Calmann Lévy éditeur broché, 262p. bon état, manque de 3cm sur le dos.
Reference : 11982
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Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur:N° 1. Ruines d'un temple près Chnubis, à sept ou huit cents toises de l'enceinte de cette ville: ce petit monument situé, comme l'hermitage, sur le bord du désert, a un caractere très imposant ; un sanctuaire de la plus haute antiquité a été entouré postérieurement d'une galerie tournante, qui étoit terminée par deux portiques qui sont détruits. J'aurois desiré en faire plusieurs vues, car tous ses aspects étoient également nobles et pittoresques ; la nudité du sol à l'entour de ce monument ne laisse aucun doute sur l'isolement où il a été de tous les temps, et ne doit point y faire chercher l'existence d'une ville perdue dans la nuit des temps.N° 2. Vue des ruines d'Ombos, capitale du nome de ce nom, bâtie dans une situation théâtrale, dominant le Nil et toute cette région de la vallée ; les débris de ses monuments sortent encore fastueusement des briques et des tessons de ses édifices particuliers : on voit à droite le mur de sa circonvallation , avec une porte qui y est encore comprise ; la seule fois que j'aie rencontré cette conservation : les deux môles, qui servoient sans doute d'entrée à l'enceinte du grand temple que l'on voit derriere , bâtis sur un terrain mouvant, ou rapporté, avoient des fondations qui descendoient jusqu'au niveau du fleuve ; le temple, très avantageusement situé, devoit produire l'effet le plus imposant lorsqu'il étoit environné de tous ses accessoires ; la ruine en est encore admirable. Je ne la vis que pour avoir à regretter de ne pouvoir en faire une vue qui pût donner l'idée de sa splendeur. A gauche, sur un monticule de briques rouges, qui sont les restes de la ville antique, on appercoit quelques fabriques, qui sont les habitations d'Arabes pasteurs, qui vivent misérablement sur les ruines fastueuses des habitations antiques. J'ai regretté de ne pouvoir chercher dans son enceinte s'il y auroit des vestiges de quelques bassins où auroient été nourris les crocodiles que l'on adoroit à Ombos.N° 3. Vue des ruines de Chnubis, une des villes dont les restes, quoique nombreux, donnent le moins d'idée de son plan et de la disposition de ses édifices ; elle aura sans doute été bâtie ou reconstruite à diverses époques : on y voit de très petits monuments tout près des grands, et également soignés dans leurs détails. J'ai vu deux fois Chnubis, et toutes deux de la maniere la plus incommode (voyez le journal, tome II, page 170).Les ruines à droite sont de petites formes, et n'ont pu appartenir qu'à de très petits monuments ; ce qui les termine, est un groupe de deux figures de granit accolées et renversées : l'endroit où sont les deux personnages isolés est un parapet qui entoure un bassin autour duquel étoit une galerie en colonnes. Il reste encore de l'eau dans l'emplacement où l'on voit un chasseur qui tire un coup de fusil sur un des oiseaux qui étoient dans le marais. Le monument auprès des hommes à cheval est une galerie de deux especes de colonnes élevées à deux époques, unies cependant par la même plate-bande : seroient-ce les restes d'un temple auquel on auroit fait des augmentations? Tout près sont deux portes paralleles, de dimensions moins grandes, et ayant appartenu à un autre monument, le tout magnifiquement recouvert de nombreux hiéroglyphes ; mais ce qu'il y a de plus particulier dans les ruines de cette ville, c'est la grande muraille en briques non cuites dont ses monuments sont encore enceints ; on voit tout à gauche une ouverture, qui étoit sans doute une porte , dont on peut suivre la ligne tout le long du second plan ; derriere est la chaîne libyque ; en avant du paysage passe le Nil, devant lequel il y avoit un quai, dont il reste quelques ruines.Très discrètes rousseurs, deux minuscules trous marginaux, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Henry Paulin, (1907). 560 g In-8 broché,[3] ff., iii-304 pp., [3] ff., illutstré de nombreuses photogravures.. Envoi de l'auteur (le nom du dédicataire a été coupé). Dos refait, couvertures remontées. . (Catégories : Auvergne, )
Paris, Imprimerie Impériale, 1813. In-folio broché, couv. d'attente, étiquette de titre au dos, 335 pp.
Chapitre IX de la Description de l'Egypte de MM. Jollois et DevilliersSommaire : Description des édifices et de l'hippodrome de Medynet-abou - Description des colosses de la plaine de Thèbes et des ruines qui les environnent, et recherches sur le monument dont ils faisaient partie - Description du tombeau d'Osymandyas, désigné par quelues voyageurs sous la dénomination de palais de Memnon - Description du temple de l'ouest, ou du temple d'Isis - Description des ruines situées au nord du tombeau d'Osymandyas - Description des ruines de Qournah - Description des ruines de Louqsor - Description du palais, des propylées, des avenues de sphinx, des temples et de diveres autres ruines de Karnak - Description des ruines de Med-a'moud - Dissertation sur la position géographique et l'étendue de Thèbes et recherches historiques relatives à cette ancienne capitale. Couverture défraîchie, manques et déchirures au dos, coins déchirés avec manque, mouillures sans incidence sur le texte, premier cahier très légèrement déréglé, intérieur correct. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
, Artha. Art & Heritage, 2023 HB, 320 x 240 mm, 272 pages, FR edition. ISBN 9789464368109.
Le site de Villers est c l bre pour ses impressionnants vestiges d'une abbaye cistercienne m di vale, en ruine depuis le XIXe si cle. Apr s la dissolution de la communaut monastique en 1796 par l'administration r volutionnaire fran aise, tous ses biens sont nationalis s et vendus, et le nouveau propri taire exploite le site comme une source de mat riaux de construction. La nature envahit ce qui reste de pierre. Malgr le regret de tout ce qui s'est perdu, ce d labrement cr e une atmosph re qui captive l'imagination. Les ruines figurent dans les albums lithographiques du XIXe si cle et les guides de voyage illustr s ; elles font l'objet d'une litt rature romantique, d' tudes historiques, d'analyses architecturales et de campagnes de restauration. Des ouvrages ducatifs destin s au grand public, des cartes postales et des photographies contemporaines compl tent le tableau. Ces publications tr s diverses t moignent de la dynamique fascinante qui gouverne la repr sentation du paysage et de son histoire. Texte et image orientent le regard du lecteur et alimentent dans une large mesure l'exp rience collective du lieu. Les ruines sont par excellence un lieu d'interaction entre l'homme et la nature, o le paysage et l'histoire se m lent inextricablement. Cet entrelacement s'exprime la fois dans l'imaginaire romantique sous toutes ses formes, et dans la recherche scientifique. Dans les ann es 1890, cela conduit des travaux concrets et des d bats sur l'ampleur donner la restauration (ou m me la reconstruction). En m me temps, l'exploration des ruines offre d'inoubliables exp riences de promenade, de d couverte, de m ditation, de r flexion, de dessin, de reconstruction imaginaire de l'abbaye... De m me que tout visiteur a son profil individuel, chaque rencontre avec le site donne lieu une infinit d'impressions diff rentes. Ruines dans un paysage : l'abbaye de Villers traite de l'image des ruines au XIXe si cle et l'illustre par des documents visuels souvent in dits.
<p>Le monde romain n'a pas connu la fascination des modernes pour les ruines. Les vestiges de constructions dégradées ou écroulées étaient pourtant une réalité présente dans les villes antiques. Les catastrophes naturelles, la violence des hommes ou le simple passage du temps, dans cet empire qui dura plusieurs siècles, concouraient à endommager ou à détruire les édifices. Que faisait-on alors des ruines qui, immanquablement, subsistaient dans le paysage ? À partir d'un examen de la documentation textuelle, en particulier épigraphique et juridique, mise en regard des données archéologiques, cet ouvrage se propose d'étudier comment les bâtiments ruinés, publics comme privés, étaient perçus par les populations, les autorités municipales ou le pouvoir romain et quel traitement leur était réservé. État intermédiaire entre la construction et la disparition, discontinuité dans le tissu bâti, les ruines posent toujours problème. Les pouvoirs publics et les juristes romains invitent à ne pas démolir les édifices, en particulier en ville, tandis que les textes littéraires et les inscriptions célèbrent les bienfaiteurs qui restaurent des monuments endommagés par une catastrophe ou maltraités par le temps. Les bâtiments délabrés sont toujours présentés comme une défiguration du paysage urbain et les villes détruites rappellent ou annoncent des temps troublés. La pérennité de la cité exige au contraire la conservation des édifices et leur restauration régulière. Les ruines forment alors un contre-modèle, qui permet de révéler, par contraste, l'idéal d'une architecture qui participe à l'ornementation de la cité et contribue à l'âge d'or garanti par l'empereur.</p> Bordeaux, 2021 Ausonius 430 p., broché. 16 x 24
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