édition critique avec introduction et commentaire par Albert Cahen, 2 vol. in-12 reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, couvertures conservées, Société des Textes Français Modernes, Librairie E. Droz, Paris, 1932 et 1937, XLV-238 pp. et 109 pp.
Reference : 66444
Très bel exemplaire (quelques pages encore non-coupées, excellent état par ailleurs) de ces deux volumes assortis. Peu courant en relié, particulièrement dans un aussi bon état.
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Reference : LCS-18407
Précieux exemplaire conservé dans son vélin de l’époque provenant de l’illustre bibliothèque Guy Pellion. Paris, Claude Barbin 1667. -[Suivi de] : Satires du Sieur D. Quatriesme édition. Paris, Billaine, Thierry, Léonard, Barbin, 1668. Ensemble deux ouvrages reliés en 1 volume in-12 de: I/ (6) ff. titre compris, 71 pp.; II/ (1) f. de titre, 14 pp., (1) f. d’extrait du privilège, (2) ff. bl. Qq. ff. brunis. Plein vélin de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 140 x 84 mm.
Très rare «édition originale de la Satire VIII petit format» de Boileau, parue simultanément avec l’in-4. Tchemerzine, i, 736. En-tête du volume fut reliée à l’époque la seconde édition des Satires I à VII, «plus rare que l’originale, avec les mêmes pièces et les mêmes caractères, «le Discours au Roy » est placé au commencement tel qu'il le sera dans les éditions ultérieures. L'avis au lecteur est considérablement augmenté. » Tchemerzine, I, 734. D’après Le Petit, l’édition originale de la Satire VIII se trouve souvent reliée à la suite de la 2e édition des satires. «Par les dates, 1636-1711, Boileau-Despréaux est bien l’homme du Grand siècle. Mais, dès 1660, il se découvre satirique. Peindre les embarras de Paris, railler des provinciaux ridicules, donner des coups de griffes à Chapelain, à Quinault, ne lui suffisent bientôt plus; et le voilà qui s'attaque aux financiers prévaricateurs, à l'indécence de certaines « preuves » judiciaires, aux mœurs fâcheuses importées d'Italie... Ce fut un beau tapage : injures, menaces, dénonciations calomnieuses tombaient sur ce « jeune fou » dont quelques-uns faisaient un criminel d'État. Comme il est naturel, les mauvais poètes furent les plus ardents aux représailles, ayant été plus vivement étrillés que personne. Ces colères divertirent l'agresseur, ces menaces lui firent lever les épaules, ces injures le firent se redresser. Fier de son désintéressement et de son indépendance, sûr de son droit, il se plaça, lui et son œuvre, sous l'égide d'un roi qui acceptait qu'un hommage ne fût pas une flagornerie, qui se félicitait qu'une louange n'aboutît pas nécessairement à une sollicitation. (Discours au Roi, 1665.) Deux ans plus tard, dans cette Satire qui est un chef-d’œuvre d'esprit allègre, ingénieux, vigoureux aussi et digne, il établissait solidement la légitimité de la Satire littéraire et le caractère d'utilité publique de son entreprise. En dénonçant de faux mérites, en démolissant des réputations usurpées, il sauvait le goût français et dégageait la place où les vrais poètes édifieraient leurs chefs-d'œuvre.» «Les satires, parce qu'elles reposent sur l'observation de la vie et des mœurs de la bourgeoisie du temps, ne manquent pas de vie, ni de justesse. Sans doute, Boileau peut être un réaliste fort spirituel dans «Le Repas ridicule » (Satire III) et dans «Les embarras de Paris (Satire VI). Mais c'est dans les satires (II, VII) qu'il nous apparaît dans son véritable rôle ; c'est par elles que nous pouvons saisir comment il a pu assainir le monde littéraire de son temps. Les traits contre les mauvais poètes ne manquent pas et Boileau revient avec acharnement sur les noms détestés de Chapelain, de Coras, de Pradon, de Scudéry, de Cotin, il les attaque de front : il les couvre de ridicule, le plus souvent en leur faisant des louanges si énormes qu'elles provoquent irrésistiblement le rire. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque les mêmes gens qui applaudissaient à Corneille ou aux Provinciales étaient loin de demeurer insensibles aux fades madrigaux des précieux, aux interminables romans de Mlle de Scudéry, aux poèmes épiques des Chapelain et consorts. Ces plats auteurs non seulement avaient leur public, mais ils étaient appuyés par les libraires, les grands seigneurs, l'Académie et il y avait quelque courage à s'attaquer à eux. » « Fort heureusement pour Boileau et les écrivains dont il se faisait le thuriféraire, ils trouvèrent un protecteur, et quel protecteur, dans la personne de Louis XIV. C'est le roi qui fit de Boileau et de Racine ses historiographes. » Précieux exemplaire de premier tirage, avant les cartons des vers 5 et 6 page61, conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque; provenant de l’illustre bibliothèque littéraire Guy Pellion avec ex-libris gravé. La garde du volume porte cette note calligraphiée au XIXe siècle à l’encre brune: «Seconde édition originale des sept premières satyres, bien plus rare que la première. La seconde partie de cet exemplaire renferme l’édition originale de la satyre viii».
A Paris, chez Guillaume de Luyne, 1658 [1653 sur la page de titre gravée]. Un fort vol. au format gd in-12 (183 x 120 mm) de 8 ff. n.fol., 2 x 272 pp., [185] pp. de Remarques et 11 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de points dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur une délicate page de titre à décor allégorique gravée. Seconde édition de l'estimée traduction de Michel de Marolles. Texte en latin en regard. On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voires même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituere un modèle au xviiesiècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles émoussés. Coiffes élimées ou arasées. Légers frottements épars affectant par ailleurs la reliure. Auréole claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition intérieure.
Reference : bd-18024aec14bcf7a8
Prince A.D. Cantemir Selected Satires. 1914./Knyaz A.D.Kantemir Izbrannye satiry. 1914 god. 1914. Second edition. Russian Classroom Library, edited by A.N. Chudinov. Handbook for the Study of Russian Literature. Issue XXI. Selected satires. Satires I, II, IX with notes -Explanatory articles. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-18024aec14bcf7a8.
Reference : alb56ae9077531c8ccb
Black Sacha. Satires. Book One. Satires and Lyrics. Book Two. In Russian (ask us if in doubt)/Chernyy Sasha. Satiry. Kniga pervaya. Satiry i lirika. Kniga vtoraya.St. Petersburg. Rosewood. 1913. 231 and 244s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb56ae9077531c8ccb
Paris M. Lambert & F.J. Baudoin 1782 2 8° Demi-basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons 575 en 2 volumes, pagination continue M. Lambert & F.J. Baudoin, Paris, 1782. Deux volumes reliés demi basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons, 575 pages en pagination continue sur les deux volumes. Texte original en latin et traduction française en regard. Juvénal (en latin Decimus Iunius Iuvenalis) est un poète satirique romain de la fin du ier siècle et du début du iie siècle. Il est l'auteur de seize uvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires.Après un oubli de deux siècles, Juvénal a été très lu dès l'Antiquité tardive et au Moyen Âge il existerait près de 500 manuscrits médiévaux des Satires. Sa vie est cependant très mal connue. Les biographes en sont réduits à des conjectures qui s'inspirent des événements, peut-être réels pour certains d'entre eux, dont il fait état dans les Satires.
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