Flammarion 1977 in4. 1977. Cartonné avec sa jaquette. 96 pages. Bon Etat intérieur propre jaquette jaunie
Reference : 100062914
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de: I/ x pp., 440 pp.; II/ (2) ff., 424 pp. ; III/ (2) ff., 395 pp., (1) f. d’errata, (4) ff. d’annonces. Demi-basane verte, dos lisses ornés du titre doré et de filets dorés figurant les nerfs. Reliure de l’époque. 201 x 126 mm.
Édition originale de cet ouvrage célèbre de Madame de Staël doté d’une grande liberté de penser, qui fit beaucoup de bruit. Vicaire, VII, 654; Bulletin Morgand et Fatout, n°5898; Clouzot, 255; Lonchamp, 117-1; Martin & Walter, 31988; Tourneux, I, 114; En Français dans le texte, 222. L’ouvrage fut publié par le fils et le gendre de Madame de Staël, le baron de Staël et le duc de Broglie, d'après le manuscrit original achevé par Mme de Staël dans les premiers jours de 1816. Un essai qui fit date: à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution française. Germaine de Staël (1766-1817) composa la presque totalité de son œuvre littéraire sur les routes d'exils répétés que lui valut son libéralisme politique et social, en particulier concernant la condition féminine. Napoléon, qu'elle admira d'abord et crut pouvoir conseiller, lui ferma à nouveau les frontières de France, en réponse aux prises de positions politiques et «féministes» de ses œuvres. Femme d'engagement, Madame de Staël, par ses écrits et les salons qu'elle tint successivement à Paris et à Coppet, sur les bords du lac de Genève, exerça une influence intellectuelle considérable non seulement sur la littérature mais aussi sur la société de son temps. Initialement, Madame de Staël entendait faire l'éloge politique de son père, le banquier Jacques Necker (1732-1804) qui avait été ministre des Finances de Louis XVI; mais, débordant son sujet originel, elle étudia la Révolution dans son ensemble, ses causes et ses conséquences - le régime napoléonien - et promut, par comparaison, le système anglais, qu'elle regardait comme le modèle de toute démocratie. Elle clôt ainsi l'ensemble de son œuvre par l'apologie du pays qu'elle admira entre tous. Le public accueillit avec enthousiasme ces Considérations, dont la diffusion excéda 50 000 exemplaires, à l'origine d'un débat très vif et de nombreuses critiques. Madame de Staël est à la mode... L’'impétueuse et turbulente Germaine en eut été, sans doute, ravie. Depuis quelques années, de nombreuses études et des rééditions, attestent ce retour de flamme. Il faut dire que, chez nos voisins de Romandie, comme, dans tous les pays, chez les spécialistes de littérature, et notamment de littérature comparée, les éludes sur Germaine de Staël née Necker, sur son entourage et sur les idées et la pensée de celle-là et de celui-ci ne se sont jamais beaucoup ralenties. Car cet écrit de Madame de Staël est une véritable «somme» — partiale, bien sûr… — de l'histoire de toute la période allant du premier ministère de Necker à l’année qui précède la mort de Germaine en 1817. C'est l'histoire de la Révolution vue au travers des idées, des pensées et de l'action. Non seulement cet écrit présente aussi la somme des espoirs et des ambitions de Madame de Staël, fille de Necker, mais aussi maîtresse de Narbonne, puis après le paroxysme révolutionnaire, celle – en titre – de Benjamin Constant, et celle plus occasionnelle, de Talleyrand: elle ne se résigna que sur le tard, lorsque Bonaparte dédaigna ses avis et que Napoléon la disgracia et la confina sur les bords du Léman, à devoir n’être plus qu’une dispensatrice lointaine de considérations élevées et à se transformer en Cassandre à l’égard de la politique du «tyran» qui incarnait la France. Au total, il faut lire cet ouvrage et le relire. Pour l’historien, il dépasse naturellement en intérêt tous les autres écrits de Madame de Staël. "Ce célèbre ouvrage fixa l'interprétation libérale de la Révolution française en dissociant 1789, pour la première fois crânement réhabilité, de 1793" (Yvert, Politique libérale, n°24). Précieux exemplaire en reliure de l’époque provenant de la «Bibliothèque du Château de Louppy», propriété de la famille de Custine de Wiltz.
STAEL, Madame la Baronne de (Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël).
Reference : 111105
Treuttel et Würtz, Editeurs, 1841, 2 volumes in-8 de 235x150 mm environ, Tome 1. faux-titre, frontispice, titre avec vignette, 425 pages, 1f. (table), - Tome 2. faux-titre, titre avec vignette, 504 pages, 1f. (table), demi maroquin à coins cerise, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré, tranches de tête dorée, gardes marbrées. Des rousseurs et mouillure très claire, petits frottements sur les coupes et le cartonnage au centre des plats, cahiers 57 (p. 457-461) et 58 (p. 449-456) inversés, infime manque de papier marbré sur le dernier plat du tome 1. Complet du frontispice de Godard, enrichi de nombreuses illustrations, vignette, lettrines et culs-de-lampe par divers artistes, gravées sur bois.
Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, est une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 18174. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Galerie Jeanne Bucher à Paris 1981, 1981. Book Condition, Etat : Bon broché In-4 1 vol. - 60 pages Contents, Chapitres : Anne de Stael : Esquisse d'un portrait - Jean-Luc Daval : Revoir Nicolas de Stael (une trentaine de pages de présentation) - 64 illustrations dont 7 en couleurs
RAY GAL
STAEL-HOLSTEIN DE LAUNEY Anne-Louise-Germaine (B.nne DE) - BAILLEUL Jacques-Charles.
Reference : (LCPCHIS-0001)
(1818)
(L'exemplaire du Vicomte de Mermet, un témoin qui servit le Roi Louis XVI et l'Empereur Napoléon, avec ses notes manuscrites) STAEL-HOLSTEIN DE LAUNEY Anne-Louise-Germaine (B.nne DE). (Paris, 1766 - Paris, 1817) "CONSIDERATIONS SUR LES PRINCIPAUX EVENEMENTS DE LA REVOLUTION FRANCOISE". 1818, Paris, Delaunay, Bossange et Masson. (avec:) BAILLEUL Jacques-Charles. (Brettelle-du-Grand-Caux, 1762 - Paris, 1843) "EXAMEN CRITIQUE DE L'OUVRAGE POSTHUME DE M.ME LA B.NNE DE STAEL". 1818, Paris, A. Bailleul. 2 Ouvrages en 5 volumes in-8° (3 tomes en 3 volumes − 2 tomes en 2 volumes) (208x134 mm) (dimensions pages 199x122 mm) I: X, 440 pp.; II: (2) ff., 424 pp.; III: (2) ff., 395 pp., (1) f. (errata); I: (2) ff., IV, 396 pp.; II: (2) ff., 484 pp. Reliure uniforme de l'époque en demi-basane havane granitée, à petits coins de vélin. Dos lisse avec décorations dorées et pièces de titre en maroquin orange et de tomaison en maroquin bleu. Tranches jaune pâle. Edition Originale posthume de l'ouvrage de M.me de Staël, publiée par les soins de son fils Auguste de Staël et de son gendre Victor de Broglie, et édition Originale du commentaire de Bailleul, un des girondins les plus modérés et, ensuite, membre de la Convention. Petits manques aux coiffes supérieures des tomes I, II des "Considérations" et du t. I de l' "Examen", petites fentes et usures à quelques mors, aux coupes et à quelques coins; petite déchirure dans la marge inférieure de la p. 7, sans atteinte au texte, et petit manque de papier dans la marge supérieure des 25 derniers ff. du t. I des "Considérations". Rousseurs et brunisseurs à quelques cahiers du vol. II de l' "Examen" seulement ; tout le reste frais et sans aucune rousseur. Séduisants exemplaires en reliure uniforme. "A la fois politique, philosophique, littéraire et critique, son oeuvre est d'une remarquable harmonie et d'une grande liberté de pensée. M.me de Staël, spectatrice d'évènements capitaux, passionnée de politique, en a amplement traité. Dans les Considérations sur la Révolution, elle donne une grande étude idéologique des années 1780 au début de la Révolution". (En Français dans le texte) Provenance: Séduisant exemplaire annoté par son premier possesseur, le Vicomte Julien-Auguste-Joseph Mermet (Quesnoy, 1772 - Paris, 1837). (Une note manuscrite indique cette appartenance) Il entre dans la cavalerie le 10 mai 1788, où il sert jusqu'en 1791 (*). Chef d'escadron au 7e régiment de hussards, Colonel du 10e hussards, puis Général de brigade en 1796. Nommé Chef d'Etat-Major du Général Hoche, il participe ensuite à la campagne d'Italie. Il se signale dans plusieurs batailles et en 1805 il est nommé Général de division, puis Baron de l'Empire. Sa bravoure est récompensée sous la première Restauration avec sa nomination comme Inspecteur général de Cavalerie et avec le titre de Chevalier de Saint-Louis (1814). Sous la seconde Restauration il est fait Vicomte (1817), devient gentilhomme du Roi (1821), Commandeur de l'Ordre de Saint-Louis (1823) et Aide de camp de Charles X (1826). - Mermet avec ses notes manuscrites témoigne de sa présence et de ce qu'il a vu directement dans les rues de Paris pendant les premières journées de la prise de la Bastille et des troubles de la Révolution: "Des que la nouvelle du départ de M. Necker fut répandue à Paris, on barricada les rues, chacun se fit garde national... Une foule innombrable d'hommes de la même opinion s'embrassoient dans les rues comme des frères, et l'armée du peuple de Paris, composée de plus de cent mille hommes, se forma dans un instant comme par miracle". "Cela est vrai, je l'ai vu". (t. I, p. 239) "Je vis le Roi arriver à Paris. J'étais auprès de la portière de sa voiture (*) de temps en temps lui parlant comme tant d'autres avec émotion, avec affection; il nous appelait ses amis... tout le monde le comblait de bénédictions... Voilà ce que j'ai vu, je ne l'oublierai jamais. Qui donc chercha à humilier cet infortuné prince? En vérité M.me de Staël devait parler avec plus de circonspection de ce qu'elle n'avait pas vu". (t. I, p. 240) - Il témoigne de la vérité de certains passages de M.me de Staël sur la période napoléonienne: "Bonaparte... fit occuper la plupart des charges de sa maison par des nobles de l'ancien régime; il flattoit ainsi la nouvelle race en la mélant avec la vieille... il aimoit les flatteries des courtisans d'autrefois... Chaque fois qu'un gentilhomme de l'ancienne cour rappelait l'étiquette du temps jadis... il était accueilli comme s'il avait fait faire des progrès au bonheur de l'espèce humaine". "Tout cela peut fort bien être: Bonaparte était assurément un très grand capitaine, un administrateur laborieux et vigilant, mais il ne savait pas tout...". (t. II, p. 332) "Bonaparte a souvent pris sa cour pour son empire". "Vrai, bien trouvé". (t. II, p. 333) - Avec ses notes, quelques fois piquantes, il modère les points de vue ou les exagérations de M.me de Staël, fille du ministre Necker: "Quand Necker fut nommé ministre, il ne restait que deux cent cinquante mille francs au trésor royal... Les fonds publics remontèrent de trente pour cent dans une matinée. Un tel effet, produit sur le crédit public par la confiance en un homme, n'a point d'exemple dans l'histoire". "Vous plaisantez mon ange. Ils remontèrent bien autrement quand Bonaparte prit les rennes du gouvernement après le 18 Brumaire". (t. I, p. 159) "Enfin M. Necker, avant de quitter sa place, se servit une dernière fois du respect qu'il inspirait...". "Enfin M. Necker, et toujours M. Necker, m'ennuie". (t. I, p. 387) (LCPCHIS-0001) (2.000,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(L'exemplaire du Vicomte de Mermet, un témoin qui servit le Roi Louis XVI et l'Empereur Napoléon, avec ses notes manuscrites) (www.cepays-ci.com)
Paris. Treuttel et Würtz. 1820-1821. 17 volumes in-8, plein maroquin rouge à longs grains légèrement frottées, un filet doré et un décor à froid en encadrement sur les plats, dos lisses passés, tranches dorées. Reliures signées P. Lalande.(2) ff. ; VIII pp. ; CCCLXXII pp. ; 106 pp. — (2) ff. ; 374 pp. — (2) ff. ; 390 pp. — (2) ff. ; 604 pp. — (2) ff. ; L pp. ; 500 pp. — (2) ff. ; 434 pp. —(2) ff. ; 375 pp. ; (1) p. bl. — (2) ff. ; 413 pp. ; (1) p. —(2) ff. ; 490 pp. ; (1) f. — (2) ff. ; 547 pp. ; (1) p. bl. — (2) ff. ; 549 pp. ; (1) p. bl. — (2) ff. ; 436 pp. — (2) ff. ; 415 pp. ; (1) p. bl.— (2) ff. ; 388 pp. — XVI pp. ; 360 pp. — (3) ff. ; III pp. ; (1) p. bl ; 360 pp. ; (1) f. — (2) ff. ; 454 pp.
Édition en partie originale, illustrée d’un portrait frontispice de l’auteur et contenant une notice sur la vie et les œuvres de Mme de Staël par Mme Necker de Saussure. Ces œuvres complètes renferment un grand nombre de morceaux inédits et des additions importantes de l’auteur. C’est le fils aîné de Mme de Staël, le baron Auguste-Louis de Staël-Holstein, qui fit paraître cette collection. Le premier tome est augmenté de deux lettres autographes in-12 signées par Mme de Staël :- la première, signée N. de Staël, datée du vendredi 2 octobre, est adressée à Vivant Denon. Elle lui propose "de vous donner à dîner avec Lord Wellington, mais le mauvais temps a tout retardé..."; elle lui propose une autre date "je vous demande d'en être - nous parlerons de l'Afrique et vous m'aiderez à me la figurer".Vivant Denon accompagna en effet Bonaparte en Egypte, puis fut nommé directeur du Musée du Louvre. - la seconde, signée Necker de Staël, datée de 1812, est adressée à un de ses ami à qui elle recommande de faire le meilleur accueil à son sécrétaire. Ex-libris Franchetti. Quelques notes manuscrites.Reliures assez frottées pour les tomes 1, 5, coins émoussés dans l’ensemble, rousseurs, quelques légères mouillures dans le tome 2, 8, 14. Pagination inversée aux pp. 187-188 au tome 5Quérard, IX, 253.