Garnier 1977 poche. 1977. Broché. 173 pages. Bon état (BE) interieur propre couverture jaunie
Reference : 100080754
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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A Genève, sans nom, 1782. 2 tomes reliés en un volume in-8°, [IV]-188; [IV]-231p. Reliures demi-basane verte, pièces de titre rouge.
Contrefaçon parue la même année que l'originale de la première partie des Confessions de Rousseau [Gagnebin 1895/7]. Bon exemplaire.
Genève, 1782 Édition originale 189mm x 133mm [2]-471-[1];[2]-279-[1]-300 pp Reliure demi basane fauve, gardes renouvelées, dos lisse orné, tranches mouchetées. Charnières et dos légèrement frottés, rousseurs éparses. Bel état général. Véritable et rarissime édition originale, dite “à gros caractères” de la première partie des Confessions (la seconde partie ne sera publiée qu'en 1789), et non la contrefaçon assez proche par sa collation qui paraîtra la même année. Elle se différencie de cette dernière à ce détail que le fleuron sur les titres au lieu d’être une branche sur le premier tome, et une urne sur le second, est une rose sur les deux. L’autre élément permettant de différencier la contrefaçon de l’originale est la collation : celle du du tome I est identique à celle de l’originale, mais le texte du tome II compte 280 + 295 pages au lieu de 279 + 300. Notre exemplaire présente bien toutes les caractéristiques de l’édition originale. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain, philosophe et musicien genevois. L'ouvrage comprend une autobiographie couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu'à 1765. Le titre des Confessions a sans doute été choisi en référence aux Confessions de saint Augustin, publiées au IVe siècle. « Les Confessions constituent le revers de la contribution morale et politique de Rousseau : la cité le cède au sujet. Et ce sujet, c’est Jean-Jacques Rousseau lui-même, l’élu, l’homme indemne qui trace son portrait : auto-défense certes, auto-critique aussi, auto-peinture à l’évidence. Les Confessions sont le relais (entre Montaigne et Proust) d’un art de se dire, de s’aiguiser au tranchant de sa preuve de vue par une contre-épreuve de parole » (Yves Peyré, En Français dans le texte). Dans ce livre, l’auteur fait sans détour l’aveu général de ses fautes, sans, d’ailleurs, en séparer l’histoire de son temps. C’est en quoi l’on pourrait les appeler des Mémoires. Mais, au fond, il aspire moins à se confesser qu’à se peindre, afin de se justifier. En se montrant à ses semblables « dans la vérité de sa nature », il pense apporter en même temps une contribution essentielle à l’histoire de l’homme. Par son naturel, Jean-Jacques s’inscrit à jamais en faux contre son époque : une époque pétrie d’artifice, qui ne cultive plus guère que le plaisir, l’ennui et la sécheresse du cœur. » « Rousseau est, comme Tacite, un très grand écrivain. Pascal excepté personne n’a laissé sur la langue une pareille empreinte » (Victor Cousin). Cette précieuse édition présente également « Les Rêveries du promeneur solitaire » en édition originale. Les 10 « Promenades » qui composent les Rêveries ont été écrites au jour le jour, sans ordre préétabli, au hasard des rencontres, des méditations, des souvenirs. On n’en finirait pas d’énumérer les œuvres où l’influence du Rousseau des Rêveries fut déterminante. C’est elle qu’on retrouve chez son disciple le plus direct, Bernardin de Saint-Pierre ; c’est elle qui détermine (ainsi que les Souffrances du jeune Werther de Goethe) Chateaubriand à écrire René. Tous les poètes romantiques français subirent l’influence de Rousseau, depuis les Méditations poétiques de Lamartine aux Feuilles d’Automne de Victor Hugo. De toutes les œuvres de Rousseau, c’est celle qui est la plus proche de nous, celle qui semble bien demeurer comme le véritable chef-d’œuvre de l’auteur.
Paris, Emile Chamontin / Coll. ''Le Livre'', 1926. Un vol. au format in-8 (232 x 166 mm) de lxiii - 205 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Tirage unique à 500 exemplaires seulement. Celui-ci comptant parmi les 450 du tirage sur vélin d'Arches. Il s'agrémente - ici en premier tirage - des jolies vignettes gravées sur bois par Alfred Latour. Lequel ''fut l'élève d'Auguste Lepère, puis conseillé par Carlègle. Dans une première période, il peignit de bons paysages, de facture impressionniste, mais la première partie de sa carrière, jusqu'à la guerre de 1940, fut presque exclusivement consacrée à la gravure, l'illustration, la typographie. Il eut également une activité importante de graphiste (ex-libris, tissus imprimés, reliures, affiches, campagnes publicitaires, etc). Après la guerre, fixé à Eygalières, il avait commencé à se consacrer entièrement à la peinture, menant le dessin de ses compositions à un degré de pureté de ligne à la limite de l'abstraction''. (in Bénézit). L'ouvrage s'ouvre sur une étude inédite de Jacques de Lacretelle intitulée Dix jours à Ermenonville. Les Rêveries du promeneur solitaire tiennent à la fois de l’autobiographie et de la réflexion philosophique: l’auteur employant très généralement la première personne du singulier et apportant par digressions quelques détails sur sa vie. Composé de dix chapitres et d'autant de promenades, celles-ci sont l'occasion pour Rousseau de réflexions sur la nature de l’Homme et son Esprit. Aussi, Rousseau, à travers cet ouvrage, présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, de l’état ataraxique, à travers un isolement relatif, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature, développée par la marche, la contemplation, l’herboristerie que Rousseau pratique. Ces Rêveries cherchent à produire chez le lecteur un sentiment d’empathie, un huis clos, qui permettrait à travers l’auteur de mieux se saisir lui-même. Mais si l’œuvre fait historiquement suite aux Confessions, il serait également réducteur de ranger les deux livres dans la même catégorie: ces dernières, également posthumes, voulaient d’abord faire la lumière sur le citoyen Rousseau et sur sa vie. Ici, il ne s’agit bien que d’une invitation au voyage... Une réflexion générale sur son mode de pensée. Mahé, Répertoire des éditions de luxe, p. 140 - Carteret V, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 175 - Bénézit VI, Dictionnaire des peintres, p. 469. Dos très légèrement ridé. Du reste, très belle condition. Exemplaire non coupé.
Edition originale, Genève, s.n. (société typographique) - 1782. - 471 pp, 279 pp, et 300 pages. Première édition séparée dite en gros caractères. Livre I à VI des confessions, suivi des rêveries du promeneur solitaire.Reliure plein veau havane de l'époque. Dos lisse orné de fleurons dorés, avec titre, auteur, et tomaisons. Dos et coiffes frottés. Coiffes entières. Quelques pages uniformément roussies. Bon état. Format in-8° (21x13).
1963 1963. Jean-Jacques Rousseau: Les Reveries du Promeneur solitaire/ Rencontre 1963
Bon état