1954 Berger Levrault éditeurs Broché, 168p. Bon état.
Reference : 17960
Librairie Tant qu'il y aura des livres
M. Jean Yves Margotton
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Paris, chez l'auteur et chez Migneret, 1818-1826 11 volumes in-8 (21 x 12,5 cm), XVI-464, 515, 638, 628, 630, 481, 588, 559, 512-(2), 606 et 384 pages. 7 planches gravées reliées à la fin du troisième volume. Reliure de l'époque demi-veau caramel beurre salé, dos lisse ornés, filets dorés. Exemplaire en très bon état, reliure solide et décorative, intérieur frais. Beau papier vergé fin. Quelques rousseurs à quelques feuillets seulement. Légers frottements aux reliures, sans gravité. ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Les tomes 1 à 4 sont datés de 1822 et portent la mention de troisième édition. Le tome 5 est daté 1818 et porte la mention de seconde édition. Les tomes 6 à 11 ne portent aucune mention d'édition (édition originale) et sont datés 1818 à 1826. Les planches gravées à la fin du troisième volume montrent divers appareillages et organes : bandage pour la fracture de la clavicule (planche 1), machine pour exercer l'extension continuelle des membres inférieurs (planche 2), attelle de jambe (planche 3), appareillage pour fracture de la rotule (planche 3bis), rotule fracturée (planche 4), tumeur des muscles (planche 5), tumeur osseuse (planche 6).
Dans l'ordre des volumes on trouve : De l'inflammation - des abcès - De la gangrène - De la brûlure - Des plaies - De tumeurs - Des ulcères - Des fistules - Des fractures - De la carie - Du Spina-Ventosa - De la fragilité des os - De l'entorse - Des luxations - Des plaies des articulations - De certaines difformités - Des opérations - Des plaies de la tête - Des tumeurs de la tête - Des maladies des yeux - Des maladies de l'oreille - Des maladies des fosses nasales - Des maladies de la bouche - Des maladies du cou - Des maladies de la poitrine - Des plaies du bas-ventre - Des hernies du bas-ventre - Des maladies des reines - Des maladies des uretères - Des maladies de la vessie et de l'uretère - Des maladies de l'anus et du rectum - Des maladies des parties génitales - Des maladies de la main - Des amputations - De la saignée - Des cautères. Alexis Boyer (1757-1833) est connu en tant que premier chirurgien de Napoléon Ier. Il est né à Uzerche, le 1er mars 1757. Issu d'une famille modeste, il monte dans la capitale en 1774 alors qu'il est âgé de 17 ans. A Paris il rencontre un étudiant en médecine qui le fait rentrer chez un barbier en tant que premier garçon. Tout son temps libre, il assiste à des dissections, la boutique du barbier étant voisine des amphithéâtres d’anatomie. Après 5 années d’études dans des conditions précaires, il obtient en 1781, la médaille d’or de l’Ecole pratique du collège de chirurgie. En 1782, il est élève dans l’hôpital de la Charité. Il y suit les cours et fait des pansements. Le 9 juillet 1787, il remporte le poste de chirurgien gagnant maîtrise pour lequel il postulait. En 1789, patriote convaincu, il participe, aux côtés des étudiants du collège de médecine, à la prise de la Bastille. En 1792, après délibération de l’Assemblée, Boyer devient chirurgien en second de la Charité. En 1795, Boyer est professeur de médecine opératoire à l’Ecole de santé de Paris. Très vite, lui est confiée la chaire de clinique externe. Après avoir enseigné l’anatomie, il inculque ses connaissances de chirurgie aux étudiants. Cette même année il rejoint l’école de Desault d’anatomie de l’Hôtel-Dieu, en tant que médecin tout d’abord, puis professeur adjoint. C’est au contact de cet éminent médecin que Boyer comprend toute l’impérative nécessité d’aborder l’anatomie avec rigueur et méthodologie. En 1797, il fait paraître le premier des quatre tomes de son Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, dont la publication s’échelonne de 1797 à 1805. Avec le départ d’Antoine Dubois en Egypte, en 1798, il devient incontournable dans son domaine, ses maîtres étant prématurément décédés. Ainsi, enseigne-t-il tous les jours, quatre disciplines (anatomie, médecine opératoire, pathologie externe et clinique chirurgicale). Son cours de pathologie externe dure 15 ans et est le plus suivi. En 1804, il est nommé membre du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu, puis professeur de chirurgie à l’Ecole de santé. Il succède à Desault à la tête de la chaire de clinique chirurgicale. En 1805, Corvisart le recommande au nouvel empereur pour le poste de premier chirurgien officiant sur sa personne. Intègre et travailleur, Napoléon l’apprécie aussitôt et n’oublie pas de le combler d’honneurs. En 1806 et en 1807, il est aux côtés de son impérial patient pendant la campagne de Prusse. Quelques temps après, le Corse le missionne en Espagne pour y opérer le maréchal Suchet. A son retour, Napoléon l’autorise à rejoindre la Charité pour y continuer à délivrer son enseignement. Après avoir été fait membre de la Légion d’honneur, Boyer est fait baron de l’Empire en 1810. En 1811, il commence l’écriture de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. En 1814, cinq volumes sont publiés. La parution des six autres se poursuit jusqu’en 1826. Cette œuvre fondamentale est ce qu’il y a de mieux pour l’époque dans le domaine de la chirurgie. Boyer y a recueilli toute son expérience et tout son savoir acquis au cours de ses nombreuses années d’exercice et de labeur. Après la fin de l’Empire, il devient le chirurgien consultant de Louis XVIII, de Charles X, puis de Louis-Philippe. Il ne confiait à personne le soin de vendre ses livres et les vendait lui-même à son domicile, parce que, dans un souci d’équité, il leur fixait un prix de vente qu’il estimait juste et ne respectait pas celui des éditeurs. Comblé d’honneurs, il est élu membre de l’Académie de médecine, dans la section de chirurgie, en 1820, titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale de la Charité en 1823, membre de l’Académie des sciences en 1825 et chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité la même année. Ses travaux en font un des précurseurs de l’urologie, 50 années avant que cette discipline ne soit reconnue en tant que spécialité médicale indépendante, la première chaire d’urologie ayant été créée en 1870, à l’hôpital Necker, par Félix Guyon. Il meurt en novembre 1833 à l'âge de 76 ans. Références bibliographiques : Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste, et l’étude des troubles mictionnels », in Prog. Uro., 2003 ; 13 : 527-532. Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste. La place de l’andrologie dans son œuvre. Varicocèle et hypospadias comme facteurs d’infécondité », in Andrologie, 2003 ; 13 (2) : 180-186. Bibliothèque Interuniversitaire (BIUM), communication personnelle, Paris, 2010. Boyer Alexis, Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, Migneret (éd.), Paris, tome I, 1810, 3 ème édition. Corlieu Auguste, Centenaire de la Faculté de Médecine de Paris (1794-1894), Alcan – Baillère – Doin – Masson (éd.), Paris, 1896. Dubois F., « Eloge de M. Boyer lu à l’Académie de médecine le 14 décembre 1852 », in Mémoires de l’Académie impériale de médecine, J.-B. Baillère (éd.), tome VII, Paris, 1853. Dupont Michel, Dictionnaire historique des Médecins dans et hors de la Médecine, Larousse (éd.), Paris, 1999. Ganière Paul, « Dubois Antoine (1756-1837), médecin », in Revue du Souvenir napoléonien, décembre 1988 ; 362 : 51-52. Goudeaux Edmond, Alexis Boyer (1757-1833), sa vie, son œuvre, Jules Rousset (éd.), 1904. BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE DE CET OUVRAGE IMPORTANT.
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1665 Paris, Sébastien Cramoisy & Sébastien Mabre-Cramoisy, 1665. In-quarto (190 X 244 mm) vélin souple ivoire à coutures apparentes, titre calligraphié en long à l'encre brune, tranches mouchetées en rouge (Reliure de l'époque) ; (8) ff. de titre, épître, préface, table et privilège, 264 pages. Petit accroc avec manque en queue du dos. Ex-libris manuscrit en tête du premier feuillet blanc : « Ch. Chavost ».
ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE de cet ouvrage d'érudition rédigé par l'historien, grammairien et philologue français Charles DU FRESNE, sieur du Cange (1610-1688) afin d'établir l'authenticité de la relique conservée et revendiquée par la cathédrale d’Amiens. Il s'agit d'un crâne ou plutôt de la face de saint Jean-Baptiste rapportée en 1206 à Amiens par le chanoine Wallon de Sarton ; ce chef de saint Jean-Baptiste provient du sac de Constantinople par les croisés en avril 1204, lors de la Quatrième croisade. Charles DU FRESNE DU CANGE fit réaliser par Jacques Lalouette une GRAVURE AU BURIN représentant page 132 de l'ouvrage le fameux reliquaire amiénois. Cette gravure est extrêmement précieuse car elle est la seule, avec celle moins précise publiée par le Père Daire en 1757 dans son "Histoire de la ville d'Amiens, depuis les origines jusqu'à présent", à montrer le reliquaire médiéval qui disparut lors de la Révolution. Le chef de Saint Jean Baptiste est associé au MYTHE DE SALOMÉ, princesse juive du Ier siècle qui réclame à son beau-père Hérode Antipas la tête de Jean Baptiste sur un plateau. Ce mythe qui apparaît dans l'épisode néotestamentaire devint un personnage de tentatrice sensuelle qui devait inspirer les artistes. Il a été contrecollé sur le premier feuillet blanc une LETTRE AUTOGRAPHE de 3 pages signée « H.[yacinthe] Dusevel [1796-1881] », historien et archéologue, adressée à Julien Durand et datée « 16 août 1858 » : il s'agit d'une intéressante lettre érudite sur le reliquaire du chef de saint Jean Baptiste. BEL EXEMPLAIRE, très pur, conservé dans sa première reliure en vélin. (Brigitte Stimolo et Aurélien André, "Le reliquaire gothique du chef de saint Jean Baptiste"). VERY NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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[Imprimerie Emile Flouret] - DE LA BATUT, Jeanne et Pierre
Reference : 44471
(1900)
1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]
Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.
"LA POLOGNE. 1971. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 52 pages.Nombreuses photos et/ou illustrations en couleurs et/ou noir et blanc, dans et/ou hors texte. Couverture : ""Envol de ballades"", par Antoni Boratynski.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
SOMMAIRE : La peinture d'Eugeniusz Mucha tire son origine des climats des contes horribles / Pawel Pierscinski traite le monde comme une source de photocollages / Le chef d'orchestre Tadeusz Strugala est attaché à Wroclaw par ses sentiments et ses devoirs,etc Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Lot de 10 L.A.S. montées ensemble sur onglet par le destinataire Gustave Lévy, dont 7 Lettres autographes signée de François Deloncle et de 3 longues lettres autographes signées de Joseph Deloncle, adressées à et réunies par Gustave Lévy dont : 1 L.A.S. de Joseph Deloncle datée de Mayotte, 2 juillet 1889 : "A Diego Suarez je n'ai pas trouvé traces de passage de votre protégé" [ ... ] "Enfin notre campagne décline et il n'est que temps. J'en reviendrai complètement dégoutté de mon métir, ayant désappris le peu que m'avait donné mon service dans les ports et surtout mes relations avec M. Meslant. Au dégoût vient s'ajouter encore le découragement. Notre corps est mort, et il faudrait un rude coup pour le relever, l'avancement y est presque nul, aucunes compensations n'est offerte aux ennuis et aux difficultés d'un métier des plus mesquins" [ ... ] "Allons, j'entame mon antienne et vous allez me dire "Voilà Joseph qui me la refait à la Jérémie" [ ... ] Nous allons et venons tout le temps : juif errant de la côte malgache, le B. B. est partout, bien chez les Mahafales dans la baie Saint Augustin au Sud de Madagascar, aujourd'hui dans les Comores, hier arrêtant par sa formidable apparence les sauvages guerriers de sa Majesté Tompoumane de la baie St Augustin, aujourd'hui bombardant la Grande Comore où le féroce Ashimou avait élevé l'étendard de la révolte [ ... ] "Nous revenons des Comores où un sultan s'était déclaré indépendant ; il avait refusé de reconnaître l'autorité des princes que nous avions nommé, et les autres Comores menaçaient de se révolter en face de notre faiblesse. Enfin on a autorisé le concours de la force en présence des échecs diplomatiques et nous sommes allés protéger son Altesse Saïd Ali à coups de canons, victoire, triomphe, rentrée pittoresque dans la capitale. Le Saïd ali au milieu d'une multitude de gens de race arabe qui nous acclament, lancent des fantasias avec des cris à rendre sourd tout un décor d'opéra comique [ ... ] Puis nomination dans l'ordre peu connu - mais très estimé - de l'Etoile des Comores. Votre serviteur est chevalier et nous avons tous eu un sabre pris sur l'ennemi. En avant la musique !!! Tout cela aide à passer le temps et ici il faut le tuer deux fois. [ ... ] Et puis nous avions Papinaud, le tonnelier député, gouverneur Papenaud, qui a force de faire des tonneaux est devenu un foudre de guerre tout à fait réjouissant. Il voulait tout brrrûler, couper toutes es têtes, et envoyer des personnes en Calédonie, "un pays peuplé de sauvages, qui mangent les blancs, mon bon, et les prréfèrrent aux noirs encore, eh ! oui !" Quel beau Tartarin ! Brave homme, finaud comme un paysan, prometteur comme un Roumestan, et incapable de faire du mal à une mouche [ ... ] "Il est énergique, et au lieu de retenir notre commandant ce qui eut été dans l'ordre des choses, c'était lui qu'il fallait retenir" [ ... ] "je crois qu'on en ferait difficilement un ambassadeur mais comme gouverneur de Mayotte, il est très bien" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 7 novembre 1891 : [ ... ]Pour moi, je continue à être content de mon sort ; ma femme et les bébés votn bien et j'ai pu faire quelque chose pendant mon intérim. On m'a un peu traité d'emballé, mais j'ai la conscience d'avoir noué avec les abyssins des rapports utiles et peu me chaut que cela ennuie l'Italie" [... ] "Mon chef M. Lagarde est un homme charmant, bien élevé, auquel je suis sincèrement dévoué, il ne me lâchera pas et je lui crois le bras long. Puis j'ai l'inspection dans deux ans" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 17 mai 1892
Remarquable ensemble de lettres des frères Deloncle adressées à leur ami Gustave Lévy, dont 2 remarquables lettres de Joseph (qui fut un temps gouverneur intérimaire à Obock), dans lequel il évoque ses pérégrinations à Madagascar, ses "succès militaires" lors des événements de la Grande Comore en 1889, ses contacts avec les Abyssins lors de son séjour à Obock.