Presses de la cité 1969 poche. 1969. broché. 309 pages. Bon Etat intérieur propre
Reference : 100100019
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
04 90 26 49 32
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets auxquels il faut ajouter les frais de port. Nous acceptons la carte bancaire. LE PORT EST UNIQUE : 10.00 € PAR COMMANDE ( SUIVI )POUR LA FRANCE 15€ (livres et brochures) POUR L'ETRANGER , L' ENVOI EST RAPIDE , PAIEMENT : CB , CHEQUE , PAYPAL
in-4, MANUSCRIT DU XVII e siècle sur papier vergé, cuir de Russie fauve, dos à nerfs orné de caissons et de fleurons dorés, double encadrement de roulettes dorées sur les plats, fleuron au centre, coupes ciselées, tranches dorées. (Reliure du XVIII e siècle). - 215 pp.- (1) f. blanc- 125 pp- (11 )ff. PRECIEUX MANUSCRIT SOIGNEUSEMENT CALLIGRAPHIE par André Galdenblad qui fut le secrétaire de Christine de Suède ( 1626-1689). Il renferme deux textes de la reine complétés par des notes sur un ensemble de médailles lui ayant appartenu. En 1692, André Galdenblad fit plusieurs copies des Pensées de la reine Christine. Arckenholtz, le premier éditeur de ses œuvres cite notamment la copie qui appartint au comte de Bielke, celle conservée dans la "" superbe bibliothèque de Sir Hans Sloane à Chelsea "". La Bibliothèque royale de Stockholm en possède également une. Arckenhotz précisait: "" J'ai d'autant moins balancé à l'adopter [L'ouvrage de loisir] que cette Princesse a été reconnue pour l'Auteur, aussi bien que d'une brochure portant le titre de Réflexions diverses sur la vie & les actions du Grand Alexandre. L'une et l'autre pièce sera jugée digne d'elle, comme renfermant plusieurs Maximes et Pensées sublimes, qui approchent assez de celles des meilleurs Auteurs de ce genre."" L'ouvrage de loisir est une suite de réflexions morales, politiques et religieuses ordonnées en différents thèmes. Les plus nombreuses exposent les principes de vie et d'action que Christine propose à l'usage des princes et dont beaucoup relèvent d'une éthique héroïque: devoirs du prince envers lui-même et envers les autres, châtiment, pardon, conduite avec l'entourage, etc. Dans de nombreuses sentences à portée spirituelle la reine livre l'intimité de son âme, de même que s'explique un certain nombre de ses actions, par exemple dans les sentences où elle exprime son aversion irréversible pour le mariage. "" Elles offrent l'histoire d'une personne en son siècle ( et) apportent la clé pour approcher l'esprit et le cœur de cette princesse étonnante"". ( Raymond, préf. aux Apologies de la reine Christine). L'édition donnée par Arckenhotz ( tome II, 1751) comporte 1166 sentences; la première édition critique publiée par Raymond en 1993 sur la copie faite par le comte Jean Oxsentiern conservée à la Bibliothèque de Montpellier en comprend 1139. Notre manuscrit est composé de 1189 sentences. Plusieurs d'entre elles présentent de notables différences avec les versions imprimées dont elles précisent et renforcent le sens. Il comporte de plus 34 sentences qui ne figurent dans aucune des deux éditions que nous avons collationnées. Dans son essai sur Alexandre Le Grand - dont la seule édition est celle d'Arckenholtz - qu'elle veut donner en exemple aux princes, Christine applique à son héros quelques sentences développées dans l'Ouvrage de loisir ( c'est moins à la personne des princes qu'à leur fortune que la plupart des hommes font la cour, etc). Sa critique des rigueurs d'Alexandre trouve également un écho dans les sentences, et montre la constance de la reine dans sa conception de l'exercice du pouvoir. Les médailles décrites dans la troisième partie du manuscrit sont reproduites dans l'édition d'Arckenholtz. TRÈS BEAU MANUSCRIT AYANT APPARTENU À JEAN-GABRIEL SPARWENFELT ( 1655-1727) qui noté en tête du premier feuillet:"" Communiqué à Rome par le secrétaire de la Feu reine Christine le S. Gallemblad à moÿ I.G.S. au moi de juin 1692 e donné à Frascatti"". Cet érudit suédois qui fit ses études à Upsal, composa un dictionnaire de slavon à la suite d'un long séjour à Moscou; Il fut envoyé ensuite à la recherche de monuments gothiques par le roi de Suède et voyagea, tant en Europe qu'en Afrique et au Moyen-Orient d'où il rapporta une importante collection de manuscrits précieux qu'il légua à la bibliothèque d'Upsal. Il correspondit avec la plupart des célébrités de son temps. Au cours de ses voyages, il s'arrêta à Rome à trois ou quatre reprises et y fut toujours très bien reçu par Christine pour laquelle il avait des lettres de recommandation du roi Charles IX ( Arckenhotz I, 337). Il rentra définitivement en Suède en 1694 où il occuppa la charge de Grand-Maître des Cérémonies."
Phone number : 03 86 50 05 22
[Marie-Christine Schrijen] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1347
(2008)
Guillevic, N’éteins pas, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 7 double f., 24x16,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire I/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "N’éteins pas. Je n’ai pas encore besoin D’imaginer Ce que je vois Autour de moi. Arbres, vous supportez Le soleil non filtré, Puis le vent et la pluie, Et le froid et la neige, Puis le soleil revient — Et vous n’éclatez pas ! Je te vois, Branche de sapin. Il y a beaucoup de toi Que tu caches, Mais qui apparait autrement Et que je sens Et ne sais dire." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1346
(2008)
Guillevic, Percée, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 19x13,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire VIII/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de trois photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "Veiller sur une absence, Chercher quoi se cherche. En gris clair, la falaise Chantait vers la plaine Que le printemps Allait appréhender. Elle danse l’étendue. Elle rythme sa couleur Et le ciel. L’espace Me sépare d’un espace Où n’être plus qu’espace. Jamais l’espace N’avalera le temps. Tiens toi-le pour dit." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1345
(2006)
Guillevic, Parole d’arbre, deux photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, mars 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 21x14,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire IX/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. « L’arbre parle. Il dit tout le pays Où le vent s’enracine. Par l’air, par la terre Lui arrivent les informations Qu’il va répandre. Ce qu’il apprend ainsi Fait sa force, Lui donne pouvoir De s’opposer, Pouvoir D’étendre sa bénédiction Sur les végétaux Plus petits que lui, Dans son ombre Ou plus loin, D’étendre sa protection Sur tout ce qui va et vient Car tout a quelque chose De l’arbre dans sa chair. Quand l’arbre manque L’air a peur de s’ennuyer. Quand il y a de l’arbre, Il y a du chant. » De toute beauté !
Christine Laquet, Jackie-Ruth Meyer, Isabelle Girettes, Christine Laquet, et alii
Reference : 62514
Textes de Jackie Ruth Meyer, Murielle Durand-G et Isabelle Girettes, Edité par Centre dart Le Lait, 2008, 64 pp., broché, photographies, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39