Paris Le Cherche Midi 1993 In8 in8 broché 163pp - très bon état -
Reference : Zm14
ISBN : 2862742694
Très bon
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
7 rue Marie de Luxembourg
41100 Vendôme
France
0033 (0)6 859 610 48
Envoi dès réception et encaissement du paiement par chèque bancaire. Port en sus - Emballage gratuit. <br />Recommandé si demandé et au dessus de 40 euros d'achat. <br />L'ouvrage est disponible "dans la mesure du possible".
L’un des 50 exemplaires de l’édition originale « très recherchée » des Pensées de Joubert, imprimée par Chateaubriand, l’ami intime de l’auteur, et réservée aux proches. Paris, Imprimerie Le Normant, 1838.In-8 de 394 pp. et (1) f.bl. Relié en demi-veau bleu marine de l’époque, dos lisse orné de filets dorés.200 x 125 mm.
Edition originale, « tirée à petit nombre et de la plus grande rareté. Joubert était mort en 1824, et c’est à la demande de Mme Joubert que Chateaubriand fit un choix dans les papiers de l’auteur pour publier ce Recueil qui fut distribué à des amis. Cette première édition est très rare ». (Escoffier, Le Mouvement romantique, p. 294). « Très rare, tiré à très petit nombre (50 exemplaires ?), et très recherché. Plusieurs pensées n’ont pas été réimprimées dans les éditions suivantes » (Clouzot 161). « Tiré à un petit nombre d’exemplaires et distribué à des amis. L’éditeur est M. de Chateaubriand, auquel Mme Joubert confia, après la mort de son mari, les petits cahiers écrits au crayon sur lesquels l’auteur avait déposé ses pensées, ses maximes et ses réflexions. M. Joubert n’avait publié pendant sa vie que quelques articles non signés dans les journaux » (La Littérature française contemporaine, p. 419). « Joseph Joubert (1754-1824) sera lié avec Fontanes jusqu’à sa mort par une tendre et fidèle amitié. Pendant quelques mois, Joubert servit de secrétaire à Diderot et travailla sous sa direction à l’Essai sur la bienveillance universelle. Il connut également Restif de la Bretonne et devint l’amant de sa femme. En 1793, Joubert épousa Mlle Moreau de Bussy, et l’année suivante, rencontra Pauline de Beaumont que, quelques années plus tard, il devait faire connaître à Fontanes, et celui-ci à Chateaubriand. En 1800, c’est autour de cette jolie femme et de ces trois hommes que devait se créer un salon qui eut son heure de célébrité. C’est là que Joubert commença à exercer un véritable ascendant sur Chateaubriand à qui il servit pendant des années de mentor, l’encourageant mais le critiquant parfois âprement. Joubert fut une des rares personnes dont Chateaubriand acceptât une telle sévérité ; il profita de ses conseils et lui témoigna un attachement indéfectible. Mais Joubert, aimé et estimé des hommes les plus remarquables de son temps, resta toujours dans l’ombre et, à l’exception des quelques articles parus dans sa jeunesse, ne publia jamais rien. Il écrivait pourtant avec continuité, au jour le jour, dans de petits carnets qu’il tint avec la plus grande régularité à partir de 1786 ; ce sont ces notes menues, raffinées, pleines de sel et de suc dont Chateaubriand devait tirer le petit ouvrage intitulé ‘Recueil des pensées procurées par Chateaubriand’ paru en 1838 ». (Dictionnaire des auteurs, II, p. 665). Dans ses Portraits littéraires, Sainte-Beuve consacre un chapitre entier à l’auteur de ces Pensées : « Bien que les ‘Pensées’ de l’homme remarquable, dont le nom apparaît dans la critique pour la première fois, ne soient imprimées que pour l’œil de l’amitié, et non publiées ni mises en vente, elles sont destinées, ce me semble, à voir tellement s’élargir le cercle des amis, que le public finira par y entrer. Parlons donc de ce volume que solennise d’abord au frontispice le nom de M. de Chateaubriand éditeur, parlons-en comme s’il était déjà public : trop heureux si nous hâtions ce moment et si nous provoquions une seconde édition accessible à la juste curiosité de tous les lecteurs […]. M. Joubert a été l’ami le plus intime de M. de Fontanes et aussi de M. de Chateaubriand […] En littérature, les enthousiasmes, les passions, les jugements de M. Joubert le marquaient entre les esprits de son siècle et en vont faire un critique à part… M. Joubert est un esprit délicat avec des pointes fréquentes vers le sublime […] Sur quantité de points qui reviennent sans cesse, sur bien des thèmes éternels, on ne saurait dire mieux ni plus singulièrement que lui. » (Sainte-Beuve, Portraits littéraires, pp. 306-326). A l’époque le possesseur de cet exemplaire a fait relier à la suite les Sentiment de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ par le Chevalier de Beauterne. (Paris, chez l’auteur, 1841. In-8 de (1) f., viii pp., xix, 32, 83, 8, 4, 3, (1)). Ce même possesseur a rédigé sur la première page de garde une longue notice documentée, à la fois biographique et bibliographique sur cette rare édition des œuvres de Joubert. Plaisant exemplaire réservé à l’un des amis de l’auteur, sans rousseurs, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Provenance : ex libris de la bibliothèque de M. Elie Petit. Le seul exemplaire de cette originale de Joubert répertorié dans ABPC fut vendu 23 000 F par Sotheby’s Monaco en 1989, soit 3500 € il y a 18 ans. Parmi les bibliothèques publiques françaises, seule la B.n.F. en possède un exemplaire. OCLC n’en répertorie aucun.
A la Haye, chez Pierre Gosse, 1743. In-12 de52-[2]-[50]-266-[14]-128 pages, demi-veau moucheté, dos lisse orné de filets, roulettes et titre dorés, pièce de titre caramel, tranches jaunes mouchetées.
Belle vignette de titre, gravée. L'ouvrage s'ouvre sur "La vie de M. Pascal écrite par Mme Perier, sa soeur", suivi par "Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets, qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers" et se termine par "Discours sur les Pensées de M. Pascal, où l'on essaye de faire voir quel étoit son dessein". Le Dsicours est attribué à Du Bois de la Cour, alias Filleau de la Chaise [Barbier I, 1048]. Dos un brin frotté, nom de possesseur à la plume sur garde.
Berlin, [sans nom], 1753. In-18 de 436-22-[2] pages, plein veau moucheté beige, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Ex-libris de H. Tronchin, signature de Charles Richard Tronchin sur la page de titre, étiquette de la bibliothèque du château de Bessinge.
Septième édition en partie originale, qui a ceci de remarquable par rapport aux précédentes éditions, c'est "que les lacunes des Pensées où se trouvent des initiales ou des points sont comblées dans un petit cahier de 22 pages, placé à la fin du volume". Barbier, t.III, col. 280. On peut également préciser que c'est cette édition qui comprend le plus grand nombre de pensées: 522. Le huitième édition n'en comprendra plus que 507. "Ce petit livre contient braucoup de choses hardies pour le temps ou il a paru. La Beaumelle y tranche du grand politique; il y discute les forces, les moyens et les intérêts de toutes les puissances de l'Europe, et prononce en dix lignes sur chacune d'elles." Un passage de "Mes Pensées" ouvrit les hostilités entre Voltaire et La Beaumelle, hostilités qui durèrent jusqu'à la mort de ce dernier: " Qu’on parcoure l’histoire ancienne et moderne, on ne trouvera point d’exemple de prince qui ait donné sept mille écus de pension à un homme de lettres, à titre d’homme de lettres. Il y a eu de plus grands poètes que Voltaire. Il n’y en a jamais eu de si bien récompensés, parce que le goût ne mit jamais de bornes à ses récompenses. Le roi de Prusse comble de bienfaits les hommes à talent, précisément par les mêmes raisons qui engagent un petit prince d’Allemagne à combler de bienfaits un bouffon ou un nain. » Quérard, vol. IV, p. 331.
Précieux exemplaire imprimé sur grand papier revêtu d’une élégante reliure de l’époque. S.l., 1754. In-8 de: (2) ff., 73 pp. numérotées de 3 à 73, 30 ff. numérotés de 73 à 101 (3 ff. numérotés 101), pp. numérotées de 102 à 169, (5) pp., pp. numérotées de 171 à 206, (6) ff. Veau de l’époque, filet à froid autour des plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré, tranches rouges. Reliure de l’époque. 157 x 85 mm.
Édition originale définitive, très augmentée et très remaniée par rapport à celle de 1753, introuvable et selon Tchemerzine, « restée non décrite jusqu’à ce jour ». Tchemerzine, II, 936-935. Exposé de la doctrine des Encyclopédistes, ce traité fut publié alors que 4 volumes de l’Encyclopédie avaient déjà paru. La publication de la «Lettre sur les aveugles» en 1749 entraîne l’arrestation de Diderot et son emprisonnement au donjon de Vincennes. Remis en liberté Diderot se consacre à l’élaboration du tome premier de l’Encyclopédie dont le prospectus se répand dans le public en octobre 1750. Au début de l’année 1751 paraît la «Lettre sur les sourds et les muets». Les 2 premiers tomes de l’Encyclopédie sont publiés en juillet 1751 et janvier 1752. Un arrêt du Conseil du Roi ordonne le 7 février 1752 la suppression du Dictionnaire. Cet arrêt est tacitement rapporté grâce à l’intervention de Madame de Pompadour et de quelques ministres. C’est dans ce contexte troublé que Diderot fait paraître, sans y mettre son nom, ce nouvel ouvrage qui expose la doctrine des encyclopédistes, abonde en idées scientifiques, ingénieuses et profondes et permet à l’auteur de préciser son matérialisme. «Les Pensées sur l’interprétation de la nature» étaient, comme les «Pensées philosophiques» divisées en une cinquantaine de paragraphes, où, sous une forme claire et simple, étaient exposés les principes d’une philosophie vraiment positiviste. Répudiant les procédés de la physique rationnelle, Diderot lui opposait la méthode expérimentale et formulait quelques idées singulièrement justes sur l’évolution, l’acoustique, les atomes chimiques. Il terminait par une prière à Dieu qu’il reléguait dans une région très éloignée, incertaine même, et il penchait plutôt vers une explication matérialiste du monde éternel, où la vie ne serait qu’une qualité fortuite de la matière.» Aucune condamnation ne vint troubler la publication de l’ouvrage. «Il ne dut pas franchir la limite de ce cercle étroit de savants et de philosophes, auxquels Diderot s’adressait. Du moins il les enthousiasma. Le fond autant que la forme leur en paraissait admirable: «Il faut le lire et le relire, disait Grimm. Je dirais aux jeunes gens qui se disposent à l’étude de la philosophie naturelle: voilà votre Enchiridion; apprenez-le par cœur avant de faire un pas dans cette science.» (Belin, Le mouvement philosophique de 1748 à 1789, Paris, 1913, p. 74). Bel exemplaire de cette édition originale rare, témoignage de l’effervescence des idées au siècle des lumières, en séduisante condition d’époque.
Toutes les pensées du monde dans votre poche ![Livres Minuscules - Miniature books] - Kundig.
Reference : 14221
(1953)
1953 Genève, André Kundig imprimeur, 1953-1992, 34 vol. in-128° (38 x 27 mm), reliés en plein Skyvertex souple de couleurs différentes, titre doré au plat supérieur, de 96 pp. chacun, imprimés sur papier bible.Très bon état de lensemble.
Rare réunion de 34 titres de cette célèbre collection de livres minuscules éditée chez Kundig à Genève.Liste chronologique des titres proposés (le 1e publié en 1953, le dernier, 44e volume de la collection, publié en 1992) :1. Parole Vivante2. Goldene Worte (texte en allemand)3. Pensées grecques4. Pensées et maximes5. Pensées chinoises6. Pensées espagnoles7. Proverbes bantous8. Pensées hindoues9. Pensieri scelti (texte en italien)10. Pensées anglaises11. Pensées russes12. Pensées italiennes13. Pensées Germaniques14. Pensées suisses15. Pensées sur la gourmandise16. Pensées latines17. Pensées sur le mensonge18. Pensées japonaises19. Pensées sur le livre20. Pensées persanes21. Pensées du XVIIe siècle22. Pensées du XVIIIe siècle23. Pensées du XIXe siècle24. Pensées de Rousseau25. Pensées de Calvin26. Pensées de B. Constant27. Pensées de J.W. Goethe28. Pensées scandinaves29. Pensées sur le vin30. Pensées de V. Hugo31. Pensées slaves32. Pensées malgaches33. Pensées sur la Richesse34. Pensées sur léducation