Paris, Ed. Damasiennes, 1941, In douze, 378 pp, broché, qqs rousseurs, couverture très légèrement déchirée,
Reference : 4836
.
Librairie Jousseaume
M. François Jousseaume
45 Galerie Vivienne
75002 Paris
France
librairie.jousseaume@gmail.com
01 42 96 06 24
Nous acceptons les conditions de vente en usage , dès reception du paiement (frais de port inclus et défini au préalable) nous expédions les livres selon le souhait du client, au tarif normal ou rapide ou recommandé. Nous acceptons les paiements par chèque, C. B, ou mandats postaux, ou contre-remboursement. <br />
C’est l’œuvre la plus populaire du théâtre français de la fin du XIXe siècle. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1898. In-8 de 225 pp. et (3) pp. bl. Bradel soie brodée verte à recouvrements, dos lisse, pièces de titre de maroquin havane, tête dorée (P. Goy & C. Vilaine). 193 x 134 mm.
Edition originale du chef d’œuvre de Rostand. Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 621; Bibliothèque de Backer, n°2502. «Comédie héroïque en cinq actes en vers, représentée à Paris, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, le 28 décembre 1897». Précieux exemplaire, l’un des 50 de tête imprimés sur papier du Japon, non justifié. Le 28 décembre 1897, la comédie héroïque de Rostand devient le plus grand succès théâtral depuis Hernani. Un succès sans précédent : quarante rappels! La pièce sera jouée 400 fois jusqu’en 1900 et Coquelin, présenté à l’auteur l’année précédente par Sarah Bernhardt, reprendra le rôle jusqu’à sa mort, soit 950 fois. Rostand fut élu à l’Académie française en 1901 : il y est reçu à trente-trois ans, soit le plus jeune académicien d’alors. «C’est l’œuvre la plus populaire du théâtre français de la fin du XIXe siècle […] Du point de vue lyrique et dramatique, cette comédie est parfaite […] on ne peut qu’admirer sa qualité poétique, souple et étincelante, à travers laquelle se cristallise toute une tradition littéraire française qui va d’Honoré d’Urfé jusqu’à Dumas père et Richepin, en passant par Scarron et Regnard. Cyrano, le héros au grand nez et au cœur d’enfant, terrible spadassin et amant ingénu, est un personnage cher à l’esprit français et que chaque siècle a représenté sous une forme ou sous une autre. Il incarne ici, dans sa plénitude, le héros romantique du XIXè siècle». (Dictionnaire des Œuvres, II, p. 190). Très bel exemplaire de cette originale littéraire, conservé dans une jolie soie brodée à motif floral. Ex-dono manuscrit d'un conservateur du Musée de la Légion d'honneur daté 1926 sur une garde, annotation au crayon p. 135, tache sur 2 ff. de texte et 2 ff. de garde.
Rare édition originale posthume d’Esope à la cour de Boursault, exemplaire très pur conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, Damien Beugnié, 1702.In-12 de (10) ff. le premier blanc, 97 pp., (1) p.bl., (1) f. bl. Relié en pleine basane mouchetée de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches jaspées. Reliure de l’époque.160 x 90 mm.
Rare édition originale posthume de cette comédie de Boursault qui fut représentée pour la première fois après sa mort, en 1701. Bulletin Morgand et Fatout 6512 ; Catalogue Gui Pellion 482. « Boursault (1638-1701) est un de ces auteurs dramatiques qui, au XVIIe siècle, eurent de la vogue à défaut de gloire, et dont quelques productions sont encore estimées aujourd’hui. Lorsqu’il vint à Paris en 1651, il ne savait encore que le patois de sa province : quelques années après, il était devenu un écrivain assez remarquable pour qu’on le chargeât de composer un livre destiné à l’éducation du Dauphin. Boursault plaisait par les qualités du cœur aussi bien que par celles de l’esprit ; son caractère franc et ouvert lui fit beaucoup d’amis. Il fut lié avec la plupart des gens de lettres ses contemporains, si l’on en excepte Molière». Ésope à la cour est une comédie en 5 actes et en vers à l’esprit vif, au comique franc et au style naturel. S’il était un protégé du roi, l’auteur d’Esope à la cour dû retirer quelques passages de sa pièce qui contenaient des allusions injurieuses à l’égard de Louis XIV. « Esope à la cour, en cinq actes, fut représentée après la mort de Boursault, en 1701. Boursault l’avait écrite aussitôt après ‘Esope à la ville’, mais son sujet la fit interdire par la censure. Quand finalement l’autorisation de la faire représenter fut accordée, l’auteur était mort. Dans cette comédie, Esope a réussi à se faire admettre à la Cour, et naturellement, il trouve matière à exercer son ironie et sa sagesse à l’égard des innombrables côtés ridicules et des vices des courtisans. Montesquieu a déclaré qu’après avoir assisté à la représentation d’Esope à la Cour, il éprouvait le besoin de devenir un homme de bien. » (Dictionnaire des Œuvres, II, 684). Il y a en fait eu deux tirages différents en 1702, l’un à l’adresse de Damien Beugnié, l’autre à celle de la Veuve de Clément Gasse. « Cette œuvre, d’une haute portée, ne fut représentée que le 16 décembre 1701, après la mort de l’auteur, ce qui empêcha celui-ci d’y mettre la dernière main... » (V. Fournel, Les contemporains de Molière, p.95). L’œuvre est dédiée à Madame de Villequier, Françoise Angélique de la Mothe-Houdancourt, née en 1650 et mariée à Louis-Marie-Victor, Duc d'Aumont et Marquis de Villequier. Louis-Marie-Victor d'Aumont, l’un des plus zélés serviteurs de Louis XIV, se distingua dans la campagne de Flandre. La sœur de Madame de Villequier, Charlotte-Eléonore de la Mothe-Houdancourt était gouvernante de Louis XV. Les liens entre l’auteur et la marquise de Villequier sont évidents puisque Louis XIV avait proposé à Boursault de devenir sous-précepteur de son fils alors que la sœur de Madame de Villequier était la gouvernante de Louis XV. Enfin, Boursault évita à l’une de ses pièces d’être censurée en 1690 grâce à l’appui du Duc d’Aumont. Esope à la cour permit à son auteur de remettre la fable au goût du jour et d’élever quelques objections à la personne de Louis XIV. Bel exemplaire grand de marges de cette rare comédie, conservé dans sa pleine reliure de l’époque. Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de ce tirage dans 3 Institutions publiques françaises : à la B.n.F., à la Bibliothèque de Rennes et à celle de Paris Sorbonne. L’exemplaire conservé à la B.n.F. présente cependant une collation différente du notre et il ne comporte pas le très intéressant Privilège du Roy qui occupe 3 pages de notre exemplaire et où l’on apprend que c’est Michelle Milley, la veuve du Sieur Boursault, qui désira faire imprimer cette pièce après la mort de son mari. Ce Privilège, daté du 22 janvier 1702, nous apprend également que la veuve de Boursault a cédé son droit à la veuve de Clément Gasse et à Damien Beugnié, Libraires à Paris, le 1er février 1702.
ALBIN MICHEL. 1945. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 345 pages - frontispice en noir et blanc + quelques planches. Annotation en page de titre.. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Attila roi des Huns tragédie - Tite et Bérénice comédie héroique - Pulchérie comédie héroique - Surena général des Parthes tragédie. Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Albin Michel. 1945. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 345 pages - rousseurs sans réelle conséquence sur la lecture - pages non coupées - coin en tête absent sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Attila roi des Huns tragédie - Tite et Bérénice comédie héroique - Pulchérie comédie héroique - Surena général des Parthes tragédie. Classification Dewey : 792-Théâtre
[Ladvocat Barba] - Collectif ; D'AUBIGNY et POUJOL ; MELESVILLE, BOIRIE et MERLE ; Sophie GAY ; WAFFLARD et FULGENCE ; DELESTRE, SCRIBE et MELESVILLE ; PICARD, WAFFLARD et FULGENCE ;
Reference : 35893
(1818)
1 vol. in-8 reliure demi-basane verte, contient : D'Aubigny et Poujol : L'Homme gris, Comédie en trois actes et en prose, représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre royal de l'Odéon le mardi 23 Septembre 1817, Troisième édition, Chez Mad. Ladvocat, Paris, 1818, 88 pp. ; Mélesville, Boirie et Merle, Le Bourgmestre de Sardam, ou Les Deux Pierre, Comédie-Héroïque en trois actes et à grand spectacle, Présentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Porte St Martin, le 2 juin 1818, Seconde Edition, Chez N. Barba, Paris, 1818, 55 pp. ; Mme Sophie Gay, Le Marquis de Pomenars, Comédie en un acte et en prose, Représentée pour la première fois à Paris, par les Comédiens ordinaires du Roi, sur le premier théâtre français, le samedi 18 décembre 1819, Deuxième édition revue et corrigée, Chez Ladvocat, Paris, 1820, 3 ff. et 47 pp. ; Wafflard et Fulgence, Le Voyage à Dieppe, Comédie en trois actes et en prose, Représentée sur le Second Théâtre Français par les Comédiens du Roi, le 1er mars 1821, Chez J.-N. Barba, Paris, 1821, 86 pp. ; MM. Delestre, Scribe et Mélesville, Le Parrain, Comédie en un acte et en Prose, Représentée pour la Première fois à Paris, sur le Théâtre du Gymnase dramatique, le 23 avril 1821, Chez Aimé André, Paris, 1821, 36 pp. ; Picard, Wafflard et Fulgence, Les Deux Ménages, Comédie en trois Actes et en Prose, Représentée sur le Second Théâtre Français par les Comédiens du Roi, le 21 mars 1822, Chez J.-N. Barba, Libraire, Paris, 1822, 2 ff., 68 pp. ; Wafflard et Fulgence, Le Célibataire et l'Homme Marié, Comédie en trois actes et en Prose, Représentée sur le Second Théâtre Français par les Comédiens du Roi, le 16 Décembre 1822, Chez J.-N. Barba, Paris, 1823, 2 ff., III-63 pp.
Très intéressant recueil de pièces datant de la Restauration, dont plusieurs en édition originale (Le Voyage à Dieppe, Les Deux Ménages, Le Célibataire et l'Homme Marié) dont la pièce "Le Parrain" écrite par Scribe en collaboration avec Delestre et Mélesville, ou en partie originale (Le Marquis de Pomenars) et souvent introuvables. Bon état (dos portant la tomaison "3").