Avec le portrait de l'auteur et celui de Pigault-Lebrun, 1 vol. in-8 reliure demi-cuir noir, dos à 5 nerfs orné, Ledoyen et Giret, Paris, 1846, 2 ff., III-292 pp. avec 2 portraits en frontispice
Reference : 66758
Fierro précise que "l'auteur fréquenta notamment le milieu théâtral à l’époque révolutionnaire et brosse des portraits d’acteurs souvent savoureux". Tulard signale notamment les portraits des écrivains Legouvé, Népomucène Lemercier ou Pigault-Lebrun. Quérard en attribue l'écriture à Horace Raisson. Hormis quelques légères rousseurs en titre et une petit tache sur un feuillet, l'exemplaire est d'une fraîcheur intérieure remarquable. Etat très satisfaisant (dos frotté en queue, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde). Tulard, 40 ; Fierro, 69 ; Quérard, Super. I, 82
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P., Ledoyen et Giret, 1846, in-8°, iii-292 pp, acec les portraits lithographiés de l'auteur et de Pigault-Lebrun, reliure demi-chagrin maroquiné bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées, rousseurs éparses, bon état. Rare
Né en novembre 1769, mort en mai 1846, Jean-Nicolas Barba est en activité comme libraire de 1790 à 1839. Originaire de Sommelan, dans l’Aisne, il s’installe à Paris en 1785, et y travaille chez un oncle assembleur d’impression. Après avoir tenté le colportage à Reims, il s’établit en 1790-1791 au Palais-Royal, galerie vitrée. Il tient boutique rue Gît-le-Cœur en 1795, mais retourne de l’autre côté de la rive droite. Il crée en 1798 un « magasin de pièces de théâtre et de romans nouveaux » près du Pont-Neuf. Le rachat de plusieurs fonds (Duchesne, Maradan...) lui permet de se spécialiser dans l’édition théâtrale. Malgré les succès, il est en faillite en septembre 1806, puis à nouveau en 1830. En 1810, à l’initiative de Napoléon, est adopté un nouveau règlement sur l’imprimerie et la librairie : une Direction générale de l’imprimerie et de la librairie ayant droit de censure est attachée au ministère de l’Intérieur. Le nombre des imprimeurs est réduit ; les imprimeurs et les libraires doivent être brevetés et assermentés. Barba reçoit un brevet de libraire le 1eroctobre 1812, qu’on lui retire le 7 août 1825 pour la publication licencieuse de L’Enfant du carnaval dont c’est la seizième édition. Il continue cependant à exercer à l’aide d’un prête-nom, et plaide trois ans avant de gagner son procès. Malheureusement son magasin brûle en 1828 dans l’incendie du Palais-Royal et la situation de son commerce s’aggrave. Il peut compter sur le duc d’Orléans, futur roi des Français, qui met à sa disposition un autre magasin, et l’aide à reconstruire. Barba obtient un nouveau brevet le 30 août 1838. Atteint de cécité, il se retire en juillet 1839, après avoir vendu la moitié de son fonds à son premier commis Christophe Tresse. Il continue cependant à exercer la librairie chez son fils Gustave Barba, rue Gît-le-Cœur,jusqu’aux alentours de 1842... Pendant quarante ans, Barba publie tout le théâtre de son époque, toutes les pièces représentées en France... — "L'auteur fréquenta le milieu théâtral à l'époque révolutionnaire et brosse des portraits d'acteurs souvent savoureux." (Fierro, 69)