plusieurs ajouts. Les feuillets sont numérotés en marge haute droite de 1 à 9 puis 12 et 13. Les neuf premiers feuillets de ce texte, qui ne fut jamais publié du vivant de Boris Vian, ont été retranscrits dansLes Vies posthumes de Boris Viande Michel Fauré (1975). Le texte a été fautivement daté de 1948 par Fauré : la mention d'En attendant Godot de Samuel Beckett, dont la première eut lieu en 1953, rend cette datation impossible. Intéressant texte évoquant les cabarets et les "troglodytes", bel écho au célèbreManuel de Saint-Germain-des-Prés(1951) : "Rendons à Saint-Germain-des-Prés ce qui lui revient de droit : outre un certain tonnage fourni aux journalistes en mal de copie, ce quartier tant décrié - par ceux qui justement ne l'ont connu que sous son aspect journalistique - est à l'origine de la transformation profonde du cabaret. Oui, il y avait bien une raison si les gens intelligents que sont Sartre, Prévert, Camus, Merleau-Ponty, etc., bref tous ceux qui en somme comptent aujourd'hui dans la littérature ou les arts suivaient avec autant d'attention le grand mouvement des caves, malgré la turbulence des troglodytes et l'incongruité des singes photographes, malgré l'activité brouillonne d'une génération de journalistes illettrés et malotrus, malgré la curiosité béate du badaud et l'aigre rancoeur des videurs de pots de chambre de la rue Dauphine." Après avoir brièvement évoqué le jazz, sujet sur lequel il est pourtant habituellementdithyrambique, Boris Vian consacre la plus grande partie de son texte au théâtre : "Le jazz, d'un côté se taillait à grands coups de trompette une place à l'ombre côté chambre des machines ; c'est là sa vraie ambiance : une cave enfumée, une arrière-boutique, un laboratoire obscur où se réunissent les fidèles. [...] Les musiciens se détendaient enfin. Mais de leur côté les comédiens ne restaient pas inactifs."Visionnaire, Vian sent "dans l'air une odeur de renouveau"comprenant l'importance que revêtira le théâtre de cabaret dans les années à venir. Deux feuillets (non transcrits dans l'ouvrage de Fauré) évoquent l'avant-garde théâtrale de ce début des années 1950 : "Et ce n'est pas un hasard si En attendant Godot, la pièce étonnante de Samuel Beckett, est une entrée de clowns qui dure deux heures, ne traite de rien en particulier, pose tous les problèmes, arrache le rire au moment où l'on devrait s'épouvanter [...] Et ce n'est pas un hasard si l'interprète principal de l'oeuvre de Beckett, ce pilier de tête du théâtre d'avant-garde, est un chevronné du cabaret." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎BATAILLE Georges‎

Reference : 60698

(1940)

‎Lettre autographe signée à Denise Rollin : «Mais combien c'est dur de me sentir ainsi tout à coup arraché à vous, de ne plus rien pouvoir vous dire, d'être réduit à cette lettre.»‎

‎s.l. [Paris] s.d. [1940-1943], 13,4x20,4 cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Georges Bataille à Denise Rollin, 25 lignes à l'encre noire sur un feuillet. Première des lettres que Bataille envoie à Denise Rollin après le départ de cette dernière pour Vézelay. Bataille reste à Paris car il est employé à la Bibliothèque nationale qui ne ferme pas durant la guerre. La séparation vient de se produire mais Bataille s'empresse d'écrire : « J'ai hâte de mettre la lettre à la poste, elle vous suivra de très près, comme tout ce que je suis voudrait vous suivre partout. » Pour l'apaiser, il cherche dans les évènements des indices de bon augure : « La sirène que vous avez entendue à l'instant même où nous avons été séparés l'un de l'autre annonçait une fin d'alerte. D'abord j'ai été déprimé par une coïncidence désarmante mais quand j'ai su que c'était la fin de l'alerte je me suis pris au contraire à espérer. » Dans cet éloignement, bien qu'essentiels, les mots sont pauvres pour exprimer le désarroi de Bataille : « Mais combien c'est dur de me sentir ainsi tout à coup arraché à vous, de ne plus rien pouvoir vous dire, d'être réduit à cette lettre. » Il cherche à faire comprendre à Denise la frustration qui l'habite : « Je voudrais que cela soit si transparent entre nous et si ardent en même temps que lorsque vous toucherez ce papier ce soit comme si nous nous touchions. » Il souhaite retrouver cette proximité qu'ils ont tous les deux éprouvée : « Comme j'ai été près de vous dans la voiture tout à l'heure, presque comme jamais : je suis sûr que c'était la même chose pour vous. » - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎Elans - Le journal des sports / Directeur : J. Lecacheur, P. Skawinski‎

Reference : 43209

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