Assouline 2005 in8. 2005. cartonné. 80 pages. nombreuses photographies a pleine page des plus belles poupées Barbie Bon Etat intérieur propre manque jacquette
Reference : 100054619
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Calmann-Lévy, 1984, gr. in-8°, 281 pp, traduit de l'anglais, postface de Serge Klarsfeld, 8 pl. de photos hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pour des millions de Français, le nom de Barbie évoque la torture, les exécutions, l'arrestation de Jean Moulin, la déportation des enfants juifs d'Izieu et de milliers de résistants. Mais l'extradition spectaculaire de Klaus Barbie en février 1983 a fait surgir de nouvelles interrogations : comment avait-il pu s'échapper d'Europe ? Etait-il vrai qu'il avait collaboré avec la C.I.A., les gouvernements boliviens, voire les trafiquants de cocaïne ? A l'aide de témoignages originaux et de rapports inédits, Tom Bower a reconstitué la trajectoire humaine et politique suivie par Barbie. Grâce à une enquête menée depuis plusieurs années auprès des responsables de l'époque, il nous révèle la face cachée d'un homme capable des pires crimes contre l'humanité et nous fait comprendre ce qui a pu conduire un Allemand de l'entre-deux guerres à servir tous les pouvoirs. Cet ouvrage nous permet enfin de retracer l'itinéraire de ce bourreau « ordinaire », dont la France n'est pas près d'oublier la terrible trace. — "Un producteur de la B.B.C., qui s'était déjà intéressé au cas des criminels de guerre après la fin du second conflit mondial, nous livre la patiente enquête à laquelle il s'est livré, l'an dernier, sur le cas de Klaus Barbie. Ceux qui ont eu l'occasion de rencontrer Tom Bower au moment où il mettait son travail en route et qui ont pu en suivre les progrès ont lu avec intérêt la traduction française de l'ouvrage qu'il a publié en Grande-Bretagne, car il correspond bien aux objectifs qu'il s'était primitivement fixés : réunir le plus de témoignages oraux et de renseignements de toutes sortes pour cerner le personnage du « bourreau de Lyon ». Dans l'itinéraire que Tom Bower a tracé pour le lecteur, ce qui nous frappe de prime abord c'est, bien sûr, la banalisation de la trajectoire de Barbie : rien d'une « irrésistible ascension » comme celle des grands noms du IIIe Reich ; tout au plus, la carrière d'un de ces fils de la petite bourgeoisie allemande des années 30, attiré par le nazisme triomphant et qui gravit les premiers échelons de sa carrière de fonctionnaire du S.D. en donnant toute satisfaction à ses supérieurs hiérarchiques. Les fonctions qui seront réservées à ce policier modèle, l'occupation de l'Europe venue, lui permettront de donner la mesure de ses capacités en Hollande d'abord, puis, comme il a donné satisfaction dans son poste à Amsterdam, à Dijon – promotion enviable en raison de la situation de la ville au contact de la frontière suisse, d'une part, et de la zone non occupée, de l'autre, avant 1942 –, à Lyon enfin, où il sévira jusqu'à la fin de l'occupation. Les quelque 80 pages (pp. 32-116) qui ont été consacrées au séjour de Barbie dans cette région montrent bien que l'officier S.S. n'a pas été qu'un simple exécutant, mais « la dynamo » de la machine de répression nazie (ce qui lui vaudra d'ailleurs une brillante proposition pour le grade supérieur (Hauptsturmfiïhrer, à l'automne 1944). Quelque précis, et souvent puisés à des sources nouvelles, que soient les renseignements que nous apporte ici l'auteur, il faut le confesser, ce n'est pas là que se trouve l'essentiel de l'ouvrage : les Lyonnais (pris au sens large du terme) et, plus tard, leurs autres compatriotes de l'Hexagone, ont su à quoi s'en tenir sur le comportement du personnage en région RI ; la suite de l'itinéraire est bien plus édifiante. Certes, depuis une quinzaine d'années surtout, les médias n'avaient pas ménagé les scoops sur l'homme d'affaires Altmann, citoyen respecté en Bolivie et souvent confident et conseiller tous azimuts du pouvoir alors en place. Ce qui est le plus neuf dans le livre de Bower, c'est le récit détaillé qui nous est fait du « retournement » de Barbie par les services de contre-espionnage américain et britannique à la faveur de la « guerre froide », le jeu de cache-cache mené avec les autorités françaises désireuses de mettre la main sur « le boucher de Lyon » et, quand celui-ci ne se sent plus en sûreté en Europe, la fuite en Amérique du Sud par la « route des Rats » organisée avec l'accord officiel des services américains en Autriche (pp. 117-207). Les lecteurs apprendront également avec intérêt que la grande traque, qui a finalement abouti au début de 1983, avait failli avoir un dénouement heureux dix ans plus tôt, si le gouvernement Allende n'avait pas été renversé par le coup d'État militaire (pp. 13-21). Ils trouveront sur cette chasse maints détails savoureux et significatifs qui constituent la trame de cette hisoire d'un temps encore présent. Peut-être certains feront-ils la petite bouche devant un ouvrage plus journalistique qu'à proprement parler historique. Il n'en demeure pas moins que ce livre mérite d'être lu et médité en raison de ce qu'il nous apporte en toute objectivité." (Claude Lévy, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1984)
Laffont, 1984, gr. in-8°, 311 pp, 24 pl. de photos hors texte, documents en annexes, broché, bon état
5 février 1983. Klaus Barbie est expulsé de Bolivie au terme de tractations secrètes entre les diplomates français et le gouvernement bolivien. Le chef de la section IV de la Gestapo de Lyon qui avait échappé à la justice française – notamment grâce à l'aide des services secrets américains qui l'avaient utilisé au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale – retournait sur les lieux du crime, escorté cette fois par les gendarmes venus le cueillir à Cayenne. Après une cavale de trente-deux ans en Amérique du Sud, le « boucher de Lyon » est enfin confronté à la justice. L'auteur a voulu aller plus loin que l'instruction judiciaire, forcément limitée par la loi. Son enquête en Europe et en Amérique du Sud lui a permis d'ouvrir le dossier de tous les forfaits de Barbie et pas seulement des crimes contre l'humanité qui seront jugés au procès. Rempli de révélations souvent surprenantes et illustré par de nombreuses photographies et annexes souvent inédites, Barbie est l'ouvrage le plus complet et le plus fascinant qui aura jamais été écrit sur ce « bourreau modèle ». C'est aussi une notable contribution à l'histoire contemporaine.
P., Le Carrousel-FN, 1983, gr. in-8°, 249 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, biblio, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
« La Wehrmacht, les SS, auraient-ils dû prendre le temps de créer des tribunaux d’exception, de choisir des magistrats, de nommer des jurés à chaque attentat ? Deux ans plus tard ! il n’y aurait plus eu un seul soldat allemand de vivant, en France », criaient-ils. « Et pourriez-vous nous refuser le droit de riposte ? » hurlaient les « Führer » du terrible « Amt IV » de la Sipo/SD : GES-TA-PO ! gong d’épouvante qui, pendant 4 ans, allait terrifier les trois quarts de l’Europe. QUI avait déclaré la guerre ? QUI avait signé l’armistice ? « LES JUIFS ? C’est notre affaire : à détruire. » « Ils » passaient par l’hallucinant « drill » à la prussienne des « Junkerschulen », écoles SS ; ou bien par les « Napola », les horrifiants « Ordensburgen », Châteaux de l’Ordre du Sang, issus des rêves déments de Rosenberg, un « apôtre du racisme », qui avait bien des chances lui-même d’être juif. Klaus Barbie fut l’un de ces hommes « mis en condition ». « On eût dit que quelque esprit tout-puissant habitait son âme, créant en lui une sorte de transfiguration malfaisante de sa nature propre », a dit Walter Stein, décrivant Hitler. L’image peut s’appliquer à Klaus Barbie. Nous le suivons, pas à pas, de mai 1940, de Hollande à Lyon, et à ces jours troubles – véritable acte d’accusation peut-être contre la Résistance – d’avril 1943. Le « drame de Caluire » : Hardy a-t-il trahi ? La mort de Jean Moulin désorganisera l’ensemble de la Résistance, résonances jusqu’à de Gaulle et sa Constitution – celle sous laquelle nous vivons aujourd’hui... Tout l’organigramme de la Gestapo à Paris, et dans les grandes villes de province, disséqué. Les Bureaux d’achats. Les officines françaises de la Gestapo. Enfin, les jours sauvages de « l’Epuration ». « La longue chasse » reprend. Du Lisieux du débarquement, à Augsbourg, Munich, la CIA, la DST (en 1948). Et puis la fuite. Odessa. La Paz. 20 « putsches » auxquels assistera, participera Klaus Barbie. La lente descente vers le fort de Montluc. Un procès : terrible pour la France. Pour qui sera le réquisitoire ?
Laffont, 1987, gr. in-8°, 365 pp, 24 pl. de photos hors texte, documents en annexes, index, broché, bande conservée, bon état, envoi a.s.
5 février 1983. Klaus Barbie est expulsé de Bolivie au terme de tractations secrètes entre les diplomates français et le gouvernement bolivien. Le chef de la section IV de la Gestapo de Lyon qui avait échappé à la justice française – notamment grâce à l'aide des services secrets américains qui l'avaient utilisé au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale – retournait sur les lieux du crime, escorté cette fois par les gendarmes venus le cueillir à Cayenne. Après une cavale de trente-deux ans en Amérique du Sud, le « boucher de Lyon » est enfin confronté à la justice. L'auteur a voulu aller plus loin que l'instruction judiciaire, forcément limitée par la loi. Son enquête en Europe et en Amérique du Sud lui a permis d'ouvrir le dossier de tous les forfaits de Barbie et pas seulement des crimes contre l'humanité qui seront jugés au procès. Rempli de révélations souvent surprenantes et illustré par de nombreuses photographies et annexes souvent inédites, Barbie est l'ouvrage le plus complet et le plus fascinant qui aura jamais été écrit sur ce « bourreau modèle ». C'est aussi une notable contribution à l'histoire contemporaine.
Messidor, 1987, in-8°, 200 pp, préface de Gilles Perrault, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Coll. Documents)
Gustavo Sanchez est l'ancien ministre de l'Intérieur de Bolivie.