1720 Leide, chez Théodore Haak, 1720, volume in-12 reliure à la bradel plein papier marbré beige et brun de l'époque, 16(épitre dédicatoire et préface, non chiffrées)-188 pages + 4(table et errata, non chiffrées), dos lisse, pièce de titre beige, tranches rouges, vignette gravée sur la page de titre, vignette gravée aux armes de P.A. de Huybert en tete de l'épitre, bandeaux et culs-de lampe sur bois in texte, traces de mouillures claires sur les 10 premières pages, très bon état
Reference : 1740
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Leyde, Theodore Haak, 1720. In-12 de (16)-188-(4) pp., table et errata, maroquin rouge, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin fauve, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition collective posthume du poète marseillais Balthasar de Bonnecorse mort en 1706 âgé de soixante-quinze ans, auteur de La Montre, suite de madrigaux sur l'emploi des heures galantes, son premier recueil publié en 1666 satirisé par Boileau dans Le Lutrin, auquel Bonnecorse répondit avec Le Lutrigot, parodie à son tour des oeuvres de Boileau. L'illustration comprend 3 vignettes gravées par F. Bleiswyck sur le titre, la dédicace et dans le texte (page 2) : la Montre. « Aphra Behn donne en 1686 une traduction de La Montre de Balthazar de Bonnecorse. Cet ouvrage correspond au goût contemporain pour ces petites formes galantes, d’autant plus qu’il est en prosimètre, la forme à la mode (issue) des jeux de salon du XVIIe siècle (…). C’est aussi ce contexte qui avait popularisé la topique de la cartographie amoureuse à laquelle se rattache la Carte de Tendre de Madeleine de Scudéry, incluse dans la première partie de Clélie en 1654, mais qui circule avant sa publication au sein d'une petite communauté mondaine. (…) La Montre de Bonnecorse témoigne de l’influence de cette mode pour les cartes allégoriques, mais elle s’intègre aussi à ce qu’on peut appeler une littérature des objets galants. Ces textes, souvent ludiques, sont produits dans les milieux précieux et se focalisent sur des objets relevant de la culture matérielle dans une perspective emblématique pour en tirer des développements moraux ou symboliques qui mettent en œuvre l’ingéniosité ou la surprise. (…) Le choix de la montre reflète par ailleurs le développement de l’horlogerie et la popularité croissante des montres personnelles au sein d’une élite urbaine aisée. (…) Le genre littéraire de l’horloge ou de la montre a quant à lui une histoire particulièrement riche : La Montre de Bonnecorse peut aussi se lire comme un dérivé précieux et ludique des genres de l’almanach et du livre d’heures d’origine médiévale ; elle s’intègre aussi à la vogue contemporaine des « almanachs d’amour » et des « lotteries d’amour », comme on le voit dans un autre recueil collectif, Recueil de pièces en prose, publié par Charles de Sercy dans les années 1660. Mais Bonnecorse innove en appliquant le concept de la montre au champ amoureux. Son texte connut d’ailleurs un très grand succès et sera imité ; il contribue ainsi, à son tour, à alimenter la mode contemporaine pour cette littérature des objets qui l’a d’abord rendu possible » (Line Cottegnies, Jeux littéraires en France et en Angleterre au XVIIe siècle – des salons parisiens à Aphra Behn).Ami de Jean de La Fontaine et Mlle de Scudéry, Balthasar de Bonnecorse (1631-1706) fut aussi échevin et consul de France en Égypte et en Syrie. Contient : La Montre ; Maximes d'Amour raisonnables ; Étrennes à Philis ; Sur le Songe d'Iris ; Stances ; Sur un Bracelet de petites chaînes ; L'Amour déguisé ; À Madame la M. D. B. ; Triomphe de l'Amour sur le Coeur d'Iris ; Articles de Paix ; Le Nez de la jeune Silvie ; Portrait de Philis ; Marseille à Mgr. le Cardinal Mazarin, Ode ; Sur la Pension que le Roi a donnée à Mlle de Scudéri ; Réponse de Sapho ; Chanson ; Lettre de M. Pellisson à M. de Bonnecorse ; Sur la Mort de M. Pellisson a Mlle de Scudéri ; Boutsrimez à Mgr. le Duc de Vendôme ; Sur le Combat que Mgr le duc de Vendôme a donné à Massanet en Catalogne ; Lutrigot, Poëme Heroïcomique en X chants.Bel exemplaire. Petit trou marginal feuillet I5, petit accident sur la coiffe de tête. Brunet, I, 1102.