1936 Editions Georges Rochat, 1936, 203 pages, in 12 broché, état moyen, coins cornés, pliures, usures et frottements sur les bords des plats (déchirures).
Reference : 17009
Librairie des deux frères
M. Emmanuel Gonzalez
06.80.85.37.77
Conditions générales de vente : Expédition : à réception du paiement par Paypal ou chèque à l'ordre de la librairie "Des deux frères". Chèque étranger non compensable dans une banque française accepté ( \+ 12% du montant total), ainsi que les mandats internationaux et mandats cash. Accepte les virements de l'étranger par IBAN et BIC. Marchandises envoyées en port normal; colissimo ou recommandé sur demande. Les envois s'effectuent en fin de semaine. L'entreprise expéditrice ne peut être tenue responsable pour les avaries occasionnées et pertes par le transporteur. Elle ne peut également être tenue pour responsable pour les retards occasionnés par le transporteur. Retours: Il ne peut y avoir de retour de la marchandise sans accord préalable de la direction, par une réclamation justifiée par Email ou courrier. Après accord, celle-ci peut être retournée aux frais du client. <br />Commandes par e-mail, téléphone (fixe et portable) et bon de commande proposé ci-dessus. Recherche possible d'ouvrage non disponibles. <br />
P., A. Fayard, s.d. (1887-1891), 3 vol. in-4°, (2)-3191 pp, pagination continue, 400 gravures à pleine page, 400 livraisons reliées en 3 volumes demi-basane vert bouteille, dos à 5 nerfs pointillés, titre et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Peu courant
Arthème Fayard, le grand éditeur du boulevard, fit de son entreprise de librairie l'auxiliaire de la propagande du général Boulanger en publiant, de l'automne 1887 au printemps 1891, l' “Histoire patriotique du Général Boulanger” en 400 livraisons. "L’Histoire patriotique du Général Boulanger est le fruit de nombreuses et minutieuses recherches. Cet ouvrage a été rédigé sur des documents authentiques absolument nouveaux qui produiront un énorme retentissement. Il a été écrit en outre d’après les Historiques des Régiments français, les pièces officielles et les narrations militaires les plus autorisées. C’est une œuvre de haute vérité, aussi consciencieuse dans le fond que brillante dans la forme..." C'est dans cette « biographie » illustrée, “écrit(e) sur des documents authentiques”, non signée mais attribuée à la plume de Michel. Morphy, que la propagande boulangiste vante les qualités de leader du général. Distribuée deux fois par semaine, elle obtint un succès énorme. Dans l'avant-propos (“A nos lecteurs”), l'Editeur évoque le général Boulanger comme ancien ministre et commandant du 13e Corps d'Armée à Clermont-Ferrand, soit après le 8 juillet 1887, date du départ du général pour Clermont-Ferrand. Fayard ne cite pas d'auteur "pour empêcher d'inévitables polémiques". A noter que le titre change en cours de route à partir de la 250e livraison : “Histoire patriotique du Général Boulanger” devenant “Histoire politique du Général Boulanger”. — "L'Histoire patriotique du général Boulanger, rédigée par Michel Morphy, est un nouveau réquisitoire contre le gouvernement. Le Figaro a beau affirmer que cet ouvrage de pure propagande a été dicté par le général, l'éditeur Arthème Fayard l’imprime à plus de 3 millions d’exemplaires, et lance une campagne sans précédent, à grands renforts d'affiches et de voitures publicitaires. Plus de 200.000 francs sont ainsi dépensés pour promouvoir le « produit » Boulanger, soit autant que pour Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, le best-seller de l’époque. Fayard a flairé la bonne affaire : L'Histoire patriotique du général Boulanger « fait un tabac » en librairie. Désormais, tous les Français connaissent le général Revanche !" (Jean Garrigues, Le général Boulanger, 1991) — Le général Georges Boulanger (1837-1891) fait son entrée dans la vie politique française comme ministre de la guerre dans les cabinets Freycinet et Goblet (1886). Associées à son nationalisme revanchard et à ses partis pris républicains, les mesures qu'il adopte (modernisation de l'armement, améliorations des conditions de vie des soldats, radiation des cadres de l'armée des membres de famille ayant régné sur la France) lui assurent une popularité considérable. Il abandonne son portefeuille ministériel à la chute du cabinet Goblet (1887). Mais l'engouement persistant qu'il suscite agace et inquiète le gouvernement, qui l'écarte en l'envoyant à Clermont-Ferrand. Le jour venu, la foule de ses partisans, réunie gare de Lyon, tente d'empêcher son départ. C'est alors qu'éclate le scandale des décorations, provoquant la démission du président Jules Grévy et affaiblissant considérablement le pouvoir. Plusieurs manquements de Boulanger à ses obligations militaires entraînent sa mise à la retraite. Devenu éligible, il réunit autour de sa personne une hétéroclite coalition de mécontents, allant de l'extrême-gauche à la droite monarchiste et bonapartiste. Par un double jeu périlleux et habile, le « général Revanche » parvient à concilier l'inconciliable, pour bénéficier du soutien financier des uns (la duchesse d'Uzès, notamment), de la logistique des autres (la Ligue des patriotes de Déroulède) et des voix de tous. Il vole de succès électoral en succès électoral, remportant notamment un siège parisien le 27 janvier 1889. Au soir de cette victoire, ses partisans les plus fiévreux (Déroulède, Rochefort) le pressent de tenter un coup d'Etat. Boulanger refuse, par pusillanimité sans doute, mais surtout par légalisme républicain. Pour lui, la conquête du pouvoir passe par les urnes. La déception est grande dans les rangs boulangistes. Rasséréné, le Gouvernement réagit en accusant Boulanger et deux de ses principaux soutiens, Rochefort et Dillon, d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Menacé d'arrestation, le général abandonne ses fidèles pour fuir avec sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains, à Bruxelles, puis à Londres. Le 12 avril 1889, le Sénat, réuni en Haute Cour, ordonne l'instruction du procès. Les audiences commencent le 8 août. Le dossier d'accusation est faible, mais l'absence des prévenus, présentée comme un aveu de culpabilité, leur nuit considérablement. Le 14, la Haute Cour les reconnaît coupables de « complot et d'attentat pour changer la forme du gouvernement » et les condamne par contumace à la déportation. Cette condamnation et la défaite électorale de septembre 1889 sonnent le glas du boulangisme... (www.senat.fr)
Discours du général Boulanger, prononcé à la Chambre des députés le 4 juin 1888. Paris, Imprimerie modèle, 1888. - In-16, demi-toile grenat à la bradel, titre doré au dos, couverture rose imprimée en noir conservée. 16pp. Pour la Révision des Lois constitutionnelles./ (MILLEVOYE Lucien) – La Vérité sur la mort de l’Amiral Courbet. Amiens, Imprimerie du passage du Commerce, (1888); plaquette in-8° brochée, couverture jaune imprimée en noir; 7pp. Signé Lucien Millevoye. On a imprimé sur la couverture. “ Le Général Boulanger aux Electeurs de la Somme 9 aout 1888“. Rare. Millevoye fut le rédacteur des discours de Boulanger, il se présenta dans la Somme pour le parti Boulangiste en 1889. / ALVIN A. L. et BOULOGNE F. E. Achille, volontaires de 1870-1871. Pour la Patrie, pour la République, Pourquoi nous aimons le Général Boulanger. 2me édition. Tours, Imprimerie Bertrand, 1888; plaquette in-8° brochée, couverture rouge imprimée en noir. 8pp. / Prospectus. “Pourquoi le Général Boulanger sera élu à Paris le 27 janvier 1889“. In-12 en feuilles de 16pp. (Lyon, Imprimerie Bourgeon). 2 exemplaires. / MAGUÉ André. Boulanger et son entourage. Poitiers, Imprimerie de Blais, Roy et Cie, 1888; plaquette in16° broché, couverture rose orangé imprimée en noir;11pp. Discours du Général Boulanger au Banquet de l’Avenue Lowendal le 27 Octobre 1888. Paris, Imprimerie, Lefebvre, (1889); in-16° de 8pp. Couverture rose imprimée en noir./ ROSTAND Maurice. La Petite Illustration. Le Général Boulanger. Pièce en 2 parties et dix tableaux en vers et en prose, avec la collaboration de Pierre Mortier. 12 décembre 1931. In-4° broché, couverture illustrée en couleurs. N° 555 de la revue La Petite Illustration. 52 pages. Photographies en frontispice. 3 exemplaires. DANSETTE Adrien. La fracassante et tragique aventure du brav’ Général Boulanger. Conférence de M. Adrien Dansette. 5pp. illustrées. In Conferencia n° 6, 39 année du 15 juin 1950. / Coupures de pressedes Jeudi 29 avril et Vendredi 30 avril 1937, extraits d’un journal de Picardie:Un centenaire oublié. Le Général Boulanger 1837-1891, un instant député de la Somme et Conférence sur le Boulangisme. Ces deux articles par Paul Tillette de Mautort sont contrecollés sur 4 pages.
On joint un numéro du rare “L’Etendard Français“. 1ère année n°3. Paris, 1886.Plaquette in-8° brochée, de 8pp. La couverture illustrée porte "Au peuple français, Jean Soldat dédie l'Etendard français. Paraissant le jeudi". Renferme “ le poème des drapeaux“ dédié au Général Boulanger. Rarissime périodique dont la BNF ne signale que 9 numéros parus en 1886. (GarCLgr).
1518 1518 Important ensemble de 15 pièces sur le général Boulanger (1837-1891) et le boulangisme datant de 1886 à 1891.
Il éclaire ce personnage crucial de la Troisième République récemment installée et chancelante, financé secrètement par les bonapartistes et les légitimistes. Ministre de la Guerre, il tint un discours belliqueux (Libourne 1886) qui le rendit suspect et dangereux aux yeux de nombre de Républicains. Non reconduit après un changement de gouvernement en mai 1886, il fut de fait le chef d’un mouvement sans poser sa candidature et fit élire des députés sur son nom (dont Maurice Barrès à Nancy en 1889). Contraint à l’exil, il finira par se suicider, sur la tombe de sa maitresse, en 1891 en Belgique où il était exilé.Ces quinze occasionnels rassemblent un discours du général, prononcé à la Chambre des députés en juin 1888, des journaux créés spécialement pour l’occasion (3 numéros du Boulangiste paru d’août à septembre 1886, complet en 3 numéros, et qui deviendra par la suite Le Barnum), des caricatures pour ou contre le général (l’une montre en lui le patriote anti-Allemand, l’autre son départ à l’étranger), des textes satiriques comme « La peste et le balai, simple fable » ou encore des tracts politiques pour appeler à voter en faveur du général, candidat à la députation dans le département de la Seine (F. Josselme, La Carrière du Général Boulanger, 1889).Si la figure du « général Revanche », censé venger la honte de 1870, séduit les nationalistes, d’autres au contraire, dans les documents, stigmatisent le personnage, considérant que « Cet ex-général n’est plus que le fourrier de la réaction ». On retiendra également un amusant canard titré « Lettre d’un boulanger à son ancien général » soutenant l’homme providentiel.Belle réunion d’éphémères sur le général Boulanger et son époque troublée.Petites rousseurs éparses. Traces de pliure.
Le Boulangiste. Numéros 1 et 2 de ce très rare journal, datés des 19 et 26 août 1886. Paris, Imprimerie des Arts et Manufactures. In- plano de 4pp. par numéro. Illustré de dessins en noir. 18 Portraits caricaturaux du général du général Boulanger . 52, 5 X 37 cm. Le n°2: Illustré de Dessins Les dessinateurs et rédacteurs en chef ont des noms d’emprunts fantaisistes. Créateur Ben Caillou, dessinateur, Gymnaste Piano, rédacteur en chef. 56 X 38 cm. Traces de plis.LE MONDE ILLUSTRE 2 fascicules in-folio brochés. No du 16 juillet 1887. Illustrées de dessins en noir d’après Adrien Marie, Reischan, Tinayre, à Boulanger dont la double page “ gare de Lyon, envahissement des quais et des voies…“ dessin de Gérardin, croquis de M. E. Grenier. Sortis d’une reliure. No du:30 aout 1887, sur l’affaire Schnaebélé (état moyen).LE JOURNAL ILLUSTRE EXTRAIT DU n° 3 du 20 janvier 1889. Portrait photographique de Boulanger par Henri Meyer d’après la photographie de Benque. Au verso portrait de son adversaire M. Jacques par Meyer d’après une photo de Ladreyt gravure de Meaulle.LE JOURNAL ILLUSTRÉ du 4 Novembre 1888. Double page intérieure Mariage de Marcelle Boulanger avec le Capitaine Driant. / du 17 mars 1889. Sur la Ligue des patriotes. Affaire des la Ligue des Patriotes. / du 24 mars 1889. Portrait du Duc d’Aumale par Meyer gravé par Meaulle. / du 14 avril 1889. Portrait de Boulanger, Laisant, Naquet, Turquet, Laguerre, par Meyer d’après les photos de Nadar, Ladreyt, Benque, Chalot et Pirou.SUPPLEMENT DU PETIT PARISIEN du 11 octobre 1891. Sur le suicide du général Boulanger. Réimpression de l’Affiche.14 juillet (1887). Ligue en faveur du général Boulanger par Michel Morphy.(Musée de l’Affiche et du Tract). Quelques rousseurs, petites déchirures marginales.
Ensemble de 10 documents. (Gar)
(DEVINETTE- REBUS) – CHERCHEZ BOULANGER. Paris, Imprimerie Distribué, rue Saint-Louis en l’Ile, dépôt chez l’auteur, 43 rue des Blancs-manteaux. Dessin lithographié en noir, 20 X 21 cm. Très petit manque en marge, plis jaunis. /GLUCK(Gaston Luck). JEU DE L’OIE DU GENERAL. Imagerie Pellerin et Cie, Paris, Entreprise spéciale industrielle, sans date (1889) ; 26 X 37,5 cm, les ont été marges rognées, déchirures consolidées au verso, 2 traces jaunie anciennes d’adhésif. Au verso Victor-Napoléon à cheval. Jeu et image en couleurs. Découpé du Supplément au Figaro du 30 mars 1889. / COMITÉ ANTI-BOULANGISTE DES ETUDIANTS. MAX. D’où vient l’argent? . Image en couleurs, légendée sous le portrait –charge de Boulanger “ Un Monsieur bien entretenu“. Paris, Imprimerie Kugelmann, sans date (vers 1889); 39, 5 x 44, 5cm. Plis et petites déchirures. Cf. Musée de Bretagne, Ecomusée de Rennes, qui possède un exemplaire sans le texte à gauche de Boulanger. La bibliothèque numérique Nubis possède l’exemplaire présenté. Très rare. / IMAGERIE PELLERIN. Une biographie. (Général Boulanger). Pellerin et Cie (Epinal, 1889), gravure sur bois en couleurs. 29,5x40cm. Papier jauni, très légèrement effrangé. / IMAGERIE PONT-à-MOUSSON. La fuite du brav’ Général Boulanger. Pont-à-Mousson, Vagné (1889); gravure sur bois. Format 40,5x28cm. Coupée à la pliure du milieu en deux parties. / IMAGERIE AUX ARMES D’EPINAL N°25 (Pellerin) (1889). La chanson de Barbenzingue par Evariste Carrance. Dessins signés J. B. attribués à Oscar Lamouche. Impression sept couleurs, colorié au pochoir (informations du site des Collections du Musée de l’image. Ville d’Epinal). Format 40,3x27,5 cm. Légère pliure médiane, petites déchirures sur bord./ LE COQ Eug. La Charcuterie parlementaire, revue cochonnière, par Eug. Le Coq, (Paris,) : impr. de Cailler, (1888); 2 pp. Plis, qq. Rousseurs., petites déchirures en marge.(GarCLgr)
On joint le fac-simile d'une lettre autographe du général. Etats divers selon les documents.(CartGar)