Editions Métailié 2004 12x18x1cm. 2004. Poche. 153 pages. Très Bon Etat nom de l'ancien propriétaire au bic
Reference : 100057248
ISBN : 2864245124
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Rarissime édition originale de la traduction de l’Odyssée par Claude Boitel, la première version du texte intégral en prose française. Paris, chez la Veuve Matthieu Guillemot, au Palais en la gallerie des prisonniers, 1617. 3 parties reliées en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff. y compris le titre frontispice, 409 pp., 5 planches à pleine page, (2) ff.bl. ; II/ 150 pp., 1 planche à pleine page, (1) f.bl. ; III/ 154 pp., (4) pp. pour le privilège et la marque de l’imprimeur, 1 planche à pleine page, (2) ff.bl. Relié en vélin souple de l’époque, traces de lanières, dos lisse avec le titre manuscrit. Quelques légères taches sans gravité. Reliure de l’époque. 173 x 110 mm.
Rarissime édition originale de la traduction de l’Odyssée par Claude Boitel, la première version du texte intégral en prose française. Inconnue des bibliographes, qui ne citent que la réédition de 1619. Claude Boitel (ou Boitet de Frauville) (1570-1625), avocat au Parlement de Paris, publie pour la première fois cette traduction de l’Odyssée en 1617 en l’agrémentant de nombreuses notes imprimées en marge des pages. Il dédicace son texte à « l’Illustrissime & Reverendissime Cardinal de La Roche-Foucault, Evêque de Senlis et Conseiller du Roy ». Dès le début du XVIe siècle, les hellénistes étaient à l’œuvre en France pour nous apprendre à lire, à expliquer des livres originaux en grec. De généreux esprits conduisaient bravement la phalange studieuse ; quelques Grecs même de l’Orient avaient jeté dans Paris l’étincelle de leur enthousiasme pour l’antiquité classique. Divers érudits proposent des traductions d’Homère dès le règne de François Ier. Jehan Samxon réalise ainsi dès 1530 une traduction française de l’Iliade. Mais il faut attendre 1570 pour que Pelletier du Mans propose une première traduction partielle de l’Odyssée (livres 1 et 2). Amadis Jamyn travaille à son tour sur l’Odyssée, et sa version française des 3 premiers livres parait en 1584. Salomon Certon est finalement le premier, en 1604, à donner une traduction intégrale des 24 livres de l’Odyssée, en vers français. Claude Boitel propose enfin, en 1617, la première traduction française en prose du texte complet de l’Odyssée. L’illustration, superbe, se compose d’un frontispice gravé par Léon Gaultier, du blason du cardinal de La Roche-Foucault au verso du titre et de 7 magnifiques gravures à pleine page en premier tirage par Matheus et Léon Gaultier, ainsi que de très beaux bandeaux et lettrines gravées sur bois. Bel exemplaire d’une grande pureté, imprimé sur papier fort (épaisseur : 5 cm contre 3,5 cm pour les exemplaires ordinaires), conservé dans son vélin souple de l’époque. Localisation des exemplaires parmi les Institutions publiques françaises : Rodez, Nancy, Beaune, B.n.F.
Précieux exemplaire imprimé sur grand papier vélin, comportant les figures de Moreau avant la lettre. Paris, Imprimerie de Firmin Didot frères, 1833. 4 tomes en 4 volumes in-8 de : I/ xv pp., 376 pp., 4 planches hors texte protégées par des serpentes ; II/ (2) ff., 411 pp., 2 planches hors texte, protégées par des serpentes ; III/ (2) ff., 356 pp., 2 planches hors texte, protégées par des serpentes ; IV/ (2) ff., 444 pp., 4 planches hors texte, protégées par des serpentes. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs richement ornés, tranches peigne. Reliure de la seconde moitié du XIXe siècle. 231 x 141 mm.
Edition originale de la traduction établie par le comte de La Bédoyère. Cohen, Supp., 1100; Vicaire, III, col. 703-704. Le texte est précédé d’un avant-propos du traducteur et de l’épître dédicatoire de Fielding. L’ouvrage est illustré d’une suite de 12 jolies figures hors texte avant la lettre de Moreau le jeune gravées sur cuivre en taille-douce par de Villiers, Mariage et Simonet. Ces compositions appartiennent à la dernière manière de l’artiste. Elles furent gravées peu de temps après sa mort qui survint en 1814. Les épreuves du tirage avant la lettre avec le nom des artistes à la pointe indiquent en effet la date de 1816. Moreau le Jeune a également illustré la traduction du comte de La Bédoyère des Souffrances du jeune Werther de Gœthe, chez Pierre Didot l’aîné en 1809. Il semble que l’illustrateur et le traducteur aient entretenu des liens privilégiés comme en témoignent les nombreux dessins originaux de l’artiste présents dans les exemplaires des ouvrages traduits ou écrits par le comte de La Bédoyère et décrits par Roger Portalis. L’un des quelques exemplaires tirés sur grand papier vélin, particulièrement grand de marges (hauteur: 231 mm), comportant les figures de Moreau avant la lettre tirées sur Chine. Provenance: Charles Hayoit avec ex libris.
Précieuse édition française illustrée des Souffrances du jeune Werther. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809. In-8 de vi pp., (1) f., 234 pp. et 3 planches hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, non rogné. Reliure signée R. Wallis binder. 217 x 134 mm.
Précieuse édition française des Souffrances du jeune Werther dans une traduction nouvelle donnée par le comte de La Bédoyère. Cohen 442. Werther, ce roman dont l'influence fut si grande sur toutes les littératures européennes, parut à Leipzig en 1774 ; la première traduction française est, croyons-nous, celle de George Deyverdun (Maestricht, J.-E. Dufour, 1775 et 1776, 2 vol. in-12), puis vint celle de Seckendorf (Erlangen, 1776, in-8), suivie de près par celle d'Aubry qui, d'après Quérard, serait en grande partie l'œuvre du comte de Schmettau, (Mannheim et Paris, Pissot, 1777, in-8). D'autres traductions furent ensuite publiées par L.-C. de Salse (Basle, J. Decker, 1800, 2 vol. in-8), H. de La Bédoyère (Paris, Colnet, an XII, in-12), Sévelinges (Paris, Demonville, 1804, in-8), Allais (Paris, Dauthereau, 1827, 2 vol. in-32), Pierre Leroux (Paris, Charpentier, 1839, in-12), et Louis Énault (Paris, Hachette, 1855, in-12). En 1774 paraît à Leipzig le premier roman d’un auteur presque inconnu, âgé de 25 ans : Les Souffrances du jeune Werther. Cette œuvre rencontre en Allemagne un succès immédiat. Les revues discutent de la moralité ou de l’immoralité des deux petits volumes, les lecteurs se les arrachent, certains voient dans le destin de Werther un modèle à suivre. La célébrité de Johann Wolfgang Goethe est faite et son nom restera longtemps attaché à cet événement littéraire, au premier roman allemand qui franchit véritablement les frontières de l’Allemagne. Une première traduction française paraît en 1776. Lorsque, trente-deux ans plus tard, le 2 octobre 1808, Napoléon traversant l’Allemagne en conquérant se trouve à Erfurt, il demande à voir Goethe : c’est pour parler avec l’auteur de Werther, un livre qu’il a lu sept fois et qui l’a accompagné lors de sa campagne d’Egypte. « Le Werther est un défi au roman vertueux des Lumières. Mais son discours est avant tout une profession de foi subjectiviste : une quête du sens de la vie par une âme exigeante qui ne se contente plus des modes traditionnels de l’insertion sociale ni des conceptions en vigueur concernant le salut » (Dictionnaire des Œuvres). Les Souffrances du jeune Werther, premier roman de Goethe, connut un succès incroyable dès sa sortie, apportant ainsi du jour au lendemain une notoriété considérable dans toute l'Europe à son auteur. Cela déclencha ce qu'on appela alors la « fièvre werthérienne ». Mme de Staël écrira que « Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde... ». Goethe lui-même déclara « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même... parce qu'il est arrivé au bon moment, mais... le suicide n'est en aucun cas une solution défendue par le livre ». Le volume est orné de 3 superbes figures de Moreau gravées par de Ghendt et Simonet. « Existe sur papier vélin, avec les figures avant la lettre » mentionne Cohen, cas du présent exemplaire. Précieux exemplaire sur grand papier vélin, bien complet des 3 figures avant la lettre, conservé à toutes marges car non rogné, relié en maroquin rouge au XIXe siècle par R. Wallis.
Paris, de l'imprimerie de Monsieur, 1789. In-8 de XV-[1]-184-[4] pages, plein veau marbré brun, dos lisse orné de filets et oiseaux dorés, pièce de titre brodeaux, petite fente à un mors, coiffe inf. absente, coins frottés, petite galerie de vers dans la marge des feuillets finaux. Signature du peintre Jules Collignon, datée de 1839.
Charles-Alphonse Du Fresnoy fut un peintre, un critique d'art et un poète. Il fut l'élève de Simon Vouet, et l'ami de Pierre Mignard, avec lequel il visita l'Italie. Son ouvrage De Arte graphica, publié après sa mort eu un grand succès. Publié une première fois en 1668 par Roger de Piles, avec une traduction et des notes, il connu une deuxième traduction pas Renou (la nôtre), et un troisième en 1810 par Antoine Rabany. Le célèbre poète anglais Joseph Dryden en fit une traduction en anglais.
Paris, NRF 1931-1940, 230x140mm, broché. Exemplaires sur papier chiffon de Brugges 83/1000. Les couvertures sont en bon état, intérieur propre.
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