Arthème Fayard, Les Grandes Etudes Historiques, 1940, 358 pages, in 12 broché, état d'usage, auréoles et taches d'humidité sur la couverture, intérieur frais, coins cornés, usures et frottements sur les tranches et les coins.
Reference : 10877
Librairie des deux frères
M. Emmanuel Gonzalez
06.80.85.37.77
Conditions générales de vente : Expédition : à réception du paiement par Paypal ou chèque à l'ordre de la librairie "Des deux frères". Chèque étranger non compensable dans une banque française accepté ( \+ 12% du montant total), ainsi que les mandats internationaux et mandats cash. Accepte les virements de l'étranger par IBAN et BIC. Marchandises envoyées en port normal; colissimo ou recommandé sur demande. Les envois s'effectuent en fin de semaine. L'entreprise expéditrice ne peut être tenue responsable pour les avaries occasionnées et pertes par le transporteur. Elle ne peut également être tenue pour responsable pour les retards occasionnés par le transporteur. Retours: Il ne peut y avoir de retour de la marchandise sans accord préalable de la direction, par une réclamation justifiée par Email ou courrier. Après accord, celle-ci peut être retournée aux frais du client. <br />Commandes par e-mail, téléphone (fixe et portable) et bon de commande proposé ci-dessus. Recherche possible d'ouvrage non disponibles. <br />
Editions Bossard, 1917, in-8°, 432 pp, broché, couv. salie, bon état. Peu courant, envoi a.s.
"Guillaume II ne cessa de préparer le renouvellement des victoires de 1866 et de 1870, résolu à saisir la première occasion. A quatre reprises avant 1914, il a donc tenté de faire la guerre : en 1891, peu après son avènement, en 1902, en 1909 et en 1911, lors des affaires du Maroc. M. Laloy a esquissé une histoire générale de la politique du kaiser pendant les vingt-six premières années de son règne. Il rejette le « masque » des discours officiels et des déclarations retentissantes ; il s'en tient aux faits, dont il révèle bon nombre au public français, principalement d'après des publications anglaises qui jusqu'à présent n'avaient pas encore été signalées chez nous. Les derniers chapitres du volume sont consacrés aux tragiques journées qui ont précédé l'explosion de la guerre ; on y trouvera, comme dans toutes les autres parties de l'ouvrage, beaucoup d'observations nouvelles et pénétrantes avec un incontestable talent d'exposition." (Revue Historique, 1919) — Table : Caractère de Guillaume II. – Les débuts diplomatiques de Guillaume II. – Les premiers zigzags diplomatiques de Guillaume II. – La guerre hispano-américaine, l'expédition de Chine et l'alliance anglo-japonaise. – Tanger et Algésiras. – La seconde conférence de La Haye et l'influence du roi Edouard. – François-Ferdinand et l'annexion de la Bosnie. – Guillaume II et l'Angleterre d'Algésiras à Agadir. – Agadir : conséquences de l'acte d'Algésiras. – Les guerres balkaniques. – Le conflit austro-serbe. – La déclaration de guerre à la Russie. – Guillaume II et la neutralité anglaise. – Les concessions de l'Autriche.
Plon, 1930, in-12, iv-252 pp, broché, papier lég. jauni, bon état
"En réunissant les nombreux témoignages qui ont été publiés, en Allemagne, sur l'abdication de Guillaume II, articles de journaux, rapports remis à la Commission d'enquête sur les causes de l'effondrement, en soumettant ces documents à une critique attentive et pénétrante, M. Baumont s'est proposé de montrer « comment il semble que la décision d'abdiquer ait été prise, d'abord pour Guillaume II, puis par lui ». L'ouvrage est un récit, minutieux mais vivant, des événements qui marquent la journée du 9 novembre, à Berlin et à Spa. Grâce à l'abondance des témoignages, il est possible de suivre, heure par heure, le développement des faits, d'assister aux entretiens de l'Empereur avec les chefs militaires, de voir s'agiter, autour du souverain, tous ceux qui croient avoir une part dans ses résolutions et qui, comme lui-même, ne sont que des spectateurs. Après avoir montré brièvement comment la situation avait pris, dans les journées précédentes, un caractère révolutionnaire, M. Baumont reconstitue l'histoire des moments décisifs. Tandis que Guillaume II, à Spa, vient de reconnaître qu'il ne peut compter sur l'armée pour venir à bout de la révolution, et décide d'abandonner la couronne impériale, mais en restant roi de Prusse, à Berlin, le Chancelier Max de Bade a déjà annoncé l'abdication du souverain, aussi bien comme roi que comme Empereur. « C'est un coup d'Etat, une violence devant laquelle Votre Majesté ne doit pas s'incliner », déclare à Guillaume Il le général Schulenburg, chef d'Etat-major du Kronprinz. Mais Hindenburg et Groener estiment que toute protestation est vaine, car l'Empereur n'a plus les « moyens matériels de faire annuler l'abdication proclamée à Berlin ». Dès lors, il n'est plus question que d'assurer la « sécurité » de l'Empereur : ce sont les préparatifs du passage en Hollande. Au milieu de ces incidents dramatiques, M. Baumont dirige le lecteur avec aisance ; son récit, toujours appuyé sur les textes, est simple, précis, facile à suivre. Et ce n'est pas le moindre mérite de l'ouvrage. Mais, pour parvenir à cette simplicité, à cette précision, que d'effort à faire ! Confronter les témoignages, éliminer les invraisemblances, mettre en pleine lumière les résultats d'un examen critique minutieux, voilà l'œuvre de longue haleine que suppose une étude comme celle-là. M. Baumont a conduit son enquête avec une sûreté parfaite, une méthode rigoureuse, une impartialité réelle..." (Pierre Renouvin, Revue d'histoire de la guerre mondiale, 1930)
Fayard, 2003, in-8°, 534 pp, notes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Même si la personnalité de Guillaume II - le Kaiser de nos grands-mères - ne suscite guère de sympathie, le dernier empereur allemand ne mérite pas l'excès d'opprobre dont il a été victime après sa chute. C'est lui faire à la fois trop d'honneur et d'injustice. Il n'a pas marqué la politique allemande aussi profondément qu'il le souhaitait et le proclamait d'une manière déclamatoire. Malgré son intelligence, ses qualités d'orateur et son charisme personnel, ce n'est pas un homme exceptionnel, et il n'a pas la force de caractère ni la constance dans l'effort pour marquer le siècle. On a souvent l'impression qu'il est le jouet d'un entourage qui exploite ses faiblesses et qu'il assiste, impuissant et gesticulant, au déroulement de la politique allemande. Si l'on veut peser ses responsabilités, il faut tenir compte de ses capacités et de ses points faibles. Il n'était pas l'homme de génie capable de changer le cours de l'Histoire. Au contraire, il est assez représentatif de l'Allemagne de 1914 avec ses forces et ses faiblesses, ses contradictions et ses complexes. À la veille de la Première Guerre mondiale, Guillaume II est le symbole de l'unité nationale, par-delà les divisions confessionnelles, sociales, ethniques et régionales, et personnifie le dynamisme conquérant d'une Allemagne en plein essor. En novembre 1918, il est le bouc émissaire de la défaite et de l'effondrement, assumant ainsi sa fonction symbolique dans la prospérité et dans la détresse.
Fontemoing, 1915, in-12, 373 pp, reliure demi-toile havane clair, dos lisse avec titres et fleuron dorés, bon état (La Guerre de 1914-18)
"Sous ce titre, M. Chuquet a réuni une suite d'articles et d'essais, grands et petits, les uns déjà parus dans diverses revues, les autres inédits, tous inspirés par la guerre actuelle. Nous ne pouvons les signaler tous ; nous classons les principaux sous divers chefs : 1) La Belgique et la violation de sa neutralité. M. Chuquet rappelle les termes du traité du 19 avril 1839 par lequel la neutralité de la Belgique était garantie par les cinq grandes puissances, dont l'Autriche et la Prusse (...) – 2) L'Alsace (...) – 3) L'Allemagne et la guerre actuelle. M. Chuquet expose la situation du Hanovre en 1866, la menace faite par l'Allemagne à la France en 1875, l'alerte de 1887 après l'incident Schnaebelé (...) – 4) Les pays neutres : le manifeste des intellectuels espagnols en faveur de la France ; un article, l'un des plus longs du volume, sur les voix américaines sur la guerre de 1914-1915. – Et ce n'est pas tout ; ici il est question de la Bohême, là de l'armée russe ; ici de la littérature allemande, là, à propos de quelque incident de la lutte actuelle, sont évoqués des souvenirs de cette Révolution dont M. Chuquet connaît si bien l'histoire. Une série d'articles un peu trop morcelés à notre gré, mais écrits d'une plume alerte pour la bonne cause." (Christian Pfister, Revue historique, 1926) — "M. Arthur Chuquet a cet avantage sur les autres écrivains de la guerre, qu'il est un historien extrêmement averti. Son érudition est grande : aussi peut-il toujours fortifier son opinion d'un exemple ou d'un souvenir. Il exprime ici le profond dégoût que lui causent, et lui ont toujours causé les procédés allemands, tant au cours de la guerre contemporaine que depuis Frédéric II. On peut suivre ici le développement de l'âme nationale prussienne et M. Chuquet a très finement mis en lumière quelques-uns des vilains côtés de l'esprit teuton et des moeurs traditionnelles au pays de Frédéric II et de Guillaume II." (Les Livres de la Guerre, août 1914-août 1916)
MIRABEAU (Honoré Gabriel, comte de) [suivi de: ] GUIBERT (Jacques Antoine, comte de)
Reference : 16010
Berlin, s.n., 1787 [suivi de: ] Londres, s.n., 1787. In-8, 91-304 pp., veau marbré brun de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (épidermures, coiffe supérieure manquante, petites rousseurs de la page de titre).
Édition originale de la lettre de Mirabeau, pour le roi de Prusse dans laquelle il expose au nouveau souverain un système politique complet. Frédéric-Guillaume II ne semble pas avoir tenu compte des conseils de l'auteur, se tournant plutôt vers son conseiller Johann von Wöllner [suivi de: ]Édition originale, rare, de cet ouvrage de Guibert traitant de la stratégie militaire du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume II . Après une préface présentant la biographie de ce souverain, l'auteur analyse les tactiques mises en place par Frédéric-Guillaume II lors des campagnes de Philipsbourg, de Silésie, de Bohême et Moravie, ou encore de Hongrie. Il en discute les causes et techniques dans le détail pour en faire ce portrait laudatif de ce prince. Il faut dire que lors de la publication de son ouvrage Essai général de tactique en 1770, il avait pris quelques libertés qui l'avaient prudemment conduit à quitter la France et se réfugier auprès du père de Frédéric-Guillaume II, qui l'accueillit fort bien et reconnut ses grandes qualités guerrières. Ex-libris Bernard Minoret. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.