‎Scibona Salvatore James Henry‎
‎La fin‎

‎Christian Bourgois Editeur 2010 12x20x3cm. 2010. Broché. 435 pages. ‎

Reference : 100057395
ISBN : 2267020793


‎‎

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M. Philippe Arnaiz

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‎GOUAZÉ, Jean-Auguste ou Augustin ‎

Reference : AMO-4496

‎[MANUSCRIT AUTOGRAPHE EN PARTIE INÉDIT] Conjectures sur l'époque de la fin du monde et sur les circonsctances qui l'accompagneront. Par un Solitaire [Gouazé].‎

‎1812 [Sans lieu, i.e. Seysses, Toulouse] 1 volume in-4 (24,5 x 20,5 cm) de 348 pages chiffrées et 6 pages de table non chiffrées. Reliure pleine basane fauve de l'époque (première reliure). Usures et manques. Important manque de cuir dans la moitié supérieure du dos. Un coin sommairement anciennement réparé, roulette dorée en encadrement des plats, gardes et doublures de papier marbré. Intérieur parfait. Ecriture très lisible. Manuscrit autographe mis au propre contenant le texte définitif qui sera imprimé en 1814 sous le titre : Traité sur l'époque de la fin du monde, et sur les circonstances qui l'accompagneront, par un Solitaire (à Versailles, de l'imprimerie de J. A. Lebel) avec en plus et inédits, de la page 306 à 311, une importante Note de l'auteur, et de la page 313 à la page 348, des Observations sur le manuscrit d'un solitaire, Lettre de Mr B*** à Mr P***. ‎


‎Notre manuscrit se divise en 48 chapitres (non compris la Note de l'auteur et la Lettre de Mr. B*** à Mr. P*** contenant quelques observations sur le manuscrit d'un solitaire. L'abbé Auguste Gouazé ( ) est né à Toulouse en 1758. "Ses premières années, dès sa plus tendre enfance, furent données à la religion et à l'étude. Il chercha dans le ministère sacré du sacerdoce, un asile contre les tempêtes du monde ; mais il ne l'y trouva pas longtemps. Lui aussi eut à lutter, durant notre révolution, contre les violences que l'ennemi des hommes exerça envers les ministres de nos autels. [...] Il fut rééllement un solitaire ; car il ne se montra nulle part là où l'ambition ou le plaisir rassemblent tous les hommes. Les pauvres, les affligés parvinrent seuls jusqu'à lui ; il ne les renvoya jamais sans avoir donné des secours ou des consolations. [...] Il termina ses jours le 30 novembre 1812 à l'âge de 54 ans. [...] On dit que le principal motif des chagrins qui lui donnèrent la mort, provenait des persécutions injustes dont l'aveuglement de l'empereur Napoléon accablait le souverain pontife. Gouazé est l'auteur d'un ouvrage très curieux, intitulé : Traité sur la fin du monde et sur les circonstances qui l'accompagneront, par un solitaire, un volume in-8, imprimé à Versailles, chez Le Bel en 1814. L'éditeur de ce volume, qui ne parut qu'après la mort de l'auteur, annonça qu'il cédait, en le publiant, à la volonté de Gouazé. Celui-ci sans avoir voulu commenter l'Apocalypse, a cherché, en s'appuyant sur ce livre mystérieux, à deviner l'époque à laquelle doit arriver ce dernier jour de l'univers annoncé dans les saintes Ecritures. [...] Il y a dans ce traité je ne sais quoi de sombre, de mélancolique, et en même temps de religieux, qui jette l'âme dans un salutaire effroi [...] Selon Gouazé, le monde à peine doit avoir deux cents ans d'existence [...] (in Biographie Toulousaine, 1823) Dans la préface pour la Consommation des Siècles publiée en 1823 on lit : "Son travail manuscrit fut connu avant sa mort de quelques personnes de confiance, sous le titre de Conjectures sur la fin du monde" (notre manuscrit). Notre manuscrit est une copie autographe mise au propre additionnée d'une note que l'auteur avait cru bon d'ajouter ainsi que d'observations de quelques prélats de sa connaissance qu'il a également cru bon d'ajouter in fine, même si ses obervations, bien que n'accusant par Gouazé d'hérésie, font montre d'une certaine réticence quant à l'analyse qu'il fait de certains passages du livre de l'Apocalypse. La Note de l'Auteur ainsi que ses Observations n'ont pas été imprimées en 1814. La Note de l'Auteur est une violente critique de la révolution française et de ses suites mais surtout une attaque ciblée contre l'Empereur Napoléon Premier et le rôle infâme (selon Gouazé) que celui-ci a joué dans l'affaire de la détention du pape. La publication en 1814 (à 250 exemplaires seulement lit-on dans une notice) donna lieu à la publication de deux articles dans le Journal Ecclésiastique, se prononçant contre ce traité. Pourtant, ces deux premiers articles ayant été jugés très sévères, un troisième article fut publié qui lui rendait justice dans ses analyses eschatologiques. Gouazé dénonce un monde dépravé et impie, des chrétiens lâches et paresseux que la seule idée de la fin du monde révolte. Il détaille les signes annonciateurs du jour dernier. Il a suivi les traces d'autres annonciateurs de la fin du monde tels que Lachetardie, Pastorini, Rondet, etc. L'arrivée de l'Antéchrist était alors une préocuppation importante au sein de divers groupes de penseurs et religieux exaltés par une révolution qui les avaient laissés ahuris par tant de violence et de pertes. Selon Gouazé la fin du monde était pour l'année 1940. Il marque le début de l'apocalypse en l'année 1790. "Les jours malheureux que nous voyons s'écouler depuis vingt-deux ans (il écrit en 1812), nous avertissent que le temps de la consommation de toutes choses s'approche ... et nous savons que, d'ici à cette époque, nos maux iront toujours croissant ; s'il y a quelques intervalles, quelques moments de paix et de tranquillité, ils ne seront pas toujours de longue durée." (extrait). L'histoire de l'abbé Gouazé serait trop longue à détailler ici mais elle montre un prêtre fils de professeur de la faculté de droit de Toulouse qui fut placé à la tête du conseil de paroisse qui appartenait à Seysses. Gouazé fut arrêté pour avoir refusé de prêter serment à la nouvelle constitution française. Condamné à la déportation dans les premiers mois de 1794 il fit partie d'un convoi de 56 prêtres qui partit pour la maison d'arrêt de Bordeaux (22 nivôse an II) et devait attendre leur embarquement pour la Guyane. Mais il fut finalement libéré en juillet 1795 pour revenir exercer son ministère à Seysses le 21 septembre de l'an III. Il vécut sa captivité dans des conditions déplorables comme l'indique l'abbé Contrasty dans son ouvrage intitulé : Un Conseil de Paroisse sous le régime de la séparation de l'église et de l'état (Toulouse, imprimerie Saint-Cyprien, 1906, pp. 81 et suiv.). Voici la liste de quelques chapitres du manuscrit : le monde doit périr par le feu - le monde doit durer environ 6000 ans - les hommes seront surpris par l'arrivée du dernier jour, comme ils le furent autrefois par les eaux du déluge - quatrièmre signe : une guerre universelle - la venue de l'Antéchrist - quel sera le nom de l'Antéchrist - de l'approche du jugement dernier - etc. Malgré nos recherches nous n'avons pu trouver de modèle de l'écriture de l'abbé Gouazé (La bibliothèque municipale de Toulouse n'en possède pas), mais il ne fait aucun doute pour nous, d'après le titre de ce manuscrit et les inédits importants qu'il contient, qu'il s'agit assurément d'une copie autographe mise au propre, paginée, annotée, ne contenant que très peu de corrections ou variantes avec le texte publié en 1814. Gouazé aura copié de sa main les observations et sa note de l'auteur qui n'auront finalement pas été imprimée car alors le temps de l'Empereur n'était pas encore révolu et cela aurait été trop dangereux pour l'ami publicateur. Références : Brunet, Fous littéraires, p. 91 ; Tcherpakoff, p. 42 (pour l'édition de 1814) Provenance : de la bibliothèque de Xavier Hermé avec son ex libris (XXe s.) NDLR : Nous sommes le 31 décembre 2023 ... demain nous serons en 2024 et la fin du monde n'est pas encore advenue ... mais elle vient c'est certain ! La question étant de savoir quand ... Superbe manuscrit entre mystique et eschatologique, en partie inédit.‎

Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎MOILIN, Tony.‎

Reference : LCS-18597

‎Paris en l’an 2000. Edition originale de cette importante et rarissime utopie dans laquelle l’auteur décrit la capitale française de la fin du XXe siècle.‎

‎Précieux exemplaire de cette utopie rarissime conservée dans sa reliure de l’époque. Paris, chez l’auteur & librairie de la Renaissance, 1869. In-12 de (2) ff., 188 pp. Demi-percaline bordeaux, dos lisse. Reliure de l’époque. 176 x 108 mm. ‎


‎Edition originale de cette importante et rarissime utopie dans laquelle l’auteur décrit la capitale de la fin du XXe siècle. Les rues-galeries qu'il décrit sont largement inspirées par l'œuvre de Charles Fourier. Le Paris utopique de cet ouvrage y est détaillé en six chapitres : transformation de Paris, organisation du travail, société, instruction, gouvernement & religion et mœurs. Tony Moilin fut défenseur de la Commune de Paris. En 1869, il écrit une vision de l'avenir marquée par les influences saint-simoniennes et fouriéristes dont il est porteur. L’auteur s'affirme convaincu que "l’humanité touche à un instant suprême, instant unique de l’histoire, où vont se réaliser toutes les espérances des siècles passés [.] C est en France, c’est à Paris que doit commencer cette rénovation sociale et de là elle se propagera aux nations voisines et finira par envahir tout l’univers." Jules Antoine Moilin dit Tony Moilin est un médecin philanthrope et utopiste, mort fusillé pendant la Commune de Paris. Il est l'élève puis assistant de Claude Bernard. En 1865, il s'illustre par son dévouement au cours d'une épidémie de choléra et aussi par ses soins donnés aux pauvres dans les dispensaires de Paris. En août 1870, il comparait avec une cinquantaine d'autres accusés devant une haute cour de justice qui le condamne à cinq ans de prison pour participation à un prétendu complot contre la vie de Napoléon III. Il est libéré un mois plus tard avec la chute de l'empire. Tony Moilin habitait en 1870, 36, rue de Seine-Saint-Germain, à Paris, et s’était fait connaître à la fin de l’Empire. Professionnellement d’abord: il donnait des soins dans deux dispensaires, rue de Rivoli et rue de Seine; élève de Claude Bernard, médaillé pour son dévouement lors de l’épidémie de choléra, il avait découvert un remède contre les maux d’yeux et passait pour un médecin distingué, jouissant d’une assez grande aisance. Ses opinions socialistes n’étaient pas nées de la misère ou du spectacle de la misère; elles commencèrent à se manifester, à prendre corps peut-être, vers 1868; il donna alors tout un programme de discussions pour les Sociétés populaires: projet de Banque du peuple d’inspiration proudhonienne, à la salle Molière; d’instruction publique, à Ménilmontant - projet dont l’enseignement moderne s’écarte fort peu; discussion sur l’octroi, salle de la Reine-Blanche. Cet homme de taille élancée, aux longs cheveux bruns, au teint pâle, à la barbe blonde peu épaisse, se prodiguait sans compter malgré son air souffrant. Il jugeait le moment favorable pour bousculer la société «détestable, foncièrement détestable» (La Liquidation sociale, op. cit.) puisque fondée sur l’inégalité. La génération de 1869, «froide, résolue, calculatrice, et pourtant susceptible d’enthousiasme» doit relayer celle de 1848 et mettre fin à l’expérience manquée des dix-huit siècles de christianisme. Le système qu’il préconisait n’était pas utopique bien qu’il se bornât à énoncer des principes généraux: le capital peut subsister, les prix doivent être calculés de façon à échelonner les revenus annuels de 2400 à 12000f; l’impôt joue là un rôle régulateur. Il avait une conscience aiguë que «l’humanité touche à un instant suprême, instant unique de l’histoire, où vont se réaliser toutes les espérances des siècles passés [...] C’est en France, c’est à Paris que doit commencer cette rénovation sociale et de là elle se propagera aux nations voisines et finira par envahir tout l’univers» (Ibid.). Aux élections législatives complémentaires de novembre 1869 à Paris, il fut présenté comme candidat socialiste; au procès de Blois, on l’accusa d’avoir communiqué des formules chimiques aux révolutionnaires et il fut condamné à cinq mois de prison. Durant le Siège, il fut membre pour le VIearr. du Comité central des vingt arrondissements, et, à ce titre, fut un des signataires de l’Affiche rouge du 6janvier 1871, proclamation au peuple de Paris pour dénoncer «la trahison» du gouvernement du 4septembre et pour mettre en avant trois mots d’ordre: Réquisition générale, rationnement gratuit, attaque en masse. Elle se terminait par ces mots: «Place au peuple! Place à la Commune!» Voir Ansel. Au 18mars 1871, Tony Moilin participa à l’occupation de la mairie du VIearr. et y resta quelques jours; il était (arrêté du 21avril) chirurgien-major du bataillon de son quartier, le 193e (on lui offrit aussi le poste d’Inspecteur général des hôpitaux militaires). Le 12mai, il fut appelé à la commission communale du XIIearr. et remplacé par Henriet comme aide-major du 193e bataillon. Il trouva un refuge du 21 au 27mai, mais à cette date l’ami qui l’hébergeait, inquiet, le pria de partir; il fut dénoncé par un collègue et arrêté par le capitaine Garcin, le soir à 9 heures, qui le traduisit devant la cour martiale du Luxembourg. On lui reprocha moins ses actes - le seul grief était son appartenance très brève à la municipalité de Saint-Sulpice - que son influence politique. Il fut condamné à la peine de mort, et la seule atténuation fut un délai de quelques heures, accordé à la demande pressante de Hérisson redevenu maire du VIe: Tony Moilin put ainsi épouser sa compagne qui était enceinte. Il fut exécuté le 28 au matin, adossé au piédestal du lion qui garde à gauche l’entrée de l’avenue de l’Observatoire. On avait promis à sa veuve de lui rendre le corps, mais, pour éviter de lui conférer le prestige du martyre, il fut jeté à la fosse commune et le monument érigé à sa mémoire au cimetière Montparnasse reste vide. Précieux exemplaire de cette utopie rarissime conservée dans sa reliure de l’époque.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎RELIURE BAROQUE PARLANTE EN ARGENT.‎

Reference : LCS-17309

‎Reliure baroque parlante en argent de la fin du XVIIe siècle Reliure baroque parlante en argent. ‎

‎Réalisée vraisemblablement à Vienne à la fin du XVIIe siècle. Vienne, fin du XVIIe siècle 2 textes reliés en un volume petit in-8 de 262 pp., (1) f.bl., 300 pp., 6 gravures hors texte Plats ornés en relief d’un encadrement présentant deux masques de faunes ceints de volutes aux bouquets de fleurs et de fruits délimitant une vaste scène centrale circulaire. Sur le plat supérieur : l’amiral de la flotte autrichienne adoube le chef d’escadre en partance pour lutter contre les Turcs. Sur le plat inférieur : la scène représente deux janissaires turcs en arme, le croissant turc est visible sur le personnage de gauche. Le dos est orné d’une volute en relief composée de fleurs et de fruits ; les rabats du dos et le fermoir représentant chacun une tête de faune. Dimensions de la reliure : 170 x 100 mm.‎


‎Intéressante reliure baroque parlante de la fin du XVIIe siècle réalisée vraisemblablement à Vienne, illustrant l’actualité historique du temps. Elle provient de la collection du Docteur Lucien-Graux avec son ex-libris (Vente des 20-21 mars 1958, n°237) et recouvre un volume traitant de l’Histoire d’Abyssinie imprimé à Gottingen en 1791. L’ouvrage est par ailleurs illustré de 6 gravures hors texte. Splendide reliure en argent, réalisée vers 1690, relatant le conflit entre l’Autriche et la Turquie.‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎BOUGARD, R.‎

Reference : LCS-4074

‎Le Petit Flambeau de la mer ou le veritable guide des pilotes cotiers ; Où il est clairement enseigné la maniere de naviguer le long de toutes les Côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, de Portugal, d’Italie, de Sicile, de Malte, de Corse & de Sardaigne, & autres isles du Detroit; & des Côtes de Barbarie, depuis le Cap Bon jusqu’au Cap Verd… Le routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle‎

‎Jolie édition du “routier le plus célèbre du XVIIe siècle” (A. Charon). Exemplaire très pur conservé dans son vélin souple de l’époque. Le Havre, 1731. Au Havre de Grace, chez la veuve de Guillaume Gruchet, 1731. In-4 de (4) ff., 413 pp., bifeuillet signé “Entre C D” ajouté entre les cahiers C et D, 23 pp., nombreuses figures et cartes gravées dans le texte. Rousseurs, pages de garde couvertes d’annotations manuscrites. Relié en vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre calligraphié, quelques taches. Reliure de l’époque. 178 x 140 mm.‎


‎Jolie édition du “routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle”. (A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Frère, Manuel du bibliographe normand, 134 ; Quérard ne cite que cette édition. (I, p.447). « Le routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle fut ‘Le Petit Flambeau de la mer’ du Normand R. Bougard maitre de navire au Havre, lieutenant de vaisseau du roi. ‘Le Petit Flambeau de la mer’ connut de nombreuses éditions sans changements, douze au Havre entre 1684 et 1789, deux à Saint-Malo en 1785 et 1817 ainsi qu’une traduction anglaise avec des cartes différentes en 1801. Malgré son titre qui faisait référence aux grands atlas hollandais, ce livre était plutôt un manuel de cabotage comprenant des descriptions de côtes et des instructions succinctes pour entrer dans les ports… Ce livre servit surtout de manuel d’instruction dans les écoles d’hydrographie, ce qui explique le très grand nombre d’éditions. Dans ‘Le Petit flambeau’, Bougard décrit les côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, du Portugal et de la Méditerranée. Il s’intéresse ensuite aux côtes d’Afrique et plus particulièrement à Madère, aux Canaries et aux iles du Cap-Vert, et termine son ouvrage par une description rapide de la fin du voyage dans l’océan Indien, en utilisant des observations qu’il y aurait faites pendant un voyage en 1682 et 1683. Trois pages consacrées à Saint-Malo présentent l’état des connaissances à cette époque pour entrer dans le port ou dans la Rance. Bougard décrit quatre passes : La Conchée, la Grande et la Petite Porte, les Décollées. Il signale les balises et indique les alignements à prendre pour emprunter le bon chenal. Il termine en attirant l’attention sur le danger que représentait la pierre de Rance, à l’entrée de la rivière, et sur laquelle de nombreux navires firent naufrage. ‘Le Flambeau de la mer’ fut le manuel de navigation le plus célèbre dans les écoles d’hydrographie.»(A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Le petit flambeau sera inséré par l’imprimeur hollandais Pierre Mortier dans la Suite du Neptune français. « R. Bougard, the merchant shipmaster and author of the ‘Petit Flambeau de la mer’ (1684), was the only one to have practical experience with navigation. His piloting manual, republished fifteen times until 1817, seems to have been used heavily in the schools of hydrography. It was really a coastal trade guide for France in India.» (J. A. Wolter, Images of the world: the atlas through history, p. 122). Le présent manuel est orné de nombreuses vignettes gravées sur bois, représentant des îles, côtes et ports d'Irlande, d'Angleterre, de France, Portugal, Espagne, Italie, Sicile, Malte, Afrique et Inde. Exemplaire très pur de ce célèbre manuel de navigation, conserve dans son vélin souple de l’époque. Nos recherches nous ont permis de localiser 5 exemplaires complets de cette rare édition parmi l’ensemble des Institutions publiques du monde: Bibliothèque de Rouen, Bibliothèque Sainte-Geneviève, British Library, Staatsbibliothek Zu Berlin et National Maritime Museum, Caird Library. La présente édition manque à la B.n.F. Provenance : note manuscrite d’un ancien possesseur sur la page de garde : “ Ce livre appartient à moi Joseph Antoine Noël Garaudy, ceux qui le trouveront sont invités de le rendre à son maitre.” Note manuscrite d’un autre possesseur sur la dernière page de garde datant du XIXe siècle : “Au nom de Dieu et de la très Sainte Vierge soit commencé le journal du navire le vaisseau l’Elizabeth. Capitaine François Roubay allant à Alexandrie parti le 10 ybre 1816 de Marseille.” Ces notes donnent un caractère tout à fait personnel et émouvant au présent exemplaire, qui fut en fait utilisé par ses propriétaires lors de voyages maritimes autour du monde.‎

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‎SAMARAN, Charles‎

Reference : 63072

(1939)

‎[ Important ensemble de 23 tirés-à-part : ] Notice nécrologique sur M. Gustave Schlumberger, membre honoraire de la Société Nationale des Antiquaires de France (1844-1931) ; Société Nationale des Antiquaires de France. Discours de M. Charles Samaran, président sortant, prononcé dans la Séance du 3 janvier 1945 ; Max Prinet, Ecole Pratique des Hautes Etudes ; Mathieu Levrien, Chroniqueur de Saint-Denis à la fin du règne de Louis XI ; Un document notarié sur Joachim du Bellay ; Poésies gasconnes du XIVe siècle récemment découvertes ; Leçon d'ouverture du Corpus de Bibliographie et d'Archives de l'Histoire de France à l'Ecole des Chartes (8 novembre 1933) ; Un Français à Rome au XVe siècle. Guillaume Pérès Condomois auditeur de Rote (1420?-1500) ; Un manuscrit de Berdoues ; Le premier mariage de Beaumarchais ; Application des rayons ultra-violets au déchiffrement des passages grattés ou effacés dans les manuscrits ; Note pour servir au déchiffrement de la cursive gothique de la fin du XVe à la fin du XVIIe siècle ; La fausse "Jeanne d'Arc" du Musée de Versailles ; Une lettre inédite de Louis XI ; Philologie & Tauromachie. Les Prétendues Courses de Taureaux de Montréal-du-Gers au XVe siècle ; Les frais du procès et de l'exécution de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, décapité aux Halles en 1477 ; La Chronique Latine inédite de Jean Chartier (1422-1450) et les derniers livres du religieux de Saint-Denis ; Fragment d'une traduction en prose française du psautier composée en Angleterre au XIIe siècle ; Le centenaire de notre revue. La "Bibliothèque de l'Ecole des Chartes" depuis un siècle ; Une Summa Grammaticalis du XIIIe siècle avec gloses provençales ; En Armagnac au temps des "troubles" (1561 et 1567) ; Vocation Universitaire de Paris ; Les Etudiants de l'Université de Cahors à la fin du XVe siècle d'après un document inédit‎

‎23 brochures in-8 : ] Notice nécrologique sur M. Gustave Schlumberger, membre honoraire de la Société Nationale des Antiquaires de France (1844-1931), 1939, Extrait du Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1938, 15 pp. ; Société Nationale des Antiquaires de France. Discours de M. Charles Samaran, président sortant, prononcé dans la Séance du 3 janvier 1945, Extrait du Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1945, pp. 15-28 ; Max Prinet, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Imprimerie Administrative, Melun, 1938, 11 pp. ; Mathieu Levrien, Chroniqueur de Saint-Denis à la fin du règne de Louis XI, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1938, 7 pp. ; Un document notarié sur Joachim du Bellay, extrait des Mélanges Abel Lefranc, Librairie E. Droz, Paris, 1936, pp. 349-353 ; Poésies gasconnes du XIVe siècle récemment découvertes, Imprimerie brevetée Cocharaux, Auch, 1933, 8 pp. ; Leçon d'ouverture du Corus de Bibliographie et d'Archives de l'Histoire de France à l'Ecole des Chartes (8 novembre 1933), extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1933, 23 pp. ; Un Français à Rome au XVe siècle. Guillaume Pérès Condomois auditeur de Rote (1420?-1500), Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1932, 40 pp. ; Un manuscrit de Berdoues, Imprimerie Cocharaux, Auch, 1931, 8 pp. ; Le premier mariage de Beaumarchais. Lecture faite à l'Assemblée générale de la Société de l'Histoire de France, le 15 mai 1928, Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1929, 18 pp. ; Application des rayons ultra-violets au déchiffrement des passages grattés ou effacés dans les manuscrits, Comptes Rendus de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, Auguste Picard, Paris, 1925, 8 pp. ; Note pour servir au déchiffrement de la cursive gothique de la fin du XVe à la fin du XVIIe siècle, Librairie ancienne Honoré Champion, Edouard Champion, Paris, 1922, 14 pp. et une planche ; La fausse "Jeanne d'Arc" du Musée de Versailles, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1920, 15 pp. ; Une lettre inédite de Louis XI, Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1911, 8 pp. ; Philologie & Tauromachie. Les Prétendues Courses de Taureaux de Montréal-du-Gers au XVe siècle, Imprimerie Générale, Auch, 1911, 15 pp. ; Les frais du procès et de l'exécution de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, décapité aux Halles en 1477, Société de l'Histoire de Paris, 1926, 15 pp. ; La Chronique Latine inédite de Jean Chartier (1422-1450) et les derniers livres du religieux de Saint-Denis, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1926, 24 pp. ; Fragment d'une traduction en prose française du psautier composée en Angleterre au XIIe siècle, Romania, 1929, 161-173 pp. ; Le centenaire de notre revue. La "Bibliothèque de l'Ecole des Chartes" depuis un siècle, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1939, 24 pp. ; Une Summa Grammaticalis du XIIIe siècle avec gloses provençales, extrait de l'Archivum Latinitatis Medii Aevi Bulletin du Cange, Secrétariat Administratif de l'UAI, Bruxelles, 1961, pp. 158-224 ; En Armagnac au temps des "troubles" (1561 et 1567), Imprimerie F. Cocharaux, Auch, 1964, 20 pp. ; Vocation Universitaire de Paris, extrait de Paris fonctions d'une capitale, Hachette, Paris, pp. 82-140 ; Les Etudiants de l'Université de Cahors à la fin du XVe siècle d'après un document inédit, extrait des Annales du Midi, Imprimerie et Librairie Edouard Privat, Toulouse, 1910, 16 pp.‎


‎Rare et impressionnant ensemble, en très bel état, de 23 tirés-à-part d'articles de l'historien et archiviste gersois Charles Samaran (1879-1982). Il se rendit célèbre dès 1908 en publiant les "Diplômes originaux des Mérovingiens", qui fit la preuve de ses talents de déchiffreur. Il fut notamment professeur à l'Ecole des Chartes et directeur de la Bibliothèque de l'École des chartes (de 1935 à 1948). Bel ensemble, non séparable. ‎

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