Leconte 1960 in8. 1960. livret broché. Bon Etat intérieur propre sans rousseurs couverture salie
Reference : 100056457
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Editions Parole et Silence, 2011, gr. in-8°, 190 pp, préface d'Alain Besançon, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'épisode micro-historique qui fait l'objet de ce livre (et que beaucoup ignorent) est la destinée de quelques paroisses catholiques qui ont fonctionné dans le "quartier spécial" de Varsovie (le mot ghetto ne figure pas dans les documents allemands) entre octobre 1939 et juillet 1942. A cette date fut déclenchée l'Aktion. c'est-à-dire la déportation de 300 000 Juifs du ghetto vers Treblinka. Comment étaient considérés ces Juifs catholiques par les Juifs demeurant "juifs" du ghetto ? Et comment les Juifs fidèles à leur identité apparaissaient-ils aux yeux des chrétiens issus de leur communauté ? Peter Demboivski creuse ces questions qui ont été pour lui difficiles à penser. difficiles à vivre, plus difficiles à raconter. Mais il a estimé que c'était un devoir pour lui de laisser ce témoignage. Plus de soixante-dix ans nous séparent de ces événements. Les relations entre le monde juif et le monde chrétien ont évolué. Cependant, le poids de ces années quarante se fait toujours sentir. En septembre 1942. les Juifs du ghetto, chrétiens ou pas, ont été déportés vers Treblinka et au printemps 1943 ceux qui restaient se sont soulevés ensemble. Presque tous sont morts. Les trois églises ont été rasées. comme l'avaient été les synagogues. Il ne resta du "quartier" qu'un vaste amas de gravats aujourd'hui déblayé et rebâti.
Plon, 1998, fort in-8°, 710 pp, 6 illustrations in-texte, 92 photographies hors texte, 3 index, 10 cartes, un glossaire, broché, couv. illustrée, tranche inf. lég. salie, bon état (Coll. Terre humaine)
Le ghetto de Varsovie, 350.000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le "Journal du ghetto", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le "Journal du ghetto" de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.
Fayard-BDIC, 2007, gr. in-8°, 334 pp, traduit du yiddish, de l'hébreu et du polonais, une photo d'Emanuel Ringelblum, qqs photos et fac-similés, un plan du ghetto, une carte, chronologie, biblio, 2 index, broché, couv. illustrée, bon état
L'abomination des camps d'extermination ne doit pas faire oublier l'autre épisode sinistre de l'histoire des Juifs de Pologne au temps de l'occupation nazie, le ghetto de Varsovie, et d'ailleurs ces deux choses sont intimement liées. Voici rassemblée et pour la première fois traduite en français une extraordinaire documentation accumulée clandestinement dans le ghetto même en 1941, 1942 et 1943 par Emanuel Ringelblum, historien de métier, et ses amis pour porter témoignage du martyre subi alors par les victimes. Enterrées pour empêcher une destruction certaine, retrouvées après guerre, plus de 6000 pièces – inscrites en 1999 au Registre de la mémoire du monde par le Comité international consultatif de l'Unesco – ont fait tout récemment l'objet d'une publication scientifique par les soins de l'Institut historique juif de Varsovie. S'y côtoient des textes officiels, des articles de la presse juive clandestine, des correspondances privées et mille autres reliques. Ces écrits, ces photographies nous procurent une information irremplaçable. A un titre ou à un autre, tous nous émeuvent au plus profond. La publication des archives est une façon de cultiver la mémoire, ce qui est indispensable, mais elle nous incite aussi à faire de l'histoire, ce qui est d'une absolue nécessité, tant il est vrai que l'évocation de la Shoah ne saurait se dispenser ni de l'une ni de l'autre.
Editions Sociales, 1955, in-12, 239 pp, traduit du polonais, 3 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état
"Malgré son titre, l'ouvrage de M. Bernard Mark se propose un but plus large que la narration de l'insurrection du ghetto de Varsovie, d'avril à juillet 1943. Certes, les combats sont racontés avec beaucoup de détails, et des cartes permettent d'en suivre le déroulement avec précision ; mais ils ne sont que l'aboutissement inéluctable de la condition faite par les nazis aux Juifs de Varsovie, conditions qui étaient – c'est une des intentions de l'auteur de le démontrer – celles de toute la Pologne. Constamment M. Bernard Mark rappelle que la même lutte était menée du côté « aryen » en même temps que du côté juif ; il affirme avec beaucoup de netteté : « L'insurrection a été partie intégrante de la lutte menée par la nation polonaise pour sa libération » ; par nation polonaise il entend essentiellement les classes populaires ; l'antisémitisme en Pologne n'aurait été que le fait des classes bourgeoises et aristocratiques, dont la « clique de Pilsudski » était la représentation la plus parfaite. La démonstration ne va pas sans ton polémique ni accent de propagande. Le parti communiste polonais est représenté comme le meneur, dès 40, de l'opposition à l'occupant. (...) Malgré ces fins de propagande (dont la dernière manifestation est une condamnation du réarmement de l'Allemagne, opéré par les mêmes forces anti-communistes qui avaient laissé écraser sans réagir le ghetto ; il n'est rien dit de l'attitude de l'armée rouge quand un peu plus tard l'occupant détruisit la ville entière de Varsovie), l'ouvrage apporte des renseignements intéressants." (Henri Michel, Annales ESC, 1956)
Coll. "L'indicible", Paris, éd. Ramsay, 2008, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple, couv. photos en noir éditeur, 280 pp., 1 plan et photos en noir, bibliographie, table des matières, L'histoire du ghetto de Varsovie occupé par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Le témoignage d'un des derniers occupant. Très bon état