Poche 1969 poche. 1969. Broché. 252 pages. Bon Etat
Reference : 110443
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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P., La Bibliothèque Française, 1947, in-12, 296 pp, broché, bon état
"Flora Tristan, âpôtre du socialiste et du féminisme, est peu connue du grand public. Le livre que nous présente aujourd'hui Lucien Scheler a été élaboré très soigneusement, et ses lecteurs y trouveront à la suite d'une biographie passionnante, une anthologie de Flora Tristan qui donne une idée très suffisante de cette œuvre peu répandue. Lucien Scheler a choisi fort intelligemment ses morceaux dans les Pérégrinations d'une Paria (1838), dans les Promenades dans Londres (1840) et dans Union ouvrière (1843). Le premier de ces ouvrages est essentiellement autobiographique, mais contient aussi des aperçus pittoresques et instructifs sur la vie au Pérou vers 1830, alors que Flora Tristan y était venue tenter, auprès de l'aristocratique famille de feu son père, une démarche pour récupérer la succession de celui-ci. Les Promenades dans Londres (1840) contiennent d'intelligentes considérations et une grande masse de données sur l'Angleterre politique, économique, sociale, ouvrière, morale, etc... Dès lors la vocation de Flora Tristan s'est affirmée : le spectacle de la misère qu'elle sait observer et méditer lui découvre des vérités premières qu'elle va formuler dans son petit livre Union ouvrière (1843). Déjà les saint-simoniens avaient révélé l'existence des classes sociales, dont la classe ouvrière, la plus nombreuse, la plus utile, est la plus pauvre. Flora Tristan proclame, quatre ans avant Marx, que ces classes sont en lutte et que la classe ouvrière ne s'émancipera que par ses propres efforts. Mais l'apôtre, solidariste, souhaite que les autres classes sociales collaborent à cette émancipation, laquelle ne sera d'ailleurs possible que lorsque les ouvriers seront sortis de l'abjection dans laquelle ils croupissent, la plupart sans s'en douter. Reprenant et révisant les projets des réformateurs du compagnonnage, Flora Tristan entreprend de provoquer dans les milieux ouvrier ce noble désir de progrès laborieusement gagné. Après avoir fréquenté les miteux de l'Atelier et de la Ruche Populaire à Paris, ou telles autres élites ouvrières, elle part à travers la France, suivant l'itinéraire habituel des « Compagnons » ; d'avril à septembre 1844, elle prêche de ville en ville, le « nouvel évangile », signalée, surveillée par la police et parfois même inquiétée. Elle est diversement accueillie, obtenant çà et là des résultats qui l'enthousiasment, notamment à Lyon, à Marseille, à Toulon, à Carcassonne. Chemin faisant, elle cause avec des patrons, avec des bourgeois, avec des curés et des pasteurs ; quatre évêques lui accordent audience. Après quatre mois d'un voyage épuisant, voyage de propagande et aussi voyage d'études, elle vient mourir à Bordeaux en novembre 1844... Lucien Scheler a bien conté cette belle histoire, montrant avec exactitude les influences que notre apôtre avait subies, ou tout au moins les suggestions ; notamment les leçons d'outre-Manche : Robert Owen, les Chartistes, O'Connell. Il a aussi mis en valeur la tendance internationaliste de Flora Tristan. Je ne vois d'ailleurs aucune omission dans ce petit volume qu'il faudrait largement répandre. L'excellente étude donne une idée très exacte de l'apôtre." (Jules-L. Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1949) — "Curieuse Flora Tristan. Elle meurt en 1844 à 41 ans, après un apostolat social de dix-huit mois qui n'a frappé « l'opinion » – celle qui lisait les journaux – que de façon marginale. Si elle a été l'amie de Victor Considérant, si elle a admiré Robert Owen, elle a brisé, vite, avec le Père Enfantin et le saint-simonisme, et les socialistes de sa génération qui lui survivront l'ignorent ; non seulement Marx, qu'elle aurait pu rencontrer pourtant à Paris, mais Proudhon qui, en elle, méprise d'abord la femme..." (Madeleine Rebérioux, Annales ESC, 1974) — "Ma grand'mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan." (Paul Gauguin)
SACD (SOCIETE DES AUTEURS ET COMPOSITEURS DRAMATIQUES) 1981 Soft Cover Near Fine
47 PAGES-21 CM X 29,5 CM-EN COUVERTURE CARICATURE DE TRISTAN BERNARD PAR SON PETIT FILS-INTRODUCTION ET HOMMAGE, PAR JEAN VALMY-TRISTAN BERNARD 1866-1947-LA FAMILLE BERNARD-L'ELEVE ET LE JOURNALISTE TRISTAN-TRISTAN ET LE SPORT-TRISTAN HUMORISTE ET POETE-TRISTAN ACTEUR-TRISTAN AUTEURTRISTAN ET SES AMIS-TRISTAN ET LA SACD-TRISTAN ET LA GUERRE-TRISTAN ET SA FAMILLE-HOMMAGES A CHRISTIAN-TABLEAUX-AFFICHES-THEATRE DE JEAN JACQUES BERNARD-JEANJACQUES BERNARD A LA SACD-SOUVENIRS PERSONNELS DE JEAN JACQUES BERNARD-AFFICHES-TABLEAU-RAYMOND BERNARD 1891 1977-RAYMOND BERNARD COMEDIEN-FILMS DE RAYMOND BERNARD-RAYMOND BERNARD ET SES INTERPRETES-TABLEAUX-AFFICHES-AGRANDISSEMENTS PHOTOGRAPHIQUES-ETIENNE BERNARD 1893 1980-PLIURE ANGLES SUP DR ET INF DR DE LA UNE DE COUVERTURE SINON TRES BON ETAT-(7C)
Cannes 1943, 6x9cm, une photographie.
Photographie originale réalisée probablement par Carlo Rim et représentant Tristan Bernard barbu, en pardessus, posant légèrement de profil devant un palmier, tirage argentique d'époque. Précisions manuscrites au verso, de Carlo Rim (qui a certainement pris en photo Tristan Bernard) : "Tristan Bernard Cannes", au stylo bleu, puis reprenant au crayon de papier son stylo lui faisant défaut: "Cannes 1943". Provenance :de la bibliothèque del'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond :«À mon âge, on ne découche plus!» en ajoutant : «Savez-vous que je figure dans lePetit Larousse? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans lePetit Larousse» Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant. Son petit-fils François-René sera aussi arrêté commerésistantetdéportéàMauthausenoù il mourra. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Catalogue de la vente aux enchères à Paris le 20 novembre 1988 - un volume (22,3x28 cm) pleine toile sous jaquette illustrée en couleurs - 81 oeuvres reproduites en couleurs en hors texte, notices en regard - très bon état -
Bordas, coll. « Classiques Garnier » 1993 In-16 broché 18,4 cm sur 11,8. 350 pages. Titre de couv. : "Tristan et Yseut". Réunit : "Tristan" de Béroul, "Tristan" de Thomas, "Folie Tristan" de Berne, "Folie Tristan" d'Oxford et "Chèvrefeuille" de Marie de France. Comporte des illustration en noir et blanc. Pas de jaquette. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion