sd fin XIXe Plon Nourrit et Cie imprimeurs éditeurs broché, 508p. bon état
Reference : 9956
Librairie Tant qu'il y aura des livres
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PAYOT. 2001. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 268 pages - Quelques cartes en noir et blanc hors texte. . . . Classification Dewey : 950-Histoire générale de l'Asie
"Collection "" Petit bibliothèque "" - Table : Les beaux restes d'un paradis : initiations à l'Asie centrale, Préludes pour un désastre, Le temps des prédateurs, La colonisation tsariste : les germes du désastre... Classification Dewey : 950-Histoire générale de l'Asie"
En Europe, Aux dépens de la Compagnie, 1756. In-12 de XI-(1)-542-(2) pp.Supplément aux réflexions sur le désastre de Lisbonne avec un journal des phénomènes depuis le 1er novembre 1755, et des remarques sur la playe des sauterelles annoncée par St Jean. Sans lieu, 1757. In-12 de (2)-LXII-216 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-12, veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filet à froid d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale des deux parties. Réflexions de Rondet sur le séisme de Lisbonne, survenu le 1er novembre 1755, catastrophe qui fit entre 50.000 et 70.000 morts parmi les 275 000 habitants de Lisbonne. L'auteur, Laurent-Étienne Rondet (1717-1785) historien, journaliste et ardent janséniste, avance une lecture des événements à la lumière de l’Apocalypse. Accident sur la coiffe de tête sinon très bon exemplaire.Barbier, IV, 158c.
En Europe, Aux dépens de la Compagnie, 1756 2 tomes en un volume in-12, maroquin olive, dos à nerfs janséniste, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Editions originales. Bel exemplaire. Barbier, IV, 158c.
Paris, Éditions de Minuit, (12 novembre) 1942. 1 vol. (130 x 210 mm) de 91 p., [1] et 1 f. Reliure de chagrin rouge décorée sur le premier plat d'une croix de Lorraine en maroquin noir mosaïqué, dos lisse avec titre doré en long, tête dorée, couvertures et dos conservés, chemise et étui. Édition clandestine, et la plus rare de celles imprimées sous l’Occupation par les Éditions de Minuit, plus encore que celle du Silence de la mer. Elle paraît neuf mois après ce dernier, dans un plus grand format qui ne sera plus repris par la suite. Feuillet-manifeste des Éditions de Minuit monté en tête.
En janvier 1940, Jacques Maritain quitte la France pour une série de cours prévus au Pontifical Institute of Medieval Studies de Toronto. Surpris par la guerre, il ne retournera en Europe qu'en 1944, comme ambassadeur auprès du Vatican. Écrites pour ses compatriotes pris au piège du « désastre » et le public américain auquel il veut dire la situation de son pays, ces pages affirment que « la collaboration franco-allemande pour la reconstruction de la paix en Europe [serait] un chemin vers l'esclavage ». D'abord imprimé à New-York en octobre 1941 aux éditions de la Maison française, le texte est accompagné, comme Le Silence de la mer, du feuillet-manifeste des Éditions de Minuit. Précieux exemplaire provenant de la bibliothèque de Jacques Debû-Bridel, membre du Conseil national de la Résistance comme représentant de la Fédération républicaine, parti de la droite libérale et conservatrice, ainsi que du Front national constitué à l'initiative du parti communiste. Il publia aux Éditions de Minuit Angleterre en septembre 1943 sous le nom d'Argonne, puis une relation sur l'activité de la maison d'édition pendant la guerre, précisant qu'Yvonne Paraf fit passer le texte d'À travers le désastre en zone nord, « dans la doublure de sa trousse de voyage, et la grosse Allemande chargée de la fouille, au passage de la ligne, éplucha pendant dix minutes la note d'hôtel et traita Yvonne de capitaliste parce qu'elle avait pris un bain (8 francs !), mais elle ne regarda pas du côté du nécessaire de voyage. / Imprimé en novembre 1942, le Maritain fut broché par Yvonne dans son appartement de la rue Vineuse, avec son amie, Mme Massé, qui sera la brocheuse la plus assidue des Éditions de Minuit, et Vercors qui, dans la cuisine, collait les couvertures »... Très rare, et de parfaite provenance.
Centre de Documentation Juive Contemporaine, 2009, in-8 br., 402 p., N° 191 (juillet-décembre 2009) de la "Revue d'Histoire de la Shoah", illustrations photos, très bon état.
La multiplication des lieux mémoriels érigés sur le territoire des Etats-Unis dans les récentes décennies a fait du génocide des Juifs une " douleur américaine ". L'oeuvre de mémoire y semble désormais assumée par les espaces commémoratifs et les filières universitaires spécialisées. Le silence des arts dans l'après-guerre a progressivement cédé la place à un enracine-ment d'une ampleur telle que l'on peut parler aujourd'hui d'une centralité de la Shoah dans l'identité judéo-américaine autant que dans la conscience collective au niveau national. Quel usage les écrivains du continent nord-américain ont-ils fait de cette mémoire de " seconde main " ? L'institutionnalisation de la mémoire de l'événement semble avoir laissé le champ libre aux auteurs de fiction et aux poètes pour " recomposer " l'événement, pour devenir " metteurs en mots ". Pour ceux qui sont issus des vagues migratoires anciennes, l'expérience génocidaire reste extérieure ; les enfants de rescapés sont, eux, porteurs d'une mémoire familiale et la catastrophe historique est devenue catastrophe intime. En parallèle aux formes traditionnelles d'expression narrative (textes de fiction longs ou brefs, poésie), des supports inédits, tel le roman graphique, ont été expérimentés. La " mise en récit " est marquée par la tension entre approches possibles de l'événement: est-il objet d'histoire ou désastre méta-physique, doit-il être appréhendé dans sa littéralité ou peut-il devenir métaphore ? Toutefois, quelle que soit la forme d'écriture privilégiée, l'exigence intellectuelle et éthique est identique : le processus créatif doit inscrire le Désastre au coeur esthétique et moral de l'oeuvre. Voir le sommaire sur photos jointes.