1 vol. in-8 reliure postérieure demi-chagrin maroquiné à coins brun, dos à 5 nerfs dorés orné, filet doré en mors et coins, tête dorée, reliure signée de Jean Duval, E. Dentu, Paris, 1874, 1 f., VIII-354 pp. et 1 f. n. ch.
Reference : 58801
Rare exemplaire de l'édition originale. L'ouvrage avait été tiré à 2200 exemplaires, dont 480 furent détruits chez le brocheur, suite aux poursuites du parquet de la Seine. Le relieur a inséré dans cet exemplaire de l'édition originale le frontispice par Félicien-Rops tirée de l'édition Lemerre et une eau-forte érotique plus ancienne (signée "F L" ?). Etat satisfaisant (accroc avec petit mq. en coiffe sup., accroc restauré en coin du feuillet de dédicace, notices en seconde garde, bon état par ailleurs). "Ouvrage fort rare et très recherché" Carteret, I, 110-112 ; Vicaire, I, 305
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Recueil de Nouvelles. Le rideau cramoisi - Le plus bel amour de don Juan - Le bonheur dans le crime - Le dessous de cartes d'une partie de whist - A un dîner d'athées - La vengeance d'une femme.Précieuse Édition originale très recherchée de l'un des plus célèbres ouvrages du sulfureux Barbey d'Aurevilly. La véritable édition originale des Diaboliques condamnée par la justice.Paris, E. Dentu - 1874 - viii (préface) et 354 pages.Belle reliure demi maroquin cerise à coins. Dos à 4 nerfs orné de fleurons et pointillés dorés, pièce de titre noire. Non rogné. Quelques rousseurs concentrées sur la préface et les tout derniers feuillets. Très bon état. Format in-12°(19x12).Très recherché, une grande partie des exemplaires possèdent une couverture portant la mention ‘Deuxième édition’. Ils sont évidemment dépréciés ». (Clouzot 25).De l'édition originale tirée à 2200 exemplaires, 480 exemplaires qui se trouvaient chez le brocheur furent détruits par l'auteur et l'éditeur à la suite des poursuites du Parquet de la Seine.Condamnées en effet par la justice en ce qu'elles invoquaient l'ingérence du Diable dans les affaires humaines, ces nouvelles campent plusieurs cas surprenants de perversion morale dans lesquels l'Esprit du Mal s'incarne dans une femme. L'une des précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle.
In-8, 222 pages, reliure demi-chagrin bleu à coins , titre doré au dos, dos orné d'un fleuron doré (345g) sl, Editions Confluences, 1945
Tranches légèrement piquées. Rousseurs éparses. Très bon état. Réf 20561.
Précieuse édition originale de l’un des plus célèbres ouvrages sulfureux de Barbey d’Aurevilly. Paris, E. Dentu, 1874.In-12 de (1) f., viii pp., pp. 7 à 354, (1) f. de table. Non rogné. Qq. piqûres. Demi-maroquin rouge à coins de l’époque, dos finement orné, tranche supérieure dorée, non rogné. Étui. Reliure de l’époque signée J. Canape. 184 x 119 mm.
Précieuse édition originale de l’un des plus célèbres ouvrages sulfureux de Barbey d’Aurevilly.Vicaire, I, 305 ; Carteret, I, 110.« Très recherché, une grande partie des exemplaires possède une couverture portant la mention ‘Deuxième édition’. Ils sont évidemment dépréciés ». (Clouzot 25).De l’édition originale tirée à 2200 exemplaires, 480 exemplaires qui se trouvaient chez le brocheur furent détruits par l’auteur et l’éditeur à la suite des poursuites du Parquet de la Seine.Condamnées en effet par la justice en ce qu’elles invoquaient l’ingérence du Diable dans les affaires humaines, ces nouvelles campent plusieurs cas surprenants de perversion morale dans lesquels l’Esprit du Mal s’incarne dans une femme : « Le rideau cramoisi », « Le plus bel Amour de Don Juan », « Le bonheur dans le crime », « Le dessous de cartes d’une partie de whist », « A un diner d’athées », « La vengeance d’une femme ».L’une des précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle.Bel exemplaire finement relié à l’époque par Canape.
L’une des plus précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle. Paris, E. Dentu, 1874.In-12 de (1) f., viii pp., pp. 7 à 354, (1) f. de table. Demi-maroquin tabac, dos à nerfs orné de filets dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 175 x 110 mm.
Précieuse édition originale de l’un des plus célèbres ouvrages sulfureux de Barbey d’Aurevilly.Vicaire, I, 305 ; Carteret, I, 110.Exemplaire de premier état, avec les coquilles (p. 15 : vnos ; p. 25 : seulemen,t ; p. 121 : s’enrudir ; p. 124 : lui ; p. 186 : Hartfort ; p. 311 : lui et qu’il ; p. 322 : produite).« Ouvrage fort rare et très recherché, l’édition ayant été en partie détruite à la suite d’un procès ». (Carteret).« Très recherché, une grande partie des exemplaires possède une couverture portant la mention ‘Deuxième édition’. Ils sont évidemment dépréciés ». (Clouzot 25).De l’édition originale tirée à 2200 exemplaires, 480 exemplaires qui se trouvaient chez le brocheur furent détruits par l’auteur et l’éditeur à la suite des poursuites du Parquet de la Seine.Condamnées en effet par la justice en ce qu’elles invoquaient l’ingérence du Diable dans les affaires humaines, ces nouvelles campent plusieurs cas surprenants de perversion morale dans lesquels l’Esprit du Mal s’incarne dans une femme : « Le rideau cramoisi », « Le plus bel Amour de Don Juan », « Le bonheur dans le crime », « Le dessous de cartes d’une partie de whist », « A un diner d’athées », « La vengeance d’une femme ».L’une des plus précieuses éditions originales littéraires du XIXe siècle.Bel exemplaire d’une grande fraicheur, dénué de toute rousseur, conservé dans sa reliure strictement de l’époque, condition rare.
3 L.A.S. totalisant 4 ff. in-12 rédigés recto-verso,datées des 27 août, 1er septembre et 10 septembre 1873 : détail du texte : Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". - Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]"
Provenant du fonds Dentu, ces 3 très intéressantes lettres autographes signées de l'imprimeur orléanais Georges Jacob, évoquent son travail de composition d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly. Il ne peut s'agir que de l'édition originale de l'ouvrage majeur de Barbey, "Les Diaboliques", qui paraîtra en 1874 chez Dentu, imprimé par Georges Jacob en 2200 exemplaires (Vicaire, I, 305). On y évoque aussi que le roman "Cardenio", oeuvre de Gustave Aimard parue chez Dentu en 1874. Quant au roman d'Assolant évoqué par Jacob, s'agit manifestement de "Rachel" publié chez Dentu en 1874. Rare courrier d'imprimeur évoquant le long labeur préparatoire à l'édition d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. La seconde des 3 lettres est enrichie de 2 pages d'annotations autographes par Edouard Dentu à l'attention de son premier commis Sauvaistre.