Paris, Flammarion, 1931, 19 x 12 cm, 282 pp, Bon état, recouvert de papier cristal,
Reference : 64001
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Plon, 1933, in-8°, 396 pp, publiés par Henry Bernhard, traduction de Henri Bloch et Paul Roques, 8 gravures hors texte, broché, bon état
Tome III seul (sur 3) — "Le troisième volume des Papiers de Stresemann se rapporte aux événements de la période comprise entre l'entrevue de Thoiry (17 septembre 1926) et la mort de Stresemann (3 octobre 1929). Il est important pour faire comprendre l'évolution des rapports franco-allemands. (...) Briand comme Stresemann était convaincu que l'entente franco-allemande était la préface nécessaire à la consolidation de la paix en Europe. Ils pensaient également l'un et l'autre que cette entente franco-allemande pour être durable, devait liquider tous les problèmes pendants entre les deux pays. Mais, dans l'esprit de Briand, une telle négociation devait comporter un échange de concessions et d'avantages. Stresemann, au contraire, espérait de la France un « geste généreux » en se réservant ensuite d'en tenir compte, soit par des avantages d'ordre économique, soit par une collaboration des deux pays en Europe. En un mot, Briand espérait négocier certains gages, détenus par la France, avant qu'ils n'eussent perdu leur valeur, et les échanger contre des garanties nouvelles contribuant à la consolidation de la paix. A Thoiry, il avait esquissé le programme de ces négociations. Mais son interlocuteur pendant ce temps, enregistrait les paroles de son collègue français comme des promesses. C'est ce qui explique notamment l'impatience de Stresemann, dans la suite, lorsqu'il constata que les propositions françaises ne s'entendaient pas sans une contre-partie ; c'est aussi ce qui explique la déception de l'opinion allemande qui se manifesta avec tant de violence et sa conviction que Stresemann s'était laissé duper par les belles paroles de Briand. Le sort de Stresemann dans son pays, comme celui de Briand, a été de subir les attaques passionnées de la plus grande partie de l'opinion et de se voir reprocher une « abdication des droits nationaux », sans que pourtant, dans l'un comme dans l'autre des deux pays, personne ait été capable .de s'écarter franchement de la politique de ces deux hommes d'Etat..." (G. Hirtz, Revue d'histoire moderne, 1934) — "Clemenceau, qui évaluait exactement les valeurs humaines, disait de Stresemann : « Briand a en face de lui un homme de tout premier plan, avec lequel il n’est pas de taille à lutter ». L’évolution de la politique semble bien lui donner raison. Comme ces « papiers » ne devaient pas être publiés, leur sincérité doit être entière ; la majorité de ces pièces n’est pas toujours à notre avantage et rarement le « finassieren » teuton fut plus régulièrement efficace." (Le Concours médical, janvier 1934)
Plon, 1932-1933, 3 vol. in-8°, xxxv-381, 431 et 396 pp, publiés par Henry Bernhard, traduction de Henri Bloch et Paul Roques, 25 photos hors texte, brochés, bon état
Tome I : La bataille de la Ruhr, la conférence de Londres, 1923-1924 ; tome II : Locarno et Genève, 1925-1926 ; tome III : De Thoiry à la mort de Stresemann, 1926-1929. — "... Briand comme Stresemann était convaincu que l'entente franco-allemande était la préface nécessaire à la consolidation de la paix en Europe. Ils pensaient également l'un et l'autre que cette entente franco-allemande pour être durable, devait liquider tous les problèmes pendants entre les deux pays. Mais, dans l'esprit de Briand, une telle négociation devait comporter un échange de concessions et d'avantages. Stresemann, au contraire, espérait de la France un « geste généreux » en se réservant ensuite d'en tenir compte, soit par des avantages d'ordre économique, soit par une collaboration des deux pays en Europe. En un mot, Briand espérait négocier certains gages, détenus par la France, avant qu'ils n'eussent perdu leur valeur, et les échanger contre des garanties nouvelles contribuant à la consolidation de la paix. A Thoiry, il avait esquissé le programme de ces négociations. Mais son interlocuteur pendant ce temps, enregistrait les paroles de son collègue français comme des promesses. C'est ce qui explique notamment l'impatience de Stresemann, dans la suite, lorsqu'il constata que les propositions françaises ne s'entendaient pas sans une contre-partie ; c'est aussi ce qui explique la déception de l'opinion allemande qui se manifesta avec tant de violence et sa conviction que Stresemann s'était laissé duper par les belles paroles de Briand. Le sort de Stresemann dans son pays, comme celui de Briand, a été de subir les attaques passionnées de la plus grande partie de l'opinion et de se voir reprocher une « abdication des droits nationaux », sans que pourtant, dans l'un comme dans l'autre des deux pays, personne ait été capable .de s'écarter franchement de la politique de ces deux hommes d'Etat..." (Revue d'histoire moderne, 1934)
Paris, Librairie Plon, les petits-fils de Plon et Nourrit, 1932 1 volume In-8° (14 x 22,8cm) Broché. 4 feuillets, XXXV + 381p., 1 feuillet; 8 planches hors texte dont 1 frontispice. Dos jauni, avec petites déchirures sans manque; marges des plats légèrement fendillées; 2nd plat corné; rousseurs.
1er des 3 volumes de la traduction, par Henri BLOCH et Paul ROQUES, de "Gustav Stresemann Vermächtnis", extraits des "papiers" laissés à sa mort par l'homme d'Etat allemand Gustav STRESEMANN (1878-1929), chancelier puis ministre des Affaires étrangères en 1923-1929, Prix Nobel de la paix 1926 (avec Aristide Briand) et publiés par son secrétaire privé en 1923-1929 le consul Henry BERNHARD avec la collaboration de Wolfgang GOETZ et Paul WIEGLER; avant-propos de l'éditeur allemand et de Henry BERNHARD; notice biographique. 8 portraits (photos) hors texte.
Paris, Librairie Plon, les petits-fils de Plon et Nourrit, 1932 1 volume In-8° (14 x 22,8cm) Broché. 4 feuillets, 431p.; 8 planches hors texte dont 1 frontispice. Dos jauni et légèrement fendu sans manques; 2nd plat corné; rousseurs; en partie non coupé.
2è des 3 volumes de la traduction, par Henri BLOCH et Paul ROQUES, de "Gustav Stresemann Vermächtnis", extraits des "papiers" laissés à sa mort par l'homme d'Etat allemand Gustav STRESEMANN (1878-1929), chancelier puis ministre des Affaires étrangères en 1923-1929, Prix Nobel de la paix 1926 (avec Aristide Briand) et publiés par son secrétaire privé en 1923-1929 le consul Henry BERNHARD avec la collaboration de Wolfgang GOETZ et Paul WIEGLER; planches hors texte: 9 (en 8 planches) portraits (photos) et fac-similés (caricatures, signatures).
Plon Broché D'occasion bon état 01/01/1945 150 pages