1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-veau cerise, dos à 4 nerfs plats dorés orné, Nouvelle Collection des Mémoires pour Servir à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, tome IV, Chez l'éditeur du Commentaire Analytique du Code Civil, Paris, 1838, 622 pp. sur 2 col.
Reference : 50329
Joli exemplaire très bien relié (très petites mouill. et frott. en dos, mais néanmoins très beau).
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MONTPENSIER (Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de) – CONRART (Valentin).
Reference : 114718
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 622 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Pendant la Fronde, la Grande Mademoiselle fut d'abord du parti de la cour ; mais bientôt, poussée par son esprit aventureux, elle se rangea au côté de Condé et prit une part active à la lutte. Exilée par Mazarin à Saint-Fargeau en 1652, elle n'en revint qu'en 1657. Après avoir refusé des princes et des rois, elle s'éprit d'un cadet de Gascogne, Lauzun : elle l'épousa après avoir dû abandonner tous ses biens au duc du Maine, mais elle ne fut pas heureuse en ménage. Ses Mémoires rédigés sans notes et, pour partie longtemps après les faits comportent des incohérences, des erreurs et des longueurs. Mais, venant d'un témoin oculaire, les renseignements fournis sont très précieux." (Bourgeois et André II, 801) – "Premier sociétaire perpétuel de l'Académie française, Conrart note, au jour le jour, ses impressions pendant la Fronde. Habitant la rue Saint-Martin, il est bien placé pour narrer les événements qui se déroulèrent à Paris d'avril à août 1652. Dans cette narration, la partie principale est celle qui a trait à la journée du 4 juillet et aux massacres dont Conrart n'hésite pas à attribuer la responsabilité aux princes." (Bourgeois et André II, 811).