Paris, Bernard Grasset, 2013 14 x 20,5 cm, 412 pp, broché, couverture souple avec jaquette illustrée, état neuf,
Reference : 58168
Traduit du norvégien par Hélène Hervieu et Eva Sauvegrain.
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Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 17 juillet 1834 (Planche n°405)- Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image :Hauteur: 22.5cmx Largeur: 28cm - Titre en bas au centre : « Le Renard et les Corbeaux. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°193. », en ht à dte : « Pl. 405. », en bas au centre : « Imprimé sur pierre française. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith : Delaunois, r. du Bouloy 19. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « C. J. T. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Inscription - Le roi pose son pied droit sur le « PROGRAMME », allusion au prétendu programme de l’Hôtel de ville que Louis-Philippe aurait promis de suivre au début de son règne. Les journalistes de l’opposition lui reprochèrent fréquemment de ne pas avoir tenu les promesses contenues dans ce programme, le roi niant l’existence même de ce dernierDescription : La table des matières du 8e vol. de La Caricature précise le titre : « Le renard et les corbeaux. La Pensée immuable alléchant les nouveaux députés par des bourses et des épaulettes ». Il s’agit d’une parodie de la fable de Jean de La Fontaine Le corbeau et le renard (2e fable du livre I, édité pour la première fois en 1668). Louis-Philippe, de profil est représenté dans la partie gche de la composition. Il est reconnaissable à son toupet et ses favoris. Il incarne le renard, dont la grande queue (le seul élément de zoomorphisation. Le reste de son apparence étant tout à fait humaine) dépasse de la redingote. A son bras droit est suspendu un panier rempli de distinctions honorifiques (croix d’honneur, épaulettes), d’un bâton de maréchal, de postes attirants et convoités (postes à la « PREFECTURE », des « SINECURES ») et de promesses d’argent (« RECETTES // [ ?] » et « [ ?] »). Il tient dans la main gche le cordon d’une décoration ( ?) et le tend aux corbeaux se trouvant dans l’arbre à dte. Ces corbeaux sortent tout droit de la chambre des députés située à l’arrière-plan et viennent se poser sur les branches de l’arbre. D’autres sont en vol, au loin. Ces créatures ont un corps de corbeau et une tête humaine. Il s’agit d’une représentation satirique des députés. Le roi les appâte avec des récompenses dans le but d’obtenir de leur part un vote qui ira dans le sens impulsé par sa politique. Ce sont d’ailleurs des bulletins de « VOTE » que les corbeaux tiennent dans leur bec, à la place du fromage tenu dans le bec du corbeau dans la fable du XVIIe siècle. Ainsi, la pl. dénonce les moyens de corruption par lesquels le roi tente de rallier les députés à la cause du gouvernement. La pl. se moque de la vanité des députés, sur laquelle joue le roi afin d’obtenir ce qu’il désire. Dans la lettre, une indication en bas au centre précise que la pierre lithographique, due à Chevalier et compagnie, qui a permis de réaliser la pl., est d’origine française. Cela représente une avancée d’après les contributeurs du journal, car cela permettrait de n’être plus dépendant des pierres venant de l’étranger.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
1978 1978. Francis Didelot: Le club des corbeaux/ Le Masque N°1544 1978 . Francis Didelot: Le club des corbeaux/ Le Masque N°1544 1978
Bon état
Éditions J'ai lu 1990 1990. Françoise Dorin: Les corbeaux et les renardes/ J'ai lu 1990 . Françoise Dorin: Les corbeaux et les renardes/ J'ai lu 1990
Bon état
ÉMILE FABRE [Administrateur général de la Comédie Française]
Reference : DMI-490
(1924)
ÉMILE FABRE (1869-1955) [Administrateur général de la Comédie Française], lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, à en-tête de la Comédie Française, Paris, [1924], 1 double f., 3 pages. L'administrateur général de la Comédie Française aimerait que Berthe Cerny interprète Madame de Saint-Genis dans la pièce Les Corbeaux de Henry Becque, pour la création de la pièce à la Comédie Française le 9 février 1925 : "On me demande de faire une distribution exceptionnelle des Corbeaux dont la reprise est attendue avec tant de curiosité [...] accepteriez-vous de jouer le rôle de Madame de Saint-Genis ? Il y a dans l'oeuvre de Becque une scène capitale où Madame de Saint Genis parait. Il faut là une artiste d'autorité, d'adresse, c'est pourquoi j'ai songé à vous ". Berthe Cerny ne donna pas suite à cette sollicitation et Émile Fabre s'en inquiéta (cf. l'autre lettre que nous propos à ce sujet). C'est finalement Catherine Fonteney qui interpréta le rôle pour la reprise de la pièce à la Comédie Française après sa création initiale à l'Odéon quinze ans plus tôt. Berthe Cerny avait en effet remporté un fier succès dans La Parisienne de Henry Becque en 1919. Intéressante lettre sur les coulisses de la création d'une pièce de théâtre à la Comédie Française dans les années 20.
1882 1882 Paris. Tresse. 1882. 1 volume in-8, demi-maroquin bordeaux postérieur, dos lisse. Couvertures conservées. (6) pp., 152 pp.
Edition originale de ce célèbre drame réaliste qui préfigure le mouvement du Théâtre-Libre d’André Antoine, enrichie d’un billet autographe de l’auteur, sans date, contrecollé au faux-titre. Le billet est adressé à un directeur de théâtre pour saluer la reprise des Corbeaux. Il s’agit sans doute du directeur du Théâtre de l’Odéon où Les Corbeaux sont effectivement reprogrammé en 1897. Becque se plaint de ne pas avoir reçu de place pour une pièce d’Edmond de Haraucourt dont on donnait précisément à l’Odéon en 1897 la première de Don Juan de Manara.Bel exemplaire. Talvart et Place, I, 337.