‎LAURENCE (Margaret)‎
‎Les habitants du feu‎

‎Paris, Joelle Losfeld, 2009, 15x22cm, 310pp Etat neuf car service de presse‎

Reference : 38816


‎. ‎

€14.40 (€14.40 )
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Librairie Jousseaume
M. François Jousseaume
45 Galerie Vivienne
75002 Paris
France

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‎GATTI, Armand - Michel Séonnet ( introduction et présentataions de )‎

Reference : 15573

(1991)

Phone number : 04 78 38 32 46

EUR16.00 (€16.00 )

‎Collectif‎

Reference : RO30325625

(1993)

‎Notre Histoire n°102- Numéro spécial- Guide de la France Préhistorique -Sommaire: Les premiers habitants de la France- Et l'homme maîtrisa le feu- Les premières sépultures- Gîtes sous roche- L'entrée des artistes- 15 ans de découvertes- Trois familles még‎

‎Errance. 1993. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 67 pages. Nombreuses photos, illustrations et cartes en noir et blanc et en couleurs, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 930-Histoire générale du monde ancien jusqu'à 499 apr. J.-C.‎


‎Sommaire: Les premiers habitants de la France- Et l'homme maîtrisa le feu- Les premières sépultures- Gîtes sous roche- L'entrée des artistes- 15 ans de découvertes- Trois familles mégalithes- etc. Classification Dewey : 930-Histoire générale du monde ancien jusqu'à 499 apr. J.-C.‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit) - BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin CARON de, imp. par) - CONDORCET (Nicolas, Marquis de).‎

Reference : 30620

(1785)

‎Oeuvres complètes de Voltaire [suivies de :] Vie de Voltaire par Condorcet et des Mémoires de Voltaire par lui-même [Oeuvres comprenant :] Lettres - Théâtre : Oedipe - Artemire - Mariamne - Brutus - Eryphile - Zaïre - Adélaïde du Guesclin - Amélie ou le Duc de Foix - La Mort de César - Alzire ou les Américains - Zulime - Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète - Mérope - Semiramis - Oreste - Rome sauvée ou Catilina - L'Orphelin de la Chine - Tancrède - Olimpie [Olympie] - Le Triumvirat - Les Scythes - Les Guèbres ou la tolérance - Sophonisbe - Les Lois de Minos - Don Pedre - Les Pélopides ou Atrée et Thieste - Irène - Agathocle - L'Indiscret - L'Enfant prodigue - La Prude - Nanine ou le préjugé vaincu - La Femme qui a raison - L'Ecossaise - Le Droit su Seigneur - Charlot ou la Comtesse de Givry - Le Dépositaire - Socrate - Samson - La Princesse de Navarre - Le Temple de la gloire - Pandore - Tanis et Zélide ou les rois pasteurs - Le Baron d'Otrante - Les Deux tonneaux - Jules César - L'Héraclius espagnol ou la comédie fameuse - La Henriade - Essai sur la poésie épique - La Pucelle d'Orléans - Poèmes et Discours en vers : Le Pour et le contre - La Loi naturelle - Le Désastre de Lisbonne - Le Temple du goût - Le Temple de l'amitié - Poème de Fontenoi - Voyage à Berlin - L'Ecclesiaste et le Cantique des cantiques - La Guerre civile de Genève ou les Amours de Robert Covelle - Epîtres, Stances et Odes - Contes - Satires - Poésies - Lettres en vers - Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'Histoire - Siècle de Louis XIV - Précis du siècle de Louis XV - Histoire de Charles XII - Histoire de Russie sous Pierre le Grand - Annales de l'Empire depuis Charlemagne - Histoire du Parlement de Paris - Mélanges historiques : Le Pyrrhonisme de l'historie - La Défense de mon oncle - Un chrétien contre six Juifs - De quelques niaiseries - Incursion sur Nonotte - Fragments sur l'histoire - Politique et législation : De la paix perpétuelle - Idées de La Mothe Vayer - La Voix du sage et du peuple - Les Droits de l'homme et les usurpations des Papes - Le Tocsin des rois - Le Cri des nations - Des embellissements de Paris - Requête à tous les magistrats du Royaume - Idées républicaines - Commentaire sur le livre Des délits et des peines - Prix de la justice et de l'humanité - Commentaire sur L'Esprit des lois - Diatribe à l'auteur des Ephémérides - Ecrits pour les habitants du Mont-Jura et du Pays de Gex - Traité sur la tolérance - Dialogue entre un mourant et un homme qui se porte bien - La Mort des Sieurs Calas - Essai sur les probabilités en fait de justice - Supplément aux Causes célèbres - Eléments de Philosophie de Newton - Défense du newtonisme - Essai sur la nature du feu et sa propagation - Doutew sur la mesure des forces motrices - Dissertation sur les changements arrivés dans notre globe - Des singularités de la nature - Traité de Métaphysique - Le Philosophe ignorant - Il faut prendre un parti ou le principe d'action - Tout en Dieu - De l'âme - Lettres de Memmius à Cicéron - Remarque sur les Pensées de Pascal - Profession de foi des théistes - Sermons et Homélies - Examen important et Défense de Bolingbroke - La Bible enfin expliquée - D'Hérode - Nouveau Testament - Evangiles - Histoire de l'établissement du Christianisme - Dialogues et Entretiens philosophiques - Dictionnaire philosophique - Romans : Zadig ou la destinée - L'Ingénu - L'Homme aux quarante écus - La Princesse de Babylone - Le Blanc et le noir - Jeannot et Colin - Les Lettres d'Amabed - Histoire de Jenni - Les Oreilles du Comte de Chesterfield et le Chapelain Goudman - Le Monde comme il va, vision de Babouc - Memnon ou la sagesse humaine - Les Deux consolés - Histoire des voyages de Scarmentado - Micromegas - Histoire d'un bon bramin [sic] - Candide ou l'optimisme - Le Taureau blanc - Le Crocheteur borgne - Cosi-Sancta - Songe de Platon - Bababec et les fakirs - Aventure de la mémoire - Les Aveugles, juges des coupables - Aventure indienne - Voyage de la raison - Diatribe du Docteur Akakia - Réflexions pour les sots - Femmes - Conformez-vous au temps - De l'horrible danger de la lecture - Rescrit - Balance égale - Petit avis à un jésuite - Les Quand, les si, les qui, les quoi, les ah, ah ! etc. - Relation du voyage de Monsieur Lefranc de Pompignan - La Prière universelle - Lettre pastorale - Omer de Fleuri - A Warburton - Canonisation de saint Cucufin - Discours aux Velches - Saul - Questions sur les miracles - Sur L'Encyclopédie - Panégyrique de Louis XV - Eloges - Vie de Molière - Lettres chinoises, indiennes et tartares - Horace, Boileau et Pope - Lettres - Conseils à un journaliste - Sur l'Anti-Machiavel - Mémoire sur la satyre - Le Préservatif - Courte réponse aux longs discours d'un docteur allemand - Les Honnetetés littéraires - Commentaires historiques - Connaissance des beautés et des défauts de la poésie et de l'éloquence dans la langue française - Le Temple de l'amour - Caractères et Portraits - Description de l'Enfer - Epigramme - Fable - De la grandeur de Dieu - Langage - Lettres familières - Liberté - Métaphore - Opéra - De la satire - Traductions - Du vrai dans les ouvrages - Panégyrique de saint Louis - Sur la considération que l'on doit aux gens de lettres - Lettres - Le Tombeau de la Sorbonne - Remarques sur les Discours de Corneille - Commentaires sur Corneille - Recueil de ses Lettres / Correspondance - etc.‎

‎ S.l. [Kehl], de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1785 (1789 pour le dernier volume). 92 vol. au format in-12 (178 x 108 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 492 pp. ; 2 ff. n.fol. et 484 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 544 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 466 pp. ; 2 ff. n.fol. et 500 pp. ; 2 ff. n.fol., 526 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol., 462 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 471 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 460 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 498 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 412 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 412 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 437 pp. ; 2 ff. n.fol. et 535 pp. : 2 ff. n.fol. et 428 pp. ; 2 ff. n.fol. et 399 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol. et 328 pp. ; 2 ff. n.fol. et 384 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 367 pp. ; 2 ff. n.fol., 379 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 413 pp. ; 2 ff. n.fol. et 340 pp. ; 2 ff. n.fol., 312 pp. xiv planches dépliantes in fine ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 390 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 360 pp. ; 2 ff. n.fol. et 539 pp. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 502 pp. ; 2 ff. n.fol. et 526 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 559 pp. ; 2 ff. n.fol. et 476 pp. ; 2 ff. n.fol. et 383 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 2 ff. n.fol. et 311 pp. ; 2 ff. n.fol. et 312 pp. ; 2 ff. n.fol. et 398 pp. ; 2 ff. n.fol. et 394 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 491 pp. ; 2 ff. n.fol. et 524 pp. ; 2 ff. n.fol. et 519 pp. ; 2 ff. n.fol. et 488 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 487 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 547 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 478 pp. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 464 pp. ; 2 ff. n.fol. et 429 pp. ; 2 ff. n.fol. et 439 pp. ; 2 ff. n.fol. et 406 pp. ; 2 ff. n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol. et 432 pp. ; 2 ff. n.fol. et 403 pp. ; 2 ff. n.fol. et 372 pp. ; 3 ff. n.fol. et 582 pp. Reliures uniformes sans doute très légèrement postérieures de pleine basane mouchetée émeraude, filet gras et double filet maigres dorés encadrant les plats, dos lisses richement ornés d'un filet d'encadrement doré, filets gras dorés, doubles filets en pointillés dorés, roulettes fleuronnées dorées, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.‎


‎ Ensemble complet de ses 92 volumes ; recelant 2 frontispices gravés et de 14 planches dépliantes. Edition en partie originale. Célèbre édition, dite de Kehl, établie par les soins et aux frais de Beaumarchais. ''On y a donné pour la première fois la volumineuse correspondance de l'auteur ainsi que plusieurs pièces de théâtre et autres morceaux curieux qui étaient restés inédits.'' (in Brunet). ''Cette célèbre édition était la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée qui eût paru jusqu'alors des Oeuvres de Voltaire. C'est sous le point de vue typographique que Beaumarchais mérite des éloges''. (in Brunet). « Chef-d’œuvre de l’art typographique ». La Société littéraire typographique de Kehl fut fondée par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et Nicolas de Condorcet dans le seul but de publier une édition des Œuvres complètes de Voltaire ; laquielle eût rassemblé tous les textes inédits, publiés anonymement ou sous pseudonyme, ainsi que sa correspondance et ses textes autobiographiques.Le projet est ouvertement militant : il s'agit, contre les adversaires de la raison et du progrès de l'esprit humain, de diffuser la pensée de Voltaire, de défendre et perpétuer sa mémoire, comme d'« élever un monument à la gloire de ce beau génie. » L'établissement de Kehl fut l'un des premiers mettant en œuvre toutes les étapes de la fabrication du livre, depuis les opérations de papeterie jusqu'à l'impression, l'assemblage et la reliure. ''Pour l'impression de ce monument digne de l'auteur, Beaumarchais acheta les caractères de la veuve du grand typographe anglais John Baskerville, ainsi que trois papeteries dans les Vosges, où il fabriqua lui-même un papier de grande qualité, suivant les procédés d'élaboration des Hollandais, qu'il fit espionner par des agents''. ''L’apport, au sein de la présente édition d’une correspondance monumentale livre l’image de l’homme privé et même intime, à côté de son œuvre littéraire. Le dernier volume, intitulé Vie de Voltaire, est le texte qui lie les deux ensembles. Pour Condorcet, Voltaire a fait de sa vie un chef d’œuvre, qu’il s’agit d’offrir à la postérité pour sa valeur morale et politique. '' (Linda Gil). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque nationale, 189 - Bengesco IV, Bibliographie des Oeuvres de Voltaire, p. 123 - Graesse VII, Trésor de livres rares et précieux, p. 390 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1353 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 63884 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 679 - Lemaire, Dictionnaire Voltaire. Angles et quelques coiffes élimés. Discret manque superficiel en tête du dos d'un des volumes. Reliures pouvant présenter quelques abrasions ou petits manques superficiels épars. Dos présentant parfois un éclat légèrement altéré. Une pièce de titre lacunaire. Trois mors fendillés. Rares et claires rousseurs dans les corps d'ouvrages. Un feuillet désolidarisé. Deux autres souffrent d'un petit manque angulaire. Petite déchirure en marge de deux autres. Infime travail de ver en marge supérieure des derniers feuillets d'un des volumes. Quelques cahiers parfois légèrement oxydés. ‎

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