1970 Paris NRF Gallimard Coll Du monde entier 1970 Un volume in-8 broché couv rempliée 217 pp Traduit du portugais par Robert QuemseratLe narrateur, qui est écrivain, retourne en 1967 à la Gafeira où, l'année précédente, il était allé faire l'ouverture de la chasse. Entre temps, la femme du seigneur du lieu s'est suicidée, leur valet métis est mort mystérieusement et le seigneur lui-même le Dauphin a disparu. Le narrateur, qui avait déjà pris des notes, fait son enquête et découvre peu à peu la vérité sur le véritable délire dans lequel vit toute une société. Ce roman est à la fois une histoire de chasse, une chronique stendhalienne et un roman de murs. TRES BON ETAT Exemplaire du sercice de presse
Reference : 171
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(Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) MENUS ET ORDRES DE DEPENSES DU DAUPHIN (Louis-Ferdinand de France). (Manuscrit) 1742, s.l. (Versailles) 1 vol. in-fol. (442x298 mm) (dimensions pages 431x280 mm) (1) f.b. (découpé dans la moitié inférieure), (4) ff. b. (déchirés), ff. 5-6 b., f. 7 (déchiré), ff. 8-11, f. 12 (déchiré), ff. 13-14, f. 15 (déchiré), ff. 16-21, ff. 22-32 (déchirés), ff. 34-40, f. 41 (déchiré), ff. 42-44, f. 45 (déchiré), ff. 46-52, f. 53 (déchiré), ff. 54-56, f. 57 (déchiré), f. 58, f. 59 (déchiré), ff. 60-67 b., f. 68 (déchiré), f. 69 b., (1) f. (déchiré), (2) ff. b. Partie écrite dans les ff. 8-9, 10 (r/v), 11, 13-16 (r/v), 17-20, 21, 33-36 (r/v), 37-38, 39 (r/v), 40, 42, 43-44 (r/v), 46, 47 (r/v), 48-49, 50 (r/v), 51, 52 (r/v), 54-56 (r/v). Reliure armoriée de l'époque en veau marbré. Roulette dorée encadrant les plats avec armes du Dauphin au centre et aux angles. Dos à six nerfs décoré de fleurs de lys et de dauphins dorés alternés dans les compartiments. Pièce de titre en maroquin rouge. Roulette intérieure dorée. Tranches marbrées. Gardes de papier à couleurs mélangées. Très rare et précieux manuscrit calligraphié qui relate les Ordres et les Dépenses de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765). Mouillure avec atteinte au papier qui est rongé en début du volume, sans atteinte au texte. Manquent plusieurs feuillets coupés ou déchirés, peut être pour utiliser le papier blanc, ou pendant les troubles de la révolution. Les armoiries des plats ont été masquées puis découvertes, et elles sont un peu ternies. Mors du second plat fendu, manques importantes dans la partie inférieure et supérieure du dos, coins usés. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils aîné de Louis XV et de Marie-Leszczinska et père de trois Rois de France (Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). Né le 4 septembre 1729, après trois soeurs, sa naissance très désirée et attendue, fut un événement majeur pour la Cour de Versailles, une explosion de joie, une fête jusqu'au délire pour toute la France et pour l'Europe entière (il fut appelé "l'Enfant de l'Europe"). La monarchie avait finalement un Dauphin. La mort malheureuse en bas âge de son frère cadet, le Duc d'Anjou (1730-1733), et la naissance seulement de filles (encore cinq, après les trois premières) au sein du couple royal, détermina la grande importance et attention sur le Dauphin Louis-Ferdinand, seul espérance, sinon assurance, de la continuité de la branche des Bourbons au trône de France. Avant ses sept ans, en mars 1736, "il passât aux hommes", laissant l'appartement de ses soeurs, pour prendre possession d'un appartement à lui seul. Tout juste derrière le Roi, dans la hiérarchie royale, le Dauphin, non seulement a une garde militaire, qui présente les armes à son passage, un ou deux huissiers et des gardes du corps, mais il a droit aussi - à la fin de son éducation - à "une Maison calquée sur celle du Roi, avec des grands-officiers et un trésorier (l'Argentier) pour rendre les comptes à la Chambre des Comptes", avec "un roulement par quartier, semaine, trimestre ou semestre". Le Dauphin, en outre, "en tant qu'aîné des princes, avait droit à deux valets et deux garçons de la Chambre". Le vin que dans les Dépenses on trouve "platoniquement alloué aux enfants" de France, en réalité était destiné, tout comme le pain, aux garçons de la Chambre et au personnel de service. Très rare document sur la Cour de Versailles et sur les coûts d'entretiens du Dauphin. Peut être compilé sur ordre de M. Jacques Robillart, sieur de Courneuve, "un borgne qui avait été longtemps l'écuyer de M.me de Ventadour" et qu'elle fit nommer Argentier des Enfants de France, à partir de 1733. Cela au milieu de la période (de 1738-1750) dans laquelle ses soeurs cadettes, à l'exception de M.me Adelaide, étaient élevées loin de la Cour, dans l'abbaye de Fontevrault, pour des raison d'économie. Dans ce précieux document, ou tout est réglé, on peut extraire - pour le premier semestre de 1742 - nombre d'informations intéressantes et curieuses. Comme les ordres de cire et le nombre de bougies pour l'éclairage de l'appartement du Dauphin (de l'accès de la Cour du Château de Versailles jusqu'à sa chambre, à travers les différents couloirs et pièces), ou pour la présentation des viandes à son Buffet, ou encore pour les soirées de bals données par le Dauphin; les ordres pour le vin pour le Service du prince, pour les officiers et pour le clergé; celui pour les gardes du corps (dont on peut connaître le nombre et la Compagnie d'appartenance) et pour les valets (dont on peut connaître les noms); les ordres de charbon pour la cuisine du prince; les extraordinaires pour les porteurs de la Bouche; les ordres pour le blanchissage du linge, avec les extraordinaires lors des bals chez Mesdames, soeur du Dauphin; etc. On peut connaître aussi les déplacements du dauphin (qui suivait le Roi et la Reine) à Fontainebleau et à Frémont (aujourd'hui Fromont), avec toutes les dépenses qui en suivent pour les gardes du corps et pour son Service, avec la location d'avance des outils pour la cuisine du prince et avec les dispositions pour la nourriture du personnel qui se déplace (le valet de Chambre et sa famille, par exemple, "... mangent de la desserte de la table du prince à mesure qu'elle sera desservie"). Très probablement ce manuscrit a été dispersé lors des saccages et des ventes révolutionnaires. Les Archives Nationales, en effet, ne possèdent aucun document de ce genre pour la période entre 1739 (Sous-série O1 doc. n° 3743a) et 1751 (Sous-série O1 doc. n° 3743b). Un manuscrit similaire, de 120 pp., des Menus et Ordres de Dépenses des Mesdames de France, du 01-07-1757 au 31-12-1757, en reliure presque identique, est récemment passé sur le marché (Librairie A. Sourget cat. G.P., Paris, 2017 n. 27, 75.000,00 euros). (LCPCRELI-0001)
Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) (www.cepays-ci.com)
Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.
Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.
Reference : 65484
1- De Neuville, Oraison Funèbre de S.E. Monseigneur le Cardinal de Fleury, Ministre d'Etat, etc prononcée au service, fait par ordre du roi, dans l'église de Paris, le 25 mai 1743. Paris, Jean-Baptiste Coignard, Guérin, 1743. 78 pp, 1 f. Illustré d'une vignette gravée en page de titre et une en tête de chapitre. 2- Mandement de Monseigneur l'Archvèque de Paris qui ordonne des Prières publiques pour le repose de l'Ame de feu monseigneur le Dauphin. Paris, Simon 1766. 8 pp. 3- Mandement de Monseigneur l'évèque Du Puy qui ordonne des publiques, pour le repos de l'ame de feu Monseigneur le Dauphin. ss lieu, ni éditeur, ni date. 4 pp. 4-Lanfant, Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puisant, Très excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin; prononcée dans l'église du collège de Nancy, le 7 février 1766. Nancy, François Messin, Nicolas Gervois. 30 pp. Illustré d'une vignette gravée par Collin en tête de chapitre. 5- Honneurs Funèbres Rendus à Très-Haut, Très-Puissant et Très-excellent prince Monseigneur Louis Dauphin; Par les Jésuites de Nancy, dans l'église de leur collège de cette ville, le 7 février 1766; et par ceux du collège et université de pont-à-Mousson, dans leur église, le 15 du même mois. Nancy, Lamort, ss date. 24 pp. 6- Gaston, Abbé de, Oraison Funèbre de Louis de France, Dauphin, prononcée par Mr l'abbé de Gaston, chanoine de la cathédrale, membre de la Société le 26 février 1766en l'Eglise des Jacobins le jour du Service célébré par Monseigneur l'Evêque pour la Société littéraire de la Ville d'Arras. Arras, Imprimerie Michel Nicolas, ss date. 21 pp. Frottements aux plats, aux coupes et aux coins. Rousseurs éparses.
[Recueil], [Collectif], Bellet (Abbé), [Anonyme], Marquez, Thomas, Maury (Abbé), Puget de Saint Pierre
Reference : 4054
1766 - 1768 Pour les Eloges historiques de la Princesse Marie [...] et de Stanislas I [...] par M. l'abbé Bellet, Desaint, Paris, 1768, page de titre, 92 pages en numérotation continue et [1f.]. Pour l'Eloge du vrai sage [...], Claude Jean-Baptiste Bauche, Paris, 1766, 120 pages et [1f.] blanc. Pour l'Eloge de Monseigneur le Dauphin [...], François-Théodore Hautot, Saint-Quentin, 1766, 13 pages. Pour l'éloge funèbre de Monseigneur le Dauphin [...] par Marquez [...], Sacarau & Dupleix, Toulouse, 1766, faux-titre, page de titre, 40 pages. Pour l'Eloge [...] de M. Thomas, Regnard, Paris, 1766, 62 pages et [1f.] blanc. Pour l'Examen d'un discours de M. Thomas [...], H. C. De Hansy le jeune, Paris, 1766, faux-titre, page de titre, 63 pages. Pour l'Eloge funèbre [...] par l'Abbé Maury, Tarbé, Sens, Veuve Pierres & Fils, Paris, 1766, faux-titre, page de titre, 58 pages et [1f.] blanc. Pour l'Eloge funèbre [...] par M. Puget de St Pierre, Panckoucke, Paris, 1766, 40 pages et [1f.] blanc. L'ensemble relié en 1 volume plein veau brun, dos lisse orné de fleurons, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges, coins frottés, coiffe supérieure arasée, première charnière très faible. En l'état.
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