Dijon Jobard 1907 14 21,5 24 pages - broché - non coupé - Discours prononcé a la conférence des avocats de dijon en 1906- bon etat
Reference : 27Ak
Bon
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
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France
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24 juin 1833, Arras
DEGEORGE, Frédéric membre de l’académie des sciences d’Arras, il adhère à la Charbonnerie qui lui vaut une condamnation à mort en 1823. Exilé à Londres, gracié, il revient en France et fonde le journal « Le Progrès » de tendance républicaine. Apres une carrière politique chaotique et avoir été battu aux législatives de 1852, Degeorges quittera définitivement la scène politique. Intéressante lettre autographe signée adressé à Cabet alors exilé à Londres, il est question de vente d’actions des sociétés montées par Cabet, il lui demande un article de lui au sujet de l’élection de la reine d’Angleterre afin d’avoir une relation débarrassée de « tout ce fatras de cérémonies monarchiques dans les journaux anglais, et que vous m’en disiez quelques mots ». Il compte également sur un article qui apparaîtra dans son almanach. Sur la belle adresse surchargée de tampons français et anglais, Cabet a couvert les marges de rêveries énigmatiques « trop tard, solitaire, bibliothèque, fatigue physique et morale (…) »Étienne Cabet, condamné à deux ans de prison pour délie de presse c’était réfugié à Londres. Son amitié avec Degeorges date probablement de son activité à la tête de la Charbonnerie, société d’entraide secrète dont Degeorges était membre.
Barreau de Toulouse et Imprimerie Mazières & Laporte, Toulouse 1928
Un volume petit in-8° ( 14, 5 x19, 5 cm), broché, couverture semi-rigide éditeur, plats de couleur mastic avec le titre en lettres rouges sur le 1er plat.L’ouvrage compte 60 pages dont 40 consacrées au discours et 20 à des notes (sources et bibliographie).Le procès en question, jugé en 1843, concerne des trouble qui se produisirent à Toulouse , causés par une recensement d’origine fiscale.Ce recensement fut mal admis par une partie importante de la population car il concernait principalement les locataires locaux, lesquels se mirent à craindre une forte augmentation de leurs charges. Toutes sortes de troubles se produisirent alors. Il y eut des barricades, 3 Préfets se succédèrent en 20 jours, un jeune toulousain fut tué d’un coup de baïonnette et un Procureur général ne dut son salut qu’en s’enfuyant costumé en garde national.Les choses paraissaient à peu près calmées quand des troubles réapparurent en janvier 1843 , troubles que l’on mit sur le compte d’ un complot communiste. Le responsable de ces troubles fut aussitôt identifié: il s’agissait d’un peintre parisien récemment installé dans la ville, peintre qui n’avait pas caché ses sympathies pour la doctrine d’Etienne CABET, un personnages sur lequel il convient de s’arrêter. Etienne CABET (1788-1856) est considéré par les historiens du communisme et du socialisme comme le premier penseur s’étant défini comme “communiste”. MARX et ENGELS le qualifiaient plus précisément de SOCIALISTE utopique. Devenu Avocat en 1815, il participa rapidement à la vie sociale et politique de son temps. il participa en particulier à l’insurrection de 1830, fut élu député en 1831, fonda un journal d’opposition (le Populaire), condamné à la prison il préféra s’exiler en Angleterre et, en 1842, fit paraître un roman politique devenu célèbre VOYAGE EN ICARIE, où il décrit l’installation et le fonctionnement d’une communauté communiste idéale, modèle dont il s’inspirera par la suite pour créer une communauté aux ETATS-UNIS qui connaitra bien des difficultés...Mais revenons à TOULOUSE... Les événements de 1843 donnèrent lieu à une forte réaction du pouvoir. Une instruction de 6 mois eut lieu, de nombreuses perquisitions furent menées et 56 personnes soupçonnées de sympathie pour le communisme furent inquiétées.Etienne CABET vint même de PARIS pour prendre la défense des accusés (dans l’intention de se présenter comme responsable) mais on ne laissa pas parler. Mais finalement, après beaucoup d’agitation, le procès se termina par une sorte d’acquittement général. Et l’Auteur de ce discours, Gabriel MARTY, de conclure par ces mots: “Lorsqu’aujourd’hui avec un recul d’un siècle, on parcourt les documents qui s’y rapportent, on demeure étonné par la fragilité des indices que l’accusation prétendait être des preuves… En réalité il est probable que les poursuites visaient moins un complot inexistant que le communisme icarien lui-même. Ainsi, souvent, les gouvernements ont cru trouver dans les procès politiques le moyen d’atteindre les idées qui les gênent”...Exemplaire en TRES BON ETAT.
Editions Anthropos, 1970. Fort in-8. Couverture de couleur orange. LX + 603 pages. Préface par Henri Desroche. Édition en facsimilé de l'ouvrage paru en 1848. Bon état
Genève : Slatkine - Megariotis, 1977 - Réimpression en fac-similé de l'édition de Paris (Cornély, 1907) - un fort volume plein skyvertex imprimé, de 688 pages avec 12 hors-texte, un fac-similé et 2 cartes - timbre humide en page de faux-titre et en dernière garde - bel exemplaire en bon état -
Ouvrage de référence sur le socialisme expérimental aux Etats-Unis, par Jules Prudhommeaux (1869-1948), professeur d'histoire, qui se rendit notamment sur place en 1904 pour rencontrer les derniers icariens.
Edouard Cornély & Cie, éditeurs. 1907. Grand in-8° broché. XL + 688 pages. E.O. Exemplaire convenable.
L'ouvrage de référence sur Cabet. Importante bibliographie. E.O peu fréquente, ayant fait l'objet de rééditions et d'un "reprint".Scalaire, "Litt. Conj.", IV, 50.