Laffont / les grands initiés 1975 in8. 1975. reliure editeur. 258 pages. Bon Etat intérieur propre
Reference : 100104764
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Versailles, 1774. Petit in-4 de 162 pages, manuscrit sur papier réglé, belle calligraphie sans presque aucune rature. Plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, fleurs de lys en écoinçons, double filet doré aux coupes, roulette intérieure, tranches dorées.
Exceptionnel document, «Cahier de cours de philosophie» adressé aux princesses Clotilde de France et Elisabeth de France, sœurs des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, rédigé par Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault.C’est grâce à l’appui de la Gouvernante des enfants royaux, Marie-Louise de Rohan, que Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault obtint la charge, à raison d’une journée hebdomadaire à Versailles, de prodiguer des cours de philosophie aux deux petites princesses, alors âgées respectivement de 14 et 9 ans. Marie-Thérèse rédige des abrégés des grands philosophes à leurs intentions. C’est ici Zoroastre en première partie, suivi par Confucius qui occupe la plus grande partie (97 pages). L’avant-propos nous laisse deviner le ton des leçons données aux princesses. Marie-Thérèse évoque la jalousie de Zoroastre et Confucius, suite au bonheur de Cicéron, Sénèque et Plutarque, qui «transportés de joie d’apprendre» que les princesses «avaient prix goût pour leurs ouvrages, […] à leur retour aux Champs Elisées ont montré trop d’orgueil de leur bonne fortune et qu’ils ont pris trop d’avantage sur Zoroastre et Confucius». Et «le quatre octobre, veille de St. Thérèse patronne de la personne qui excitait leur fureur et leur jalousie» voici ce qui arriva. «Ils sont arrivés à la cour de Madame au bruit du tonnerre et du feu des éclairs, précédés des génies malfaisants, ils ont tourmentés cruellement la pauvre Thérèse; et lui ont juré qu’ils ne cesseraient de la persécuter qu’aux conditions suivantes.» S’ensuit la liste, notamment que tant que les princesses ne connaîtront pas autant Zoroastre et Confucius que Cicéron et comparses «ils apparaîtront tout les matins à son réveil et qu’elle [Marie-Thérèse] serait obligée de danser en rond autour d’eux en chemise et de leur baiser le bout du nez»! Rare et émouvant témoignage de l'atmosphère des leçons données aux enfants royaux. Marie-Thérèse fut également leur compagne de jeux, rédigeant parfois des petites comédies qu'elles interprètent ensemble; les trois frères des princesses apprécient les divertissements, d'ailleurs Marie-Thérèse fut conviée au sacre de Louis-Auguste, le frère aîné, devenu Louis XVI cette même année 1774.
Édition originale, Deux parties en trois volumes dépareiller, in-4, plein cuir marbré pour les deux volumes de la première partie, vaux blond pour le deuxième et dernier volume, dos a nerfs, épidermure manque aux coins, quelques rousseurs dans la deuxième partie de l'ouvrage, traces de mouillures claires, dans la troisième partie de l ouvrage . Intérieur frais.
Pour les défauts de reliures voir les photos. En L'état.....................Hors frais d'envoi..............
MONTESQUIEU (Charles-Louis de Secondat, baron de)] et MEHEGAN (Guillaume Alexandre)
Reference : 38951
(1750)
1750 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (158 x 90 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titres de veau bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, 207 p. titre compris.
1- Edition originale de premier tirage. Les très violentes critiques qui s'élevèrent contre 'L'Esprit des lois' dès sa parution en 1748 aboutirent à la mise à l'index de l'ouvrage en novembre 1751. Montesquieu hésita avant de s'engager dans la bataille, jusqu'à la parution d'un article janséniste anonyme, publié dans les "Nouvelles Ecclésiastiques", qui l'accusait d'athéisme et de spinozisme. L'auteur répond et justifie point par point, sous forme de questions-réponses en particulier sur ses théories les plus controversées concernant la polygamie, le climat, la tolérance.Voltaire en dit (in 'Commentaire sur lEsprit des Lois', "Avant-propos"): "Les doigts qui avaient écrit 'lEsprit des lois', sabaissèrent, alors, jusquà écraser, par la force de la raison et à coups dépigrammes, la guêpe convulsionnaire qui bourdonnait à ses oreilles quatre fois par mois". (Tchemerzine-Scheler, IV, 931). (Tchemerzine-Scheler, IV, 931).2- Edition originale et unique. Sous le masque d'un conte oriental, ce violent pamphlet dirigé contre la religion catholique, ses dogmes et ses institutions, professe un déisme très proche de l'athéisme: "il écrasait toute révélation pour établir le naturalisme" (P. Hazard, 'La crise de la conscience européenne' I, 157).L'ouvrage nous dit Caillet - "fut détruit aussitôt qu'il parut" et valut à son auteur un séjour de deux ans à la Bastille. (Caillet, n° 7315. Drujon, Livre à Clef, II, 1008. J.S. Spink, Un philosophe à la Bastille : 'Méhégan et son Zoroastre' in "Age of Enlightenment", 1967).Provenance manuscrite de Louis de Keroüartz (1766-1825), officier de Marine, Chevalier de la Légion d'Honneur et de Saint-Louis. Ce noble breton fût capitaine des vaisseaux du roi et soldat républicain pendant la Révolution.Minime accroc à la coiffe supérieure.Très bon exemplaire, frais, bien relié à l'époque.
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A Paris, Chez Buisson, 1787. Petit in-8 de 6-[2]-477 pages, plein veau marbré, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, étiquette de titre bordeaux.
Edition originale. Ami de Buffon et d’Alembert, avocat, poète, traducteur, ministre, professeur au Collège de France, le comte de Pastoret (1756-1840), auteur d’un Eloge de Voltaire (1779), est couronné en 1785 par l’Académie des Inscriptions pour ses travaux, au nombre desquels ce Zoroastre, Confucius et Mahomet. "Pastoret défend une idée simple : « Si Mahomet, dit-il, connut mieux que ses prédécesseurs l’art d’enchaîner le peuple par des opinions religieuses, l’art plus grand d’approprier ses dogmes au climat et aux besoins naturels de ceux auxquels il annonçait sa doctrine, on ne peut se dissimuler que Confucius n’ait développé avec plus de sagesse et de profondeur les principes de la morale, et que Zoroastre ne mérite de leur être préféré comme législateur. » Pastoret se rendra plus tard célèbre pour demander la transformation de l’église Sainte-Geneviève en Panthéon patriotique. L’Académie française lui est ouverte en 1820 : il y succède à Volney". [BGE]. Petit manque à la page de titre, sans perte de texte (signature déchirée); tampon Roland Couvreu. Caillet 8367, Quérard VI, 624.
Paris Victor Lecou 1850 In-18, 162 pp. demi-basane maroquinée rouge, dos lisse décoré de filets.
Nouvelle collection des moralistes anciens. Bel exemplaire bien relié, sans rousseurs. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.