édition originale, publiée avec notes et variante avec Lucien Lefort, 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin bleu, couverture conservée, Société des Textes Français Modernes, Librairie Marcel Didier, Paris, 1946, XLVII-311 pp.
Reference : 66459
Très bon état. Peu courant en relié, particulièrement dans un aussi bon état.
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Bureau de la revue. 1er-2e trim 1990. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 226 pages. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 2-Le livre
Sommaire : Peuple, plèbe, populace, idées, représentations, quotidien de l'ancien régime au temps des girondins, Propos liminaire par R. Darricau, Peuple des mots, peuple des images : les représentations du peuple de l'ancien régime a la révolution par D. Roche, Le peuple absent ou la condamnation des girondins par les montagnards par A.M. Cocula Classification Dewey : 2-Le livre
Fayard, 1998, gr. in-8°, xii-379 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Une enquête que Daniel Roche mena dans les archives notariées et qui s’attache à décrire concrètement l’évolution des conditions de vie du peuple parisien salarié, du logis au cabaret, de l’école à l’atelier. L’ouvrage s’inscrit dans une « histoire de la culture matérielle », promise à se développer tant en France que dans le monde anglophone et qui s’attache, à travers l’histoire des objets et des consommations, à marier l’histoire de la production des biens aux systèmes de valeurs et de représentations qui conditionnent leurs usages. — Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. "Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons" disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les "littérateurs", les économistes "moraux", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.
Table; l'esclavage - le servage - l’Église, la féodalité, la Royauté - Naissance de la bourgeoisie, les corps de métier - les légistes - le tiers état - les politiques, le livre des marchands - la satyre - sous Louis XIV - misère du peuple - l'armée. vol relié in8, 220x140, demi cuir, bel état intérieur, qq rousseurs, 331pp + fond catalogue. Édition Originale, rare. Paris, Librairie Germer Baillère et Cie, 1881 Émile Deschanel était un écrivain, philosophe et homme politique français du XIXe siècle. Il est principalement connu pour ses idées politiques et sociales, notamment son analyse des relations entre le peuple et la bourgeoisie. Deschanel était un ardent défenseur de la démocratie et de l'égalité sociale. Il critiquait la bourgeoisie, qu'il considérait comme une classe privilégiée qui exploitait le peuple. Dans ses écrits, il dénonçait les inégalités sociales et économiques de son époque, plaidant en faveur d'une plus grande justice sociale et d'une meilleure répartition des richesses. L'une de ses œuvres les plus connues est "Le peuple et la bourgeoisie", où il développe sa vision des rapports entre ces deux classes. Il souligne les différences de conditions de vie, de droits et d'opportunités entre le peuple et la bourgeoisie, dénonçant les privilèges et les abus de pouvoir de cette dernière. Deschanel était également un fervent républicain et participa activement à la vie politique de son époque. Il fut élu député à plusieurs reprises et occupa des postes ministériels. Il s'efforçait de promouvoir des réformes sociales et politiques pour améliorer la condition du peuple et réduire les disparités sociales. Son œuvre et ses idées ont contribué aux débats politiques et sociaux de l'époque, et il est souvent considéré comme un précurseur du socialisme en France. Les idées de Deschanel ont continué à influencer les penseurs et les mouvements sociaux qui ont suivi, contribuant ainsi à la réflexion sur les inégalités et la justice sociale. ref/163
Hachette, 1913, in-12, xii-224 pp, nouvelle édition, biblio, reliure toile rouge, dos lisse avec titres dorés, dos uniformément passé, bon état
"Le mouvement le plus important pour un « théâtre du peuple » se dessine, dans les années 1890, dans une optique opposée à celle qui a les faveurs des gouvernants républicains. Dans le contexte nouveau d’un champ littéraire constitué, il réunit des intellectuels critiques qui veulent conjuguer renouvellement du public et renouvellement de l’art, et qui s’élèvent autant contre les tentatives de vulgarisation de la culture classique que contre le théâtre bourgeois lui-même. L’ouvrage de Romain Rolland, “Le Théâtre du peuple”, qui paraît en 1903, est le principal manifeste de ce mouvement. La plus grande part de cet essai consiste en un examen critique du « théâtre du passé » qui vise à en sélectionner les éléments susceptibles d’intéresser encore le peuple du jeune XXe siècle. Même si l’écrivain rend hommage à quelques grandes figures, peu de pièces et peu d’auteurs survivent à son tri implacable ; le drame romantique français est quant à lui sévèrement rejeté et même considéré comme « un danger pour le théâtre populaire », car il « séduit » le peuple alors qu’il « n’a ni vérité ni honnêteté ». Lorsqu’ensuite, Romain Rolland en vient à évoquer les véritables « précurseurs du théâtre du peuple », il retient d’abord, pour leurs écrits théoriques, des auteurs comme Diderot et Mercier, et accorde la plus grande importance à la Révolution française. Du XIXe siècle français, il ne garde que Michelet car « c’est de [sa] main que l’idéal artistique de la Révolution et des penseurs du XVIIIe siècle est parvenu jusqu’à ceux d’entre nous qui ont entrepris de fonder le Théâtre du Peuple »..." (Gilles Malandain, Quel théâtre pour la République ?, 2001)
Bureau de la revue. 3e-4e trim 1990. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 227 à 396. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 2-Le livre
Sommaire : La constitutionnalisation de la notion de peuple par J.P. Duprat, Le peuple dans le Moniteur universel (1789-1799) : concept et role par S. Tucoo-Chala, Les notions de peuple et de populace dans la théorie dramatique allemande du XVIIIe siècle par R. Krebs, Le peuple dans les tragédies de Marie Joseph Chénier par C. Mazouer Classification Dewey : 2-Le livre