Jean de bonnot 1984 in8. 1984. reliure editeur. 513 pages. Comme neuf
Reference : 100097253
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Superbe antiphonaire manuscrit et enluminé réalisé en 1740. S.l. 1740. In-4 de 60 pp. Texte manuscrit en latin, en rouge et noir. Reliure en velours bordeaux richement orné et brodé d’armoiries, dos lisse orné de fils d’argent imitant les nerfs, traces de lien de tissus vert. Reliure de l’époque. 232 x 166 mm.
Superbe antiphonaire manuscrit et enluminé réalisé en 1740. Les feuillets comportent de 2 à 4 portées de 4 lignes séparées par un espace pour le texte chanté. Chaque page est ornée d’un encadrement de trois filets peints en rouge et vert avec fleurons de peinture bleue rehaussés à l’or aux angles et sur les côtés. L’ouvrage est en outre orné de nombreuses initiales peintes et enluminées. L’antiphonaire est conservé dans sa précieuse reliure brodée d’origine ainsi décorée : riche et large encadrement brodé au fil d’argent sur les plats, monogramme « CC » brodé au fil d’argent aux angles, armoiries au centre (non identifiées) en soie brodée, composées d’un écu coupé au 1 d’argent à un aigle, au 2 d’azur aux deux mains tenant un anneau d’argent. Rare spécimen d’antiphonaire manuscrit enluminé conservé dans sa reliure de l’époque brodée au fil d’argent et armoriée.
Réalisée vraisemblablement à Vienne à la fin du XVIIe siècle. Vienne, fin du XVIIe siècle 2 textes reliés en un volume petit in-8 de 262 pp., (1) f.bl., 300 pp., 6 gravures hors texte Plats ornés en relief d’un encadrement présentant deux masques de faunes ceints de volutes aux bouquets de fleurs et de fruits délimitant une vaste scène centrale circulaire. Sur le plat supérieur : l’amiral de la flotte autrichienne adoube le chef d’escadre en partance pour lutter contre les Turcs. Sur le plat inférieur : la scène représente deux janissaires turcs en arme, le croissant turc est visible sur le personnage de gauche. Le dos est orné d’une volute en relief composée de fleurs et de fruits ; les rabats du dos et le fermoir représentant chacun une tête de faune. Dimensions de la reliure : 170 x 100 mm.
Intéressante reliure baroque parlante de la fin du XVIIe siècle réalisée vraisemblablement à Vienne, illustrant l’actualité historique du temps. Elle provient de la collection du Docteur Lucien-Graux avec son ex-libris (Vente des 20-21 mars 1958, n°237) et recouvre un volume traitant de l’Histoire d’Abyssinie imprimé à Gottingen en 1791. L’ouvrage est par ailleurs illustré de 6 gravures hors texte. Splendide reliure en argent, réalisée vers 1690, relatant le conflit entre l’Autriche et la Turquie.
Edition ornée du portrait aux perles et collier de la Duchesse de Montpensier, dessiné par Larmessin en 1664. Paris, 1669. In-4 de (4) ff., 1 portrait et 152 pp. Maroquin olive, double encadrement de filets dorés sur les plats orné de motifs latéraux aux petits fers et d’un décor central composé d’un cœur percé d’une flèche ceint de petits fers dorés, dos à nerfs fleurdelysé, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 219 x 155 mm.
Rarissime et précieux volume consacré aux pierres précieuses et à la joaillerie et traitant des différentes pierres telles que diamant, saphir, topaze, rubis, émeraude, perles, or et argent. Sabin, 4957 ; Palau, 28.340 ; Penney, p.59 ; Goldsmith, 1921 ; Duveen, 71. L’un des ouvrages les plus intéressants concernant les pierres précieuses et la joaillerie. Cette seconde édition est plus intéressante que la première de 1661 car, elle est augmentée d'un « prix courant » pour les diamants et les perles et du chapitre « contre la fausse Pierre Philosophale et souffleurs d Alquemie » et une « Suite du chapitre de la perle » qui a trait à l'Amérique du Sud (Palau II, 194). Robert de Berquen était marchand orfèvre à Paris. « In terms of substance, this edition is considerably superior to the first; both are rare » (Sinkankas). « Svitte du chapitre de la Perle, comme elle fe pefche, & par quy, & autres chofes qui fe font paffées dans la Merique depuis l’Hiftoire de Francifque Coulombe. Vous, remarquerés Lecteur, Que les Perles que l’on voit à prefent qui font iaulnes, la nature ne les a pas créés imparfaites, comme nous les voyons, car s’il s’en voit tant rondes que autres qui font tellement iaulne que vous diriés que c’eft de l’Ambre iaulne, c’eft que deuant que les Efpagnols euffent conquis la Merique, qu’ils appellent à prefent la neufue Efpagne, il y à la riuiere de la Marguerite qui trauerfe une partie du Pays, & va rendre dans la mer, le reflus faifoit qu’il s’y pefchoit anciennement quantiré d’huitres dans cette riuiere, & les Indiens qui les pefchoient les faifoiet bouillir dans des chaudrons d’or où d’argent, car il n’y auoit point de cuiure, ny de laton, ny d’eftain, ny de plomb en ce pays là, les Efpagnols y en ont porté quantité depuis, comme des Chenets, des Chaudrons, des Chandeliers, & autres chofes de laton, les Indiens leur en donnoient le poids de l’or en efchange. Et pour ce qui eftoit de l’eftain qui eftoit en ouuraf et faits, comme Baffins, Plats Efcuelles leur en bailloient la pefanteur d’Argent ; tellement qu’en faifant cuire les fuiftres dans l’eau bouillante la chaleur leur faifoit venir cette couleur, ils les aymoient mieux de cette couleur que blanche à caufe qu’ils ont la chair grifattre, & la iaulneur de ces Perles leur faifoient paroiftre la chair plus blanche, & les Perles qui fe pefchoient anciennement dans cette riuiere eftoient plus belles que les autres ; c’eft pourquoy quant quelqu’un auoit de belle Perles à vendre il difoit elle font de la Marguerite, mais à prefent il n’y en a plus, car depuis les Efpagnols y font elle a tellement efté pefchée que l’on en a ofté la fource, & l’on à beau y traifner les grilles & des rateaux dans cette riuiere il ne s’y en trouue plus, car l’on n’oferoit ny beigner ny plonger dans icllee riuiere à caufe de la quantité de Cocodriles qui font dedans. » Belle édition dédicacée à la grande mademoiselle, duchesse de Montpensier, « seule fille de Gaston d’Orléans et de Marie de Bourbon », née en 1627. Elle est ornée de son portrait dessiné par Larmessin en 1664 rehaussé de son collier de perles. La présence peu banale sur cet ouvrage d’une reliure en maroquin, celle plus rare encore des fleurs de lys ornant le dos du volume, le cœur percé d’une flèche au centre des plats répondant à la dédicace où l’auteur supplie Mademoiselle de considérer la rareté des choses contenues dans ce livre et « le cœur de celuy qui la luy présente »…, la signature autographe du lieutenant de Police de Louis XIV, Nicolas Gabriel de La Reynie, nous permettent de considérer cet exemplaire comme un Présent de l’auteur à la Grande Mademoiselle. Provenances : La Grande Mademoiselle, Duchesse de Montpensier, née en 1627 ; Gabriel de La Reynie, premier lieutenant général de police de Paris (1625-1709) et Madame la Duchesse de Vendôme.
Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel. Paris, 1667. Soit 2 parties en 1 volume in-8 de : (8) ff., 64 pp. ; (8) ff., 176 pp., qq. taches. Veau brun de l’époque, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque présentant quelques restaurations. 178 x 111 mm.
Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel (« orfèvre ordinaire du roy »). Sinkankas 5569 ; Sabin 73297 ; Ferguson, II, 295 ; Cp. Duveen p. 516 ; Caillet 9597 ; Hoover 692; Sinkankis 5569. Divisé en deux parties, “The first part of the much esteemed and sought for work by the Parisian goldsmith is a mining and metallurgical treatise in which gold, silver, and mercury are described in respect to their mines and methods of mining, purification of ores by smelting or otherwise, and refinement of the metals. Special emphasis is laid upon the New World.... [La seconde partie] precedes the publication of the standard method of pricing as described by J. E. Tavernier, Les Six voyages, 1767, often cited as the earliest publication of the rule, and by far anticipates the similar rule published by David Jeffries in his A Treatise on Diamonds and Gems, 1750" (Sinkankis). La seconde partie présente un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude… les perles, l’agate, le jade, et les grandes pierres ornementales ; à la fin, un chapitre est consacré à l’évaluation des pierres précieuses, présentant de manière réaliste et en détail la méthode employée pour attribuer une valeur aux pierres taillées. Comme l’auteur le souligne, "The most perfect [pearls] are fished in the Persian Gulf, between the island of Hormuz & Basra, near Qatifa, Gombroon & Julfar" (p. 35). "This was long considered one of the best manuals of the gold- and silversmith's trade. Rosnel rejected the alchemists and displayed a profound knowledge of metals and alloys" (Hoover). " Pierre de Rosnel, orfèvre français, fut le joaillier en titre de Louis XIII. Dans la dernière partie du Mercure Indien il "provides a mathematical system for adjusting prices of diamonds upwards at a steepening rate with increasing weight" (Sinkankas), précédant ainsi la publication de la méthode standard de tarification décrite par Tavernier (Les Six Voyages, 1767). L’ouvrage est dédié à Le Tellier avec ses armoiries gravées sur les deux titres. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
Superbe recueil de costumes d’époque Louis XIV orné de 90 estampes en brillamment coloris de l’époque, rehaussées d’or et d’argent Paris, vers 1725.In-folio de 15 planches non numérotées, 12 planches numérotées, 48 planches non numérotées, 9 planches numérotées, 6 planches non numérotées. Marges de la 1e planche usée avec qq. déchirures et brunissures, pte. restauration à la planche de la Fille de joie turque sans manque. Veau fauve, double cadre de roulettes et fleurons dorés, large écoinçon central doré, dos lisses orné de fleurons dorés, tranches jaspées. Reliure espagnole de l’époque.360 x 232 mm.
Superbe recueil de 90 estampes à pleine page en premier tirage, entièrement enluminées à l’époque et dues essentiellement aux frères Bonnart, à Mariette et Martin Engelbrecht.« On décrit sous ce nom des recueils factices d’estampes publiées dans le dernier quart du XVIIe siècle par une famille de graveurs-marchands d’estampes.Les Bonnart, éditeurs d’estampes de modes, étaient quatre frères, fils de Henry mort vers 1682 : Nicolas, Henry, Robert et Jean-Baptiste.On ne sait pas si ces frères furent concurrents, mais la manière et le format des gravures publiées par eux ont de grandes analogies qui permirent leur réunion pour former des recueils plus ou moins importants composés d’estampes portant les signatures : Bonnart, R. B. dol. (Robert Bonnart), H.B. (Henry Bonnart), I.B.F. (Jean-Baptiste Bonnart) ; ces planches ont été publiées par cahiers ou séparément de telle façon qu’il est impossible d’en donner une nomenclature exacte, d’autant qu’on y joint habituellement d’autres estampes de même genre publiées par des graveurs-éditeurs comme I.D. de Saint-Jean (grava une centaine de planches), Nicolas Arnoult (environ 150 planches), Lepautre, Nicolas Bazin, Berey, Trouvain, P. Picart, Valleran, Leblond, Berain, Mariette, Lemoine, Chiquet, Larmessin, etc. ».« Ces réunions d’estampes ont un intérêt considérable pour la connaissance du costume et des modes sous Louis XIV ; elles représentent les grands personnages de la cour, de l’armée, de la magistrature ou de l’église.Beaucoup sont de vraies estampes de modes et peuvent être citées comme les prototypes des magnifiques suites publiées au XVIIIe siècle. »Colas, Bibliographie de costumes et de la mode, 379.Les estampes de Bonnart sont consacrées aux souveraines et princesses européennes en habits d’apparat : La Reine de France, Marie-Leczinska, la Reine, L’Infante d’Espagne, l’Impératrice d’Autriche, la grande Sultane, la Reine du Portugal, la Reine du Danemark, la Reine de Suède, la Princesse Palatine, les Duchesses de Bourbon, de Savoie, du Maine, de Lorraine, d’Orléans, de Vendôme, la Princesse de Conté, la Princesse de Galles, la Duchesse de Bavière, la Reine de Prusse, la Princesse de Galles, la Duchesse de Bavière, la Reine de Prusse, la Princesse de Moscovie…Certaines des estampes sont consacrées aux actrices du temps : Mademoiselle de Subligny, Danseuse de l’opéra, Mademoiselle des Matines, chanteuse et danseuse à l’opéra, Marinette en habit de Bradamante.Le recueil s’achève sur une série de 6 estampes d’Engelbrecht figurant divers métiers féminins : brodeuse, dentelière, couturière, tricoteuse, artiste-peintre, cuisinière.Toutes ces estampes ont été aquarellées à l’époque en brillant coloris et beaucoup sont rehaussées d’or et d’argent.À l’arrière plan des souveraines européennes se profilent des jardins à la française ou des monuments à l’antique.