Seghers 1972 14x16. 1972. Broché. 189 pages. Etat intérieur propre couverture frottée sur ses bords
Reference : 100095662
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Ensemble de 7 ouvrages réunis en 4 volumes in-8, plein cartonnage raciné de l'époque, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de veau brique et noir, tranches mouchetées rouges.
Exceptionnel recueil constitué à l'époque, des principaux écrits politiques de Joseph Mounier à la veille, pendant et au lendemain des débuts de la révolution.Juge royal à Grenoble, il provoqua la réunion à Vizille des états de Dauphiné (1788). Député du tiers, il proposa le serment du Jeu de paume (20 juin 1789). Président de l'assemblée nationale constituante, il fut un des principaux représentants du groupe des monarchiens, partisan d'une monarchie constitutionnelle à l'anglaise. Face à la tournure prise par les événements et il démissionna (le 21 novembre 1789) et s'exila. 1 & 2- Edition originale in-8° de cette source de première importance pour l'histoire du Dauphiné à la veille de la Révolution. Le procès-verbal est rédigé et signé en fin par J.-J. Mounier alors avocat à Grenoble et "Secrétaire des Etats". Il s'ouvre par la liste intégrale des membres de l'Assemblée des Trois Ordres. (Catalogue de l'histoire de France, IX, n°71. Maignien, 'Biblio. du Dauphiné pendant la Révolution', n° 291. Martin & Walter, 25372 et 25373).3- Edition originale. Mounier, au début de son ascension politique, livre son grand projet politique pour la France : abolition des privilèges provinciaux, adoption d'une constitution inspirée des institutions anglaises qui préserve la prérogative royale. L'ouvrage lui valut un très grand prestige à l'Assemblée. (Martin & Walter, 25392).4- Edition originale. Alors président de l'Assemblée et inquiet face aux dérives de la révolution, Mounier livre le programme des Monarchiens. (Martin & Walter, 25389. Monglond, I, 120).5- Edition originale en trois parties de ce témoignage sur les "cinq mois les plus importants de l'histoire de France", donné au cours des événements. Mounier le publia le 11 novembre 1789 au lendemain des journées d'Octobre 89. Il y justifie son action comme président de l'Assemblée et se défend contre les critiques. Le 15 novembre, il adressa sa lettre de démission à l'Assemblée avant de quitter clandestinement la France pour la Savoie. (Martin & Walter, 25390)6- Edition originale de cet important texte de Mounier, le premier qu'il publia après son exil et son arrivée à Genève. Il donne sa version des journées révolutionnaires des 5 et 6 octobre 1789 où le roi fut ramené de Versailles à Paris et réfute les rapports du président de la constituante Chabroud au sujet de ces événements ainsi que les analyses du duc d'Orléans et de Mirabeau. (Martin & Walter, 25387. Monglond, I, 768). 7- Edition originale que l'auteur composa depuis son exil en Suisse. "Mounier se distingue au premier plan de ces 'reconstructeurs' futurs, aussi hostiles au bon plaisir de l'absolutisme qu'à l'instabilité démagogique" (Cf. Baldensperger, 'Le mouvement des idées dans l'émigration française', p. 282 sq.). Il exprime sa déception devant la tournure prise par la révolution et soutient que les auteurs de la constitution de 1791 ne se sont pas seulement rendus coupables envers leur patrie, mais "envers le genre humain tout entier". (Martin & Walter, 25395. Monglond, II, 528).Défauts aux coins, fente en tête des mors supérieurs d'un volume, quelques auréoles pâles et quelques rousseurs éparses. Bon exemplaire, relié à l'époque.
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Paris, Esprit, avril 1970, In huit, de pp 643 à 864, broché, dos piqué et un peu abimé,
N° 391 ou n°4 de l'année 1970.
Editions du Seuil , Esprit - La Condition Humaine Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1960 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche et bleu-gris fort et grand In-8 1 vol. - 347 pages
1ere édition, 1960 Contents, Chapitres : Emmanuel Mounier, un chrétien dans le monde - Le désordre établi - La révolution nécessaire - Aspects de la révolution personnaliste et communautaire - Existentialisme et personnalisme - Le fascisme contre la personne - Le personnalisme face au marxisme - Dialogue avec les communistes - Problèmes du christianisme - L'homme et l'histoire - Présence de Mounier - Bibliographie et index - Emmanuel Mounier, né à Grenoble le 1er mai 1905, mort à Châtenay-Malabry le 22 mars 1950, est un philosophe français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France. Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place à côté de celui du mouvement l'Ordre Nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France ), il fait reparaître Esprit, mais s'en détourne à partir de 1941 et prend contact avec le mouvement de Résistance Combat, tandis que la revue est interdite en août 1941. Arrêté, il est libéré après une éprouvante grève de la faim et se réfugie dans la Drôme où se poursuit son activité intellectuelle. Après la guerre, il multiplie les voyages et les contacts. Il participe à la réconciliation franco-allemande, le vrai point de départ de la re-création de lEurope. En 1948, il crée le Comité français déchanges avec lAllemagne nouvelle. « Avec le recul, témoigne Alfred Grosser, alors jeune secrétaire général de ce comité, on saperçoit que cest ce travail déchanges qui a créé une sorte dinfrastructure humaine permanente pour les rapports franco-allemands et qui a contribué dans une large mesure à leur donner la spécificité sans laquelle la politique européenne des années 60 comme celle des années 50 ne saurait être expliquée. ». Le personnalisme, nommé aussi personnalisme communautaire, de Mounier nest ni un système ni une doctrine. Cest une « matrice philosophique », suggère Jean-Marie Domenach, ancien directeur dEsprit (décédé en 1997). Cest, propose Guy Coq, « un espace de rencontres autour de quelques points dappui, où chrétiens, musulmans, agnostiques, juifs et incroyants peuvent se retrouver dans une réflexion sur le monde que nous avons à construire ». Même si cest bien sa foi chrétienne qui linspire, il nentend pas faire uvre confessionnelle. Esprit ne sera donc pas une revue catholique, mais une revue où des croyants et des incroyants se fréquentent, discutent, sexpriment. Il veut créer une fraternité fondée sur un socle de valeurs communes et sur une méthode qui privilégie la discussion et la pluralité des points de vue. (source : Wikipedia) couverture en bon état, à peine jaunie, avec d'infimes traces de pliures aux coins des plats, elle reste en très bon état, intérieur propre, papier un peu jauni, cela reste un bon exemplaire
Economica , Publications du Centre d'Analyse Politique Comparée Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1997 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu, illustrée d'une figure en couleurs représentant le maréchal Pétain avec un drapeau français, Le don à la patrie, imagerie crée en 1940 grand In-8 1 vol. - 406 pages
1ere édition, 1997 "Contents, Chapitres : Préface et introduction - 1. Vichy et la culture : Une culture d'Etat - Culture qui roule n'amasse pas mousse - 2. Le front antipersonnaliste à Vichy : Le front humaniste chrétien fascisant - Le front commun des nationaux autoritaires - La fin du scénario non-conformiste - 3. Le non-conformisme des années 40 : Culture, religion et politique - L'ambivalence du non-conformisme - Non-conformisme et fascisme - Sources et bibliographie - Index - Emmanuel Mounier, né à Grenoble le 1er avril 1905, mort à Châtenay-Malabry le 22 mars 1950, est un philosophe français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France. - Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place à côté de celui du mouvement l'Ordre Nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France), il fait reparaître Esprit, mais s'en détourne à partir de 1941 et prend contact avec le mouvement de Résistance Combat, tandis que la revue est interdite en août 1941. Arrêté, il est libéré après une éprouvante grève de la faim et se réfugie dans la Drôme où se poursuit son activité intellectuelle. - L'historiographie française contemporaine désigne sous le nom de « non-conformistes des années 30 », en se référant à l'ouvrage éponyme de Jean-Louis Loubet del Bayle, une nébuleuse de groupes et de revues d'inspiration « personnaliste », apparue entre 1930 et 1934 et animée par de jeunes intellectuels français qui avaient la volonté de situer leur « engagement » en marge des mouvements d'idées établis. - Face à ce qu'ils percevaient comme une « crise de civilisation », ces jeunes intellectuels présentaient, malgré certaines divergences, un « front commun », en rupture avec le « désordre établi » que leur semblaient représenter les institutions capitalistes et parlementaires d'une société libérale et individualiste, dont les fondements institutionnels leur paraissaient aussi fragiles et « inhumains » que les fondements culturels en proie à un matérialisme et un nihilisme destructeurs. Refusant parallèlement les tentatives « étatistes » de réponse « totale » du communisme ou du fascisme, ils avaient l'ambition, pour remédier à cette « crise de l'homme au XXe siècle », de susciter une « révolution spirituelle », transformant simultanément les choses et les hommes, qui devait trouver son inspiration philosophique dans une conception « personnaliste » de l'homme et de ses rapports avec la nature et la société, et se traduire par la construction d'un « ordre nouveau », au-delà de l'individualisme et du collectivisme, orienté vers une organisation « fédéraliste », « personnaliste et communautaire » des rapports sociaux. Après la crise du 6 février 1934, face aux événements, les itinéraires de ces intellectuels divergeront. Pourtant leur influence ultérieure n'a pas été négligeable, même si elle s'est manifestée de manière quelque peu diffuse. Sur la lancée des débats intellectuels de l'avant guerre, certaines des expériences « communautaires » du régime de Vichy (politique de la jeunesse, Jeune France, Uriage) ; de la même manière, certains programmes de la Résistance (Combat, Défense de la France, l'OCM) ne seront pas sans voir reparaître les hommes et les idées des années 1930. Il y a lieu, toutefois, de ne pas confondre les courants d'inspiration libertaire, pour qui la communauté doit être participative et autogérée, des courants d'inspiration conservatrice qui estiment au contraire que l'autorité ne doit pas être diluée dans une participation excessive ; pour les seconds la communauté permet de donner une place à chacun, mais pas de discuter les règles, qui sont tirées de la nature humaine et / ou de la religion, comme le suggérait Charles Maurras. De même, ce n'est pas parce que Vichy a créé les retraites par répartition que le dispositif est d'essence fasciste. L'uvre sociale de Vichy était guidée par un grand souci de l'autorité et de la hiérarchie, ce qui est à l'opposé des idées libertaires. (source : Wikipedia)" infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre
Paris, Plon Nourrit et Cie, 1887, in-8, broché, 341 pages, (1) feuillet de table.
(Fesch - 812) Tout un chapitre est consacré à l’ouvrage de Mounier : "De l’influence attribuée aux philosophes, aux-maçons et aux illuminés".
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