Club francais du livre 1963 14x22. 1963. reliure editeur. 979 pages. Bon Etat intérieur propre dos de couverture insolé
Reference : 100091428
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1837 pt in-4°, 620 pp, texte sur 2 colonnes, notice sur le cardinal de Retz par A. C., notes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, titres et caissons dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Ces mémoires sont utiles pour une étude générale de la société à l'époque de la Fronde : on y verra quel faible sens moral avaient alors ceux qui luttaient contre le premier ministre, quels mobiles ambitieux et intéressés dictaient leur conduite, à quelle extrémités ils étaient capables de se porter pour satisfaire leurs désirs. Retz possède un art admirable pour composer une scène, dépeindre les personnages principaux avec leurs caractères, leurs travers, leurs passions, leurs projets. Ses mémoires sont à la fois une comédie en cent actes divers et une condamnation de la Fronde." (Bourgeois et André, II, 797).
P., Librairie Hachette et Cie, 1882, in-12, x-314 pp, 35 gravures et portraits, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), dos lég. sali, trace de mouillure ancienne au coin des premiers feuillets, sinon bon état
"Ces mémoires sont utiles pour une étude générale de la société à l'époque de la Fronde : on y verra quel faible sens moral avaient alors ceux qui luttaient contre le premier ministre, quels mobiles ambitieux et intéressés dictaient leur conduite, à quelle extrémités ils étaient capables de se porter pour satisfaire leurs désirs. Retz possède un art admirable pour composer une scène, dépeindre les personnages principaux avec leurs caractères, leurs travers, leurs passions, leurs projets. Ses mémoires sont à la fois une comédie en cent actes divers et une condamnation de la Fronde." (Bourgeois et André, II, 797).
Plon, s.d. (v. 1930), in-8°, xliv-318 pp, un portrait en frontispice, 16 gravures hors texte, imprimé sur papier alfa, broché, bon état (Coll. Les Maîtres de l'Histoire)
Paris, FURNE, LIBRAIRE-EDITEUR quai des augustin n°37, 1728-1728; in-8, XV-394-409-514-393 et 397 pages, cartonnage de l'éditeur. Les 5 volumes. État correct- reliure demi cuir coiffes du haut abimées ou manquante sur le dos du tome 2 un manque dos a nerfs reliure frottée, tranches marbrés, rousseurs - contenant ce qui s'est passe de remarquable en France pendant les dernières années du règne de Louis XIVreliure de l'époque. " Retz commença ses Mémoires en 1675 et les abandonna en 1677 ; le début a disparu, et le récit s'arrête en 1655. Voltaire a pu en dire : " Les Mémoires du cardinal de Retz sont écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie et une inégalité qui sont à l'image de sa conduite ". Guy Joli commença par servir Retz, dont il fut le secrétaire ; puis il s'en sépara pour devenir libelliste à la solde de la Cour. Fille du duc de Longueville, la duchesse de Nemours avait été entraînée malgré elle dans la Fronde ; les portraits qu'elle dresse des principaux frondeurs rivalisent avec ceux de Retz et les corrigent.".
État correct- reliure demi cuir coiffes du haut abimées ou manquante sur le dos du tome 2 un manque dos a nerfs reliure frottée, tranches marbrés, rousseurs - contenant ce qui s'est passe de remarquable en France pendant les dernières années du règne de Louis XIVreliure de l'époque. " Retz commença ses Mémoires en 1675 et les abandonna en 1677 ; le début a disparu, et le récit s'arrête en 1655. Voltaire a pu en dire : " Les Mémoires du cardinal de Retz sont écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie et une inégalité qui sont à l'image de sa conduite ". Guy Joli commença par servir Retz, dont il fut le secrétaire ; puis il s'en sépara pour devenir libelliste à la solde de la Cour. Fille du duc de Longueville, la duchesse de Nemours avait été entraînée malgré elle dans la Fronde ; les portraits qu'elle dresse des principaux frondeurs rivalisent avec ceux de Retz et les corrigent.".
Amsterdam, 1718. Trois volumes in-12 (166 x 92 mm), 2 ff. n. ch., XVIII pp., 427 pp.; 1 f. n. ch., 426 pp.; 1 f. n. ch., 408 pp. Maroquin vieux rouge, filet d’encadrement à froid, dos à nerfs avec filets à froid, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, roulette dorée sur les coupes et sur les chasses, tranches dorées sur marbrures, dos uniformément et légèrement passé, légères épidermures sur un plat, rares petites rousseurs, petite déchirure sans manque aux pages 19, 51 et 217 du tome III, feuillets intervertis dans les cahiers C à K (reliure de l’époque).
Les Mémoires d’un des plus grands conspirateurs du XVIIe siècle. Ces Mémoires furent écrits entre 1675 et 1677. «Publiés au début du XVIIIe siècle en pleine Régence, dans un climat de réaction contre le Grand Siècle, ils effraient encore l’honnête homme par le modèle d’aventurier génial qu’ils proposent à la postérité bien avant ceux de Stendhal, de Malraux, de T.E. Lawrence» (Beaumarchais, Couty & Rey, Dictionnaire des écrivains de langue française). Cette édition parut un an après l’originale, très rare, publiée à Nancy en 1717. Jean-François Paul de Gondi (Montmirail 1613-Paris 1679), cardinal de Retz, fut un brillant orateur, l’un des grands acteurs de la Fronde et l’une des meilleurs plumes de son temps. Destiné à accéder au siège archiépiscopal de Paris que son oncle occupait, il fut confié aux Jésuites du collège de Clermont où il devint un élève brillant. Il écrivit à vingt-cinq ans la Conjuration du comte Jean-Louis de Fiesque (1638), véritable épopée de la transgression qui deviendra son bréviaire de sédition. Il participa la même année à la conspiration menée par le comte de Soissons contre Richelieu. En 1643, il fut nommé coadjuteur de l’archevêque de Paris par Anne d’Autriche. En 1648, il fut au premier rang des frondeurs contre Mazarin. En 1650, il s’allia à la reine contre Condé lorsque celui-ci fut défait par Turenne et fut promu cardinal de Retz. Au retour de Mazarin, il fut désavoué et emprisonné. En 1654, il devint de droit successeur de son oncle, décédé, sur le siège archiépiscopal ; Mazarin réclama sa démission en vain. Le cardinal de Retz réussit à s’évader. Il mena une vie errante dans toute l’Europe. En 1661, il accepta de démissionner pour retourner en France et fut exilé à Commercy qu’il ne quittera guère que pour participer aux conclaves en 1662, 1665, 1668 et 1670. C’est au cours de cet exil qu’il écrivit ses Mémoires. Bel et rare exemplaire en maroquin janséniste de l’époque.