1999 Plon, 1999, 343 pages, in 8 broché, bon état général, quelques légers frottements, (petite découpe sur le haut d'une des pages de garde).
Reference : 17449
ISBN : 2259190863
Librairie des deux frères
M. Emmanuel Gonzalez
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, , 1939-1940. Manuscrit in-4 à l'encre bleue et noire de (106) ff. d'1 à 32 lignes par page, toile noire muette (reliure de l'époque).
Journal de la drôle de la guerre du journaliste et écrivain saintais Hélie Brémond d'Ars, cousin de la célèbre antiquaire Yvonne de Brémond d'Ars - truffé de coupures de presse et illustrations de l'époque. Quelques feuillets ont été arrachés. Il a alors 39 ans, est lauréat de l'Académie Française 1937 pour Un collaborateur de Buffon l'abbé Bexon, et se retrouve mobilisé dans la Compagnie du Train où il commence la rédaction de son journal le lundi 4 septembre 1939 : « Gueule pour Dantzig ! Messe émouvante en ce premier dimanche de guerre. C'est un véritable désordre, rien à manger pour les troupes, pas d'appel aucun uniforme ne me va et je suis obligé de rester en civil ». Collaborateur du Journal de Saintes, Le Progrès de la Charente-Inférieure, le Bulletin religieux de La Rochelle, Brémond poursuit son activité de journaliste durant cette période et son journal de soldat est aussi le carnet d'un reporter de guerre, ce qui apporte à son récit une dimension supplémentaire au simple témoignage du "tringlot". Arrivé au terme de la drôle de guerre, en juin 1940, Brémond reconnaît le discours de capitulation du maréchal Pétain "admirable" ; aucune mention n'est faite du général De Gaulle tandis qu'arrivent les premiers jours de la collaboration. Son journal s'arrête le dimanche 18 août 1940, « En revenant de Paris », sur une revue de presse du jour conclue par un mot de Tristan Bernard « Depuis un an on n'a pas cessé de nous répéter "on aura les allemands on les aura" eh bien n'en parlons plus on les a ! ».Suivi en fin d'exemplaire d'un répertoire où sont consignés les 19 Noms et adresses de quelques camarades de guerre. Joints papiers et coupures de presse de l'époque dont un tapuscrit militaire, les articles tapuscrits de Brémond Au pays des tringlots, Le Patriotisme en Lorraine, Pourquoi le Train n'est-il pas unité combattante ? un justificatif de domicile de la ville de Saintes du 22 juillet 1940 etc. Hélie Brémond d'Ars, marquis de Migré se maria en 1943 dans sa ville de Saintes et mourut en 1961 à l'âge de 61 ans. Il est l'auteur de De l'Éloquence, publication du manuscrit de Pierre de Brémond d'Ars, marquis de Migré (1634 + 1653), Les Chevaliers du Porc-Espic ou du Camail, 1394-1498, Une héroïne du siège de Cognac La Marquise d'Ars, La Forme et les idées, comparaison esquissée entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Témoignage inédit d'un journaliste embarqué dans la drôle de Guerre.
Cercle du bibliophile. 1965. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 400 pages par volume environ - quelques planches photos et cartes en noir et blanc dans hors texte. Signets conservés.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
"1/ L'orage approche/D'une guerre à l'autre - 2/ La ""drôle de guerre"" - 3/ L'heure tragique/La chute de la France - 4/ L'Angleterre seule - 5/ La grande alliance/La Russie envahie - 6/ L'Amérique en guerre - 7/ Le tournant du destin/La ruée japonaise - 8/ L'Afrique sauvée - 9/ L'étau se referme/L'Italie capitule - 10/ De Téhéran à Rome - 11/ Triomphe et tragédie/La victoire - 12/ Le rideau de fer Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945"
DURASSIE G. ET CIE. 1942. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Mors fendus, Intérieur frais. 253 pages - Tres legeres salissures sur le 1er plat et dos.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
La drôle de guerre. Un correspondant de guerre sur le front. La guerre inconnue. Paraplégie. La part d'Albion. Gamelin avait tout prévu! Tonnerre sur la capitale. Regards sur la machine qui nous écrasa. Pitié pour la France... Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Lavauzelle, 2008, in-8°, 424 pp, préface de Pascal Ory, index, broché, couv. illustrée, bon état
Au regard des années trente et de l'Occupation, la Drôle de Guerre (1939-1940) constituait jusqu'à présent une page blanche de l'histoire intellectuelle du XXe siècle. Cet ouvrage se propose de combler une lacune historiographique, en rappelant comment, par leurs actes, par leurs idées ou par leurs silences, les intellectuels français ont pu appréhender les débuts de la Seconde Guerre mondiale. A la déclaration de guerre, de très nombreux clercs partent sous l'uniforme vivre au front les neuf mois d'attente et d'inaction précédant la défaite de la France. A l'arrière, les plus âgées et les non-mobilisables doivent adapter leur mode de vie aux contraintes des nouveaux temps : couvre-feu, alertes, censure, bourrage de crâne, etc. Pour mener à bien le combat des idées, les pouvoirs publics ont confié la charge de la propagande de guerre française à un écrivain réputé, Jean Giraudoux, qui dirige le commissariat général à l'information. Une mission périlleuse. Au-delà du ton parfois hermétique utilisé par Giraudoux dans ses allocutions, ce sont les thèmes de la propagande qui apparaissent peu lisibles, qu'il s'agisse de définir l'ennemi, d'arrêter l'attitude à l'égard neutres ou plus simplement d'énoncer les buts de guerre de la France. peu sûrs d'eux-mêmes, les intellectuels français nourissent le débat d'idées de leurs propres divisions. Le discours officiel suscite en effet des oppositions de nature pacifiste, communiste et même germanophile. Lorsque la guerre se réveille le 10 mai 1940, l'Union sacrée des idées n'a pas pu se réaliser.
CEGES/BNF. 2015. In-Folio. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 4 pages environ - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte + avec des documents en fac-similé. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Sommaire : Septembre 1939 - mai 1940 : La drôle de guerre ; Huit mois sans combats - Le front à l'automne 1939 par trois grands reporters - Une stratégie en question : la pari de l'inaction - Chefs-d'oeuvre en péril - Une question de tempo - Des symptômes inquiétants : le spleen des mobilisés - Lisez : Le Journal du dimanche 15 octobre 1939 ; Paris-Soir du mardi 12 décembre 1939 ; Le Petit Parisien du mardi 19 décembre 1939 Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945