Paris Egasse Freres 1807 In12 188 pages - Si le frontispice de desrais est bien présent , les autres gravures annoncées ne sont pas la - Demi veau - coiffes trés légerement frottées
Reference : RES7L16
Satisfaisant
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
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Paris, Egasse Frères, 1807 ; in-12, 4-XII-188 pp., broché (couverture d'attente). Nouvelle édition, précédée d'une notice sur la vie et les ouvrages de l'auteur. Entré à 19 ans dans les ordres, Henri-Joseph du Laurens, à est attribué ce texte, réussit à se faire détester des chanoines autant que des jésuites. Il quitta donc la vie monastique et publia un texte contre les jésuites, intitulé Jésuitiques puis Le Balai (1761) L'Arétin (1763) Imircé (1765) Le Compère Mathieu, ou Les Bigarrures de l'Esprit humain (1766) et La Chandelle d'Arras (1765). Dénoncé comme auteur licencieux à Mayence, il termina sa vie entre prison et couvent surveillé, et mourut en 1793. Bon état.
Paris, Egasse Frères, 1807. In/12 reliure plein veau tacheté vert et havanne, dos lisse à petits fers dorés et pièce de titre rouge, roulette dorée sur les plat, doré trois tranches, 19 planches dont un frontispice (Desrais), xij f., 185 p., 1 f.
On attribue à ce pamphlétaire de nombreux pseudonymes : Du Laurens, L’auteur du « Compère Matthieu », Brise-Crosses, Laurent d’Henriville, Modeste-Tranquille Xan-Xung, L’abbé de Saint-Albin, J.-B. Dulaurens, G. J. Laurens..Brunet 14153 précise : "les ouvrages de cet écrivain irréligieux et obscène ont été recueillies à Bruxelles en 1823". Le dictionnaire Larousse 19è fait un portrait plus nuancé de l'auteur : Né en 1719, il entre précocement dans les ordres, où fait montre d'un esprit vif mais caustique, qui le met très tôt en butte à son entourage. Le parlement de Paris ayant lancé, en 1761, le célèbre arrêt contre les jésuites, Dulaurens, depuis longtemps leur ennemi, saisit avec empressement l’occasion de se venger en composant contre eux une satire violente, sous le titre de Jésuitiques. Cependant, de crainte des poursuites, il s'enfuit en Hollande puis en Belgique en enfin Allemagne où condamné par sentence en 1767 à une prison perpétuelle et enfermé dans une maison de pauvres prêtres à Mayence. Il termina sa peine au couvent surveillé de Marienborn, où il mourut à l’âge de 74 ans. Le présent titre a été édité la première fois en 1765. Jean et Jérôme, vieux amis et musiciens ambulants, se querellent. L’échauffourée, qui ameute tout Arras, tourne au drame : Jérôme, à l’hôpital, se fait émasculer par un vilain chien. Dès lors, une Chandelle miraculeuse surgit du cerveau de la victime puis va apparaître sur Arras, portée par les mains de Marie. Cette chandelle a le pouvoir de guérir toute personne malade d’excès charnels. (Note : La légende d’une chandelle miraculeuse à Arras est avérée, mais pas pour les mêmes raisons.)
Paris Chaumerot 1807 In-12, plein maroquin citron, plats ornés d'un encadrement de trois filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos sans nerfs orné à petits fers dorés, roulette or sur les coupes; encadrements intérieurs ornés d'une roulette dorée, doublures et gardes de papier peigne, tranches marbrées, couverture imprimée.Première édition, illustrée d'un frontispice et de 18 figures hors texte gravées par Tassaert d'après Desrais.
Arras, aux dépens des moines, 1775. In-8, XVI-152p. Nouvelle édition de cet ouvrage publié la première fois en 1765 sous le titre La Chandelle d'Arras. L'abbé Dulaurens fut accusé d'avoir publié des ouvrages impies, donc celui-ci, et fut condamné à la prison à vie. Il mourut fou. La Sainte Chandelle d'Arras est un miracle qui eut lieu en 1105. Ce titre utilisé ici par Dulaurens montre bien la volonté de satire de l'auteur. La Nouvelle biographie universelle en dit : « Les ouvrages de l'abbé Dulaurens, en vers et en prose, décèlent une imagination dépravée, une prodigieuse facilité et un abus déplorable de connaissances acquises ». On dit d'ailleurs que cet ouvrage fut écrit en 15 jours. Ce curiosa sera aussi réédité vers 1880 avec un frontispice de Rops. Exemplaire enrichi de la suite de l'édition de 1807. Les 19 gravures ont été découpées au ras des cadres, coupant notamment les noms des artiste et graveur, et ont été contrecollées sur des feuillets placés en frontispice et en tête de chaque chant. Reliure signée Hardy, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné, triple filet encadrant les plats, large dentelle en bordure des contreplats, tranches dorées, papier à peine rogné. Mors fendillés, début de fente en tête du mors inférieur, feuillets avec les gravures jaunis. Rare exemplaire.