Flammarion 1977 in4. 1977. Cartonné avec sa jaquette. 96 pages. Bon Etat intérieur propre jaquette jaunie
Reference : 100062914
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Zurich, imprimerie Berichthaus, 1968. Grand in-8 broché non paginé, couverture rempliée, adresse en fac-similé autographe au premier plat, titre au dos. Second plat un peu taché. Illustré de nombreux fac-similés de lettres de l'auteur.
Tirage limité à 500 exemplaires numérotés (le nôtre numéro 261), destinés aux amis bibliophiles de Albert Reinhart et de l'imprimerie Berichthaus. Les transcriptions des lettres et les notes proviennent de l'édition publiée par Paul Uteri et Eugène Ritter sous le titre "Lettres inédites de Mme de Staël à Henri Mesiter", Paris 1903. Elles ont été corrigées d'après les lettres originales.
Plon, 1959. Petit in-8 broché, couverture imprimée en deux tons, légèrement défraîchie.
Staël Germaine de, Constant Benjamin / Isabelle Caillat et Alain Carré (interprétation):
Reference : 17782
(2013)
Autrement Dit, 2013. CD sous boîtier illustré.
Elle naît à Paris en 1766. Il naît à Lausanne en 1767. Ils se rencontrent en 1794 et ne se quitteront plus jusqu'à la mort de Germaine en 1817. Dans une admiration réciproque, la plume à la main, ils partageront et façonneront les idées littéraires, philosophiques et politiques de cette époque mouvementée que fut l'après-révolution française, la Terreur, le Directoire, l'Empire. Leur passion fut orageuse. Germaine sera pour lui cette femme exceptionnelle, modèle de l'héroïne d'Adolphe.
Coppet, Imprimerie du Courrier de la Côte, 1963. In-12 broché, couverture jaune décorée. 12 hors-texte en noir, dont 1 en frontispice.
Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de: I/ x pp., 440 pp.; II/ (2) ff., 424 pp. ; III/ (2) ff., 395 pp., (1) f. d’errata, (4) ff. d’annonces. Demi-basane verte, dos lisses ornés du titre doré et de filets dorés figurant les nerfs. Reliure de l’époque. 201 x 126 mm.
Édition originale de cet ouvrage célèbre de Madame de Staël doté d’une grande liberté de penser, qui fit beaucoup de bruit. Vicaire, VII, 654; Bulletin Morgand et Fatout, n°5898; Clouzot, 255; Lonchamp, 117-1; Martin & Walter, 31988; Tourneux, I, 114; En Français dans le texte, 222. L’ouvrage fut publié par le fils et le gendre de Madame de Staël, le baron de Staël et le duc de Broglie, d'après le manuscrit original achevé par Mme de Staël dans les premiers jours de 1816. Un essai qui fit date: à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution française. Germaine de Staël (1766-1817) composa la presque totalité de son œuvre littéraire sur les routes d'exils répétés que lui valut son libéralisme politique et social, en particulier concernant la condition féminine. Napoléon, qu'elle admira d'abord et crut pouvoir conseiller, lui ferma à nouveau les frontières de France, en réponse aux prises de positions politiques et «féministes» de ses œuvres. Femme d'engagement, Madame de Staël, par ses écrits et les salons qu'elle tint successivement à Paris et à Coppet, sur les bords du lac de Genève, exerça une influence intellectuelle considérable non seulement sur la littérature mais aussi sur la société de son temps. Initialement, Madame de Staël entendait faire l'éloge politique de son père, le banquier Jacques Necker (1732-1804) qui avait été ministre des Finances de Louis XVI; mais, débordant son sujet originel, elle étudia la Révolution dans son ensemble, ses causes et ses conséquences - le régime napoléonien - et promut, par comparaison, le système anglais, qu'elle regardait comme le modèle de toute démocratie. Elle clôt ainsi l'ensemble de son œuvre par l'apologie du pays qu'elle admira entre tous. Le public accueillit avec enthousiasme ces Considérations, dont la diffusion excéda 50 000 exemplaires, à l'origine d'un débat très vif et de nombreuses critiques. Madame de Staël est à la mode... L’'impétueuse et turbulente Germaine en eut été, sans doute, ravie. Depuis quelques années, de nombreuses études et des rééditions, attestent ce retour de flamme. Il faut dire que, chez nos voisins de Romandie, comme, dans tous les pays, chez les spécialistes de littérature, et notamment de littérature comparée, les éludes sur Germaine de Staël née Necker, sur son entourage et sur les idées et la pensée de celle-là et de celui-ci ne se sont jamais beaucoup ralenties. Car cet écrit de Madame de Staël est une véritable «somme» — partiale, bien sûr… — de l'histoire de toute la période allant du premier ministère de Necker à l’année qui précède la mort de Germaine en 1817. C'est l'histoire de la Révolution vue au travers des idées, des pensées et de l'action. Non seulement cet écrit présente aussi la somme des espoirs et des ambitions de Madame de Staël, fille de Necker, mais aussi maîtresse de Narbonne, puis après le paroxysme révolutionnaire, celle – en titre – de Benjamin Constant, et celle plus occasionnelle, de Talleyrand: elle ne se résigna que sur le tard, lorsque Bonaparte dédaigna ses avis et que Napoléon la disgracia et la confina sur les bords du Léman, à devoir n’être plus qu’une dispensatrice lointaine de considérations élevées et à se transformer en Cassandre à l’égard de la politique du «tyran» qui incarnait la France. Au total, il faut lire cet ouvrage et le relire. Pour l’historien, il dépasse naturellement en intérêt tous les autres écrits de Madame de Staël. "Ce célèbre ouvrage fixa l'interprétation libérale de la Révolution française en dissociant 1789, pour la première fois crânement réhabilité, de 1793" (Yvert, Politique libérale, n°24). Précieux exemplaire en reliure de l’époque provenant de la «Bibliothèque du Château de Louppy», propriété de la famille de Custine de Wiltz.