1 vol. in-8 br., couv. ill. couleur, Christian Bourgeois éditeur, Paris, 1993, 489 pp.
Reference : 50052
Bon état
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Parçay-sur-Vienne, Editions Anovi, 2008, gr. in-8°, 320 pp, qqs fac-similés dans le texte, 28 pl. hors texte (reproduction de la plaquette très illustrée “Comment fut réalisé Sous le Manteau” (1949), broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale
Un témoignage hors du commun sur la captivité en 1940-45. Homme de lettres et historien, Robert Christophe est mobilisé en août 1939, comme lieutenant. Après avoir vécu la "Drôle de Guerre" au camp de Mourmelon (Marne), il est affecté à l'intendance d'Amiens, lorsque la Wehrmacht attaque à l'Ouest, le 10 mai 1940. Une retraite épique le conduit avec ses camarades près de Nantes, où il est capturé le 21 juin. Commencent alors cinq longues années de privations et d'incertitudes, derrière les barbelés. D'abord interné dans le séminaire de Laval, le lieutenant Christophe est transféré au Stalag XIII D de Nuremberg, puis à l'Oflag XVII A d'Edelbach (Autriche). Sa captivité se termine au camp disciplinaire X C de Lübeck, d'où il part à la recherche de sa femme et de sa fille, déportées à Bergen-Belsen. Membre du réseau de résistance de l'Oflag XVII A, le lieutenant Christophe participe également à l'une des aventures les plus rocambolesques de la seconde guerre mondiale : la réalisation du film "Sous le Manteau", un véritable reportage sur l'existence dans les camps, réalisé avec des moyens de fortune, au nez et à la barbe des gardiens. Témoin sans concessions, Robert Christophe livre dans son journal une vision des années noires souvent étonnante, mais toujours pertinente.
Collection " Les Derniers Mots " / Christian Bourgois éditeur (1993) - In-8 broché de 494 pages - Couverture illustrée d'une photo en couleur d'après Fortunato Depero - Traduit de l'italien par Monique Baccelli - Préface de Gérard-Georges Lemaire et de Monique Baccelli " Journal de guerre impossible " - Exemplaire en excellent état
LIBRAIRIE NATIONALE D'ART ET D'HISTOIRE - G. VAN OEST & CIE. 1919. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 367 pages - Des manques au dos.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Hachette, 1916, in-12, xxvii-249 pp, préface d'Ed. Herriot, dessins de Jean Hélès, broché, état correct
"Mobilisé comme ambulancier, G. Riou a été blessé et fait prisonnier, dès le premier mois de la guerre, dans les environs de Dieuze. Enfermé dans l'horizon étroit d'un fort de Bavière, M. Riou a triomphé de la nostalgie et des longues heures d'exil en notant ses impressions et ses souvenirs. Il a écrit son journal sans l'ombre d'une arrière-pensée, croyant qu'il ne serait libéré qu'à la fin de la guerre. Il avait visité l'Allemagne quelques mois avant la rupture. Il s'était entretenu avec la jeunesse intellectuelle et libérale. Il avait assisté également à des évolutions de troupes ; et son cicerone, un officier prussien, ne lui avait pas caché que tout l'effort de l'instruction militaire allemande tendait à briser l'initiative individuelle et à faire du soldat un automate. Cette antinomie entre les audaces de la pensée allemande et la rigidité de la discipline prussienne l'avait troublé et angoissé. Jeunes libéraux, officiers, agrariens, bourgeois – M. Riou l'a constaté – étaient tous d'accord sur un point : l'hégémonie mondiale de l'Allemagne. Tendus vers un but unique, ils ne variaient que sur les moyens de l'atteindre. Les circonstances ayant exigé l'union de tous les efforts dans la même tactique, « en un instant la pensée allemande s'est mobilisée au service de la violence allemande »..." (J. Régné, Revue historique, 1916) — "Sous ce titre “Journal d'un simple soldat”, un écrivain de talent, M. Gaston Riou, simple soldat et ambulancier, emmené prisonnier en Allemagne, a raconté sa captivité au fort d'Orff, près d'Ingolstadt, de septembre 1914 à juillet 1915. J'ai lu bien des livres sur cette guerre. Il en est qui sont beaux par l'éloquence et l'émotion, mais on sent que cette beauté est périssable, que ces écrits, tout de circonstance et de passion, ne seront plus lisibles en 1936, tout comme la plupart des récits de la guerre de 1870 se sont vite fanés. J'ai plus de confiance dans les chances de durée du livre de M. Riou : j'ai idée qu'il vivra, non seulement à cause du talent, mais parce que c'est une oeuvre de vérité et de justice. Oui, je crois que, dans vingt ans d'ici, les mémoires de M. Riou seront un document important pour l'histoire de la présente guerre, j'entends l'histoire morale et sociale..." (A. Aulard, La Révolution française : revue historique, 1916)