Romans / imprimerie domergue 1944 in12. 1944. reliure demi-basane. 120 pages. Bon Etat intérieur propre
Reference : 100111039
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Bordeaux, Edition des Cahiers de la Résistance, 1974, in-12, 117 pp, préface de Jacques Debu-Bridel, introduction de Albert Guerville, 8 pl. hors texte (50 portraits photo), index, broché, bon état
Témoignages. L'ouvrage de Marie Granet montre le jeune intellectuel Jean Cavaillès devenant chef de guerre lucide, homme d'action à la tête du réseau qu'il avait créé. — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marie Granet (1892-1990) s'est consacrée à l'étude de l'histoire de la Résistance. Elle a d'abord travaillé comme attachée de recherches, avec Edouard Perroy, professeur à la Sorbonne, fondateur de la Commission d'histoire de l'occupation de la France, puis, avec son successeur Henri Michel. A partir de 1950 et jusqu'en 1967 elle a collaboré avec Henri Michel, comme membre du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, crée par celui-ci. Pendant ces vingt années, Marie Granet recueillit les témoignages de plusieurs centaines de résistants et de déportés et publia, avec H. Michel ou seule, un certain nombre de volumes : avec H. Michel, « Combat », histoire d'un mouvement de Résistance de juillet 1940 à août 1943 (PUF, 1957, Coll. Esprit de la Résistance), seule, « Défense de la France », histoire d'un mouvement de Résistance (1940-1944) (PUF, 1960, Coll. Esprit de la Résistance), Le journal « Défense de la France » (PUF, 1961, Coll. Esprit de la Résistance), Ceux de la Résistance (1940-1944) (Edition de Minuit, 1964), "Cohors-Asturies" (Bordeaux, Cahiers de la Résistance, 1974), Les Jeunes dans la Résistance (1985).
, , 1943-1944. Ensemble 114 documents, sous chemise étui. Comité d'Entente des Mouvements Politiques d'inspiration chrétienne, Pierre Villon, J. Debû-Bridel, P. Bastid ; position de la C.G.T. (1er aôut 1944) ; lettre de Blocq-Mascart (Féry) à Gillot (Manin), délégué du P.C.F au C.N.R. à propos de l'affaire Derrien (5 juin). 4. [Mars - avril 1944]. Programme du C.N.R. - 7 documents. 17 mars 1944.Programme d'action de la Résistance (texte définitif adopté par le bureau du C.N.R. après consultation de tous les membres). 7 ff. S.d. Charte de la Résistance (4 ff.)Textes du Parti Communiste concernant le Programme Commun de la Résistance, notamment une réponse aux critiques du Parti Socialiste (13 ff.), au rapport du C.N.E. (10 ff.) etc. S.d.Copie partielle d'un rapport du Parti Socialiste clandestin sur la question allemande et la communauté internationale, établi à la demande du Parti Travailliste anglais. - 6 pp. S. d.Projet de charte économique et sociale - 3 ff. 5. Juillet- août 1944. Papiers émanant du Comité d'action militaire (COMAC) du C.N.R. - 17 documents.Ordre du jour du 21 juin 1944 (2 ff). Suite de 6 comptes rendus de séances tenues en juillet 1944. Circulaire «à toutes régions FFI» sur les grades militaires conférés aux officiers FFI (selon décision du 10 juillet 1944) ; directive sur la conduite à tenir à l'égard des missions alliées ; ordre du jour du 31 juillet aux officiers et sous-officiers de l'Armée française. Proclamation au Peuple français du 2 août 1944 (sur la propagande allemande qui affirme que le commandement des FFI est assuré par des Anglais, des Américains et des Gaullistes parachutés) ; appel à la dénonciation des traîtres ; ordre aux FFI de ne plus faire de prisonniers et de passer par les armes les envahisseurs tombés entre leurs mains dans les régions «où les commandements ennemis persistent dans l'assassinat des combattants français».Insurrection nationale et organisation militaire, 8 ff. - «La question du commandement des FFI est à l'ordre du jour.» Exposé vigoureux sur les «deux politiques en présence», l'une selon laquelle la participation de la France à la guerre est essentiellement «populaire et insurrectionnelle», l'autre selon laquelle «la participation de la France à la guerre se limite à une série d'opérations strictement déterminées par l'E.M. interallié et effectuées par de petits groupes spécialisés assimilés à des groupes de parachutistes ». Analyse, par Villon, Vaillant et Valrimont (comme membres du COMAC) de la décision du général de Gaulle du 28 août 1944 qui «apparaît comme l'intention de substituer des cadres non issus de la Résistance aux organismes issus de la Résistance ayant la confiance des combattants…» T…e d'un article : «A l'État-Major des F.F.I., le commandant Vaillant nous parle de leur action» (6 ff.) 6. Juin - août 1944. Milices patriotiques - 8documents. Lettre de Georges Bidault à Pierre Villon (26 juin 1944), s'étonnant de la création, à l'insu du bureau du C.N.R, d'un «Comité Central des Milices Patriotiques» par des militants du Front National et des F.T.P. Il souligne les risques de cette initiative pour l'autorité du C.N.R., la claire perception des missions des C.D.L. et celle de l'unité de la Résistance. Il demande, au nom du Bureau du C.N.R., que «l'organisme ainsi constitué» soit «
Archives de Jacques Debû-Bridel, membre du C.N.R.Militant anti-nazi dès 1935, Jacques Debû-Bridel (1902-1993) entre en Résistance dès octobre 1940 à l’O.C.M. (Organisation Civile et Militaire) et au Super Nap (noyautage de l’administration publique). En septembre1941, à l’initiative de Jean Paulhan, il rencontre Jacques Decour. Le trio, presque aussitôt rejoint par Jean Blanzat, est à l’origine du Comité National des Ecrivains. Dès la création des Editions de Minuit par son ami Pierre de Lescure et Desvignes [Vercors-Bruller] en 1942, il met ses connaissances du monde littéraire au service de la cause de la « Résistance intellectuelle ». A la création du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943, Jacques Debû-Bridel y représente les « Résistants Républicains et Nationalistes » ; il se réclame alors de la tradition « Nationale et Patriote de Barrès et de Déroulède qui siégeaient en 1889 à l’extrême-gauche aux côtés des Guesdistes ».1. Directives et circulaires du C.N.R. Instructions du CNR aux Comités départementaux de Libération (C.D.L.). Statut des C.D.L. 7 mars - 14 août 1944. 16 documents. 2. Participation du Pati communiste français au Comité Français de la Libération nationale (C.F.L.N.). Novembre 1943 à avril 1944. 6 documents.3. CNR. Les cas : Amiral Derrien - Maurice Thorez. Mai à août 1944. 16 documents.4. Programme du C.N.R. Le C.N.E. (Comité National d'Etudes). Printemps 1944. 7 documents.5. COMAC. Comité National d'Action Militaire du Conseil National de la Résistance. Juin - août 1944. 17 documents.6. Milies patriotiques et Commissaires du gouvernement. Juin à août 1944. 8 documents.7. Le général Koenig et le débarquement en Normandie. Juillet - septembre 1944. 21 documents.8. Manifestations du14 juillet 1944. 8 documents.9. Insurrection de Paris. 18 au 26 août 1944. 9 documents.10. De Gaulle et la dissolution des Milices. 4 documents.
Stock, 1975, in-8°, 479 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état. Edition originale
Gilles Martinet disait de ce livre que c'était « l'un des meilleurs qu'on ait pu écrire sur la Résistance ». Et il faut bien dire que cette aventure incertaine, celle de la Résistance telle qu'elle fut vraiment, au plus haut niveau, est racontée ici par l'un de ses artisans les plus importants. Claude Bourdet (1909-1996) est cofondateur avec Henri Frenay du réseau Combat, il crée et développe le service du Noyautage des administrations publiques et devient membre du Comité directeur des Mouvements unis de Résistance. Enfin, aux côtés de Jean Moulin, il en est membre du Conseil National de la Résistance dès mai 1943 avant d'être arrêté et déporté à Buchenwald. Ces mémoires sont une véritable référence pour qui veut comprendre ce que fut vraiment, de l'intérieur, la Résistance française. — "Non, ce n’est pas un livre de plus sur la jolie guerre que nous avons faite. Pourtant, Bourdet a plus de souvenirs que beaucoup et il a vécu ces quatre années tournantes aux extrémités de l’engagement et de l’épreuve : l’un des premiers chefs de « Combat », puis fondateur et responsable du N.A.P. (Noyautage des administrations publiques), il fut arrêté et déporté. J’ajouterai que, de ces mérites, il n’a jamais tiré profit ni carrière et que, dans ce livre, il ne cherche pas à en tirer gloire. Les événements qu’il relate avec une simplicité vivante constituent un témoignage essentiel pour l’histoire de la Résistance, mais ils sont insérés dans une perspective « rationnelle », interrogés et, autant que possible, expliqués. D'où la joie qu’on éprouve à lire ce livre : l'écriture ne se sépare pas de l'aventure, ni l’auteur de ses camarades... Un ouvrage où ne se règle aucun compte, sauf avec de Gaulle, j'y reviendrai. (...) Sur le noyautage de la Résistance par les communistes, Bourdet apporte des éléments nouveaux, avec pondération et rigueur, sans aucune hargne, et en exonère Jean Moulin, que Henry Frenay avait probablement trop chargé..." (Jean-Marie Domenach, Revue Esprit, 1975) — L'aventure incertaine, c'est l'aventure de la Résistance telle qu'elle fut, au jour le jour, de mois en mois, depuis les premiers sursauts contre la défaite, jusqu'aux premières lueurs de la Libération. Mais l'entreprise de Claude Bourdet ne consiste pas seulement à exalter le combat héroïque d'une poignée d'hommes, mais de saisir comment les idées de ceux qui disaient "non" ont pu devenir assez fortes pour gagner la guerre. Celui qui fut l'un des principaux animateurs de la Résistance, à la tête de "Combat" jusqu'à sa déportation à Buchenwald, retrace avec précision cette lutte clandestine menée en France, la délivrant des tabous et des idées reçues qui l'ont trop souvent dénaturée. Et il pose les questions cruciales. Pourquoi, dès 1940, les forces politiques traditionnelles n'ont-elles pas pris l'initiative du combat contre les nazis, remplacées alors, dans l'urgence salutaire, par de jeunes et moins jeunes "amateurs" ? Pourquoi les multiples conflits entre Londres et les armées de l'ombre ? Comment comprendre l'enjeu de ces moments où surgissent et agissent de Gaulle, Jean Moulin, Henri Frenay, d'Astier de la Vigerie, Bidault, les communistes, Giraud, le Général Delestraint, Vichy, la Gestapo, les Anglo-Américains ? Et que dire de la majorité silencieuse de l'époque ?... A toutes ces questions et à beaucoup d'autres, celui qui fut l'un des fondateurs du futur Nouvel Observateur, apporte des réponses, sans vaines polémiques avec toute la ferveur du témoin engagé et de l'analyste. Il s'interroge aussi sur ces lendemains de victoires qui n'apportèrent pas la Révolution espérée, mais une Restauration honteuse, quand la Résistance devint le vivier des leaders de la IVe République.
, Brepols - Harvey Miller, 2023 Hardcover ,Pages: xxi + 407 p.ages. Size:270 x 215 x 28 mm.Illustrations:30 b/w, 16 musical examples.dustjacket Language(s):English. ISBN 9782503602912.
Music and Resistance: From 1900 to the Present Resistance is a relevant topic today, driven by recent global social movements such as Black Lives Matter, fourth-wave feminism and the fight for recognition of LGBTIQ+ rights. In the academic arena, resistance has been the subject of increasing attention in disciplines such as sociology, anthropology, geography, political sciences and cultural and literary studies. In music, the notion of resistance has frequently been mobilised by popular music genres (hip-hop is a notable example) and, in general, in situations of political opposition. The relationship between music and resistance is, however, much richer and more complex. Through the study of specific cases from a variety of genres covering a broad period of time from 1900 to today, this volume analyses many types of resistance in which music has been involved, including various geographic and historical contexts, and also twentieth-century dictatorships and contemporary social movements. It asks how the relationship between music and resistance is established, and how music can be understood as an act of resistance. It also examines the meaning of resistance in musical terms and how we can determine if a piece of music in a certain time and space functioned as resistance to a power system.
Payot, 1989, in-8°, 270 pp, préface de Jean-Pierre Azéma, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Au sein d'une production historiographique très centrée sur le cadre franco-français, ce livre reste à ce jour l'une des rares tentatives de comparaison entre divers mouvements de résistance à travers l'Europe. Jacques Semelin y propose la notion de "résistance civile" pour qualifier la résistance spontanée de certains acteurs de la société civile et/ou de l'Etat par des moyens politiques, juridiques, économiques ou culturels. Rompant avec les représentations "héroïsantes" de la lutte contre l'occupant nazi, cette notion permet de décrire une résistance du quotidien, des humbles, des anonymes, qu'elle soit celle d'étudiants, d'ouvriers ou de fonctionnaires. L'ouvrage s'appuie sur une quarantaine de cas de résistance civile de masse à travers l'Europe nazie (manifestations, grèves, protestations d'Eglises ou de cours de justice, activités de propagande ou sauvetage de Juifs, etc.), dont il raconte des pages peu connues, ainsi ces femmes "aryennes" protestant dans les rues de Berlin en 1943 contre l'arrestation de leurs maris juifs. — "Jacques Semelin, psychologue de formation, docteur en histoire contemporaine, est un chercheur de grande qualité rattaché au laboratoire « Communication et politique » du CNRS. "Sans armes face à Hitler" est d’un incontestable intérêt. L’auteur considère avec « un nouveau regard » qu’il fallait combler une bibliographie lacunaire, qu’il fallait évoquer le rôle et l’action de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes qui furent engagés dans une résistance non armée dans l’Europe occupée par les nazis. Cette affirmation rompt avec l’image traditionnelle d’une lutte issue de la seule violence insurrectionnelle, certes… Et pourtant, et faut-il le rappeler, d’autres moyens furent mis en œuvre pour lutter contre l’ignoble, et pour sauver des gens. Semelin – qui a d’ailleurs consulté les documents du C.D.J.C. – recense plusieurs formes de résistance civile : des grèves aux manifestations, de la désobéissance au S.T.O., de la protestation d’Églises, de cours de justice ou d’organismes divers... Aussi le concept de « résistance civile » qu’il développe – expression qu’il préfère à d’autres – a un sens, y compris dans le système le plus totalitaire, répressif et inhumain qui soit, dans « celui de la brutalité extrême, celle du nazisme ». Notons enfin, que son huitième chapitre est consacré à « la résistance civile face au génocide », chapitre consacré sur les résistances que les nazis ont pu rencontrer, ici ou là, dans l’application de leur programme. On ne peux que conseiller la lecture de l’ouvrage de Jacques Semelin." (Le Monde Juif, 1989/4)