Le Club Français du Livre, 1952, 272 pages, in 8 reliure éditeur cartonnée et toilée, état moyen, auréoles et taches d'humidité sur les 2 plats, reliure défraichie et légèrement insolée, quelques usures et frottements, traduction Y.Malartic, G.Pillement, F.Garcia.
Reference : 10037
Librairie des deux frères
M. Emmanuel Gonzalez
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Paris: c. 1956 Il s’agit d’une lettre dactylographiée 2 p. in-4, de Félix Houphouët-Boigny dictée à sa secrétaire, qui n’a pas été envoyée, avec des corrections au crayon de sa main – Il écrit à Monsieur Carré, Président-Directeur-Général de la Société Commerciale de l’Ouest-Africain à Paris : « Dans le nouveau plan d’aménagement de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, votre Société a bien voulu retenir un lot près du marché, en vue de l’édification d’un bâtiment important à usage commercial. Et il m’a été agréable, devant les projets que votre Société nous a soumis, de vous faire accorder ce lot. Malheureusement, je constate que, contrairement aux autres maisons de commerce ayant obtenu des lots dans les même conditions, la vôtre n’a même pas manifesté un commencement d’exécution – Chaque fois que le Directeur local est pressenti, il laisse entendre que, faute d’instructions de la Direction Générale à Paris, il ne peut faire entreprendre de construction à Yamoussoukro. Je viens donc aujourd’hui m’adresser à vous, Monsieur le Président, pour vous demander d’envoyer toutes les instructions utiles permettant à la Direction locale de la SCOA d’entreprendre les travaux envisagés. Les autres maisons de commerce qui ont obtenu des lots à Yamoussoukro ont commencé ou vont commencer de nouveaux bâtiments auprès du marché. Certaines même, comme les Etablissements Jean Abile-Gal, ont achevé leur construction. La SCOA qui a plus d’une fois montré son souci de modernisation et de progrès dans les Territoires d’Outre-Mer va-t-elle demeurer en retrait s’agissant de Yamoussoukro ? Persuadé, Monsieur le Président, que vous voudrez bien examiner le point que je vous ai soumis, je vous prie d’agréer […] » . Ce document atteste que la fondation de cette ville nouvelle est, jusque dans ses détails, l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny.
Lettre dactylographiée originale avec des corrections au crayon de sa main, 2 p. in-4, en-tête « Présidence du Conseil – Le Ministre Délégué » [Fonction qu’il occupa sous René Coty de février 1956 à mai 1957], Paris. [M.C.: Afrique noire, Côte d'Ivoire, Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, lettre originale dactylographie et corrigée de sa main]
BOSIO J. Gérard, RENAUDEAU Michel, FALL Kader (textes), SENGHOR Leopold Sedar (préface du tome 1), DIOUF Abdou (préface du tome 2)
Reference : 1141504
Dakar: Editions Regard puis Editions Visiafrique, 1980-1983 2 vol. in-4 oblong (32 x 23 cm), tome 1: 160 pages, tome 2: 144 pages, très nombreuses reproductions de cartes postales anciennes sur le Sénégal de la collection J. G. Bosio. Reliure toile, jaquette avec infime déchirure, sinon très bon état. Sommaire du tome 1: Dakar, Les tirailleurs, Gorée, Rufisque, Saint Louis, Voyage à travers le Sénégal, La traite des arachides, Sine-Saloum, Casamance, Femme nue femme noire. Sommaire du tome 2: La mer et le fleuve. Du griot au lutteur. Histoire et politique. Sourires et scènes de vie. Gorée. Rufisque. Saint-Louis la grande. Retour à Dakar.
Histoire en image. Souvenirs du Sénégal. Préface de Léopold Sédar Senghor [tome1] & Histoire en image. Souvenirs du Sénégal. Préface de Monsieur le Président Abdou Diouf. Texte de Monsieur le ministre Kader Fall [tome 2]. (Dakar: Editions Regard puis Editions Visiafrique, 1980-1983) [M.C.: Afrique noire, Sénégal, cartes postales]
Reference : 1402
A Paris, chez Pierre le Petit, 1659., Ex libris « Bibliothèque F.Renard », 18 pp. (1 p. de titre, 1 portrait en frontispice, « Eloge de Monsieur Le Président Jeannin » suivi de table du sommaire), 944 pp., (1bl). In 12 plein vélin moucheté, encadrement en a froid sur les plats, très belle reliure d'époque.
Le président Jeannin est un personnage d’exception : d’origine modeste puisqu'il était fils de tanneur, il parvint grâce à son mérite à occuper les premières charges de la magistrature du royaume pour finir ministre du roi. Il fut l'un des rédacteurs de l’Édit de Nantes, et fut investi des plus délicates missions diplomatiques, notamment en Hollande dans les années 1607 et 1609.Seconde édition parue chez les Elzevier dans une reliure en vélin de l'époque.
K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.
De Gaulle - Joineau Jacques - Bordaz Robert - Peyrefitte Alain [ Inauguration de la Maison de La Radio ]
Reference : 18393
Programme en feuillets in octavo au format carré. Couverture contre pliée dont le motif ( logo de la maison de la radio) au centre de la lumière découpée dans le vergé du plat. Agréable exemplaire.
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