A propos de son envoi tardif concernant ses notes sur l’article Lalauze (Adolphe Lalauze, peintre et illustrateur français (1838-1906). « J’espère que cet oubli impardonnable de ma part, ne fera pas des obstacles à la publication de l’article que vous m’aviez demandé. Je ne l’écris pas, ne sachant pas les propositions que vous pourrez lui donner. ».
Reference : HCJA73
Librairie Monogramme
Mme, M. Marie Claire et Daniel Brukarz
Village Suisse - Galerie 105, 78 avenue de suffren
75015 Paris
France
monogram.autographe@wanadoo.fr
33 01 45 66 48 65
LACROIX (Paul plus connu sous les pseudonymes de P. L. Jacob ou du Bibliophile Jacob), polygraphe érudit français (1806-1884).
Reference : 68C23
A propos de son envoi tardif concernant ses notes sur l’article Lalauze (Adolphe Lalauze, peintre et illustrateur français (1838-1906). « J’espère que cet oubli impardonnable de ma part, ne fera pas des obstacles à la publication de l’article que vous m’aviez demandé. Je ne l’écris pas, ne sachant pas les propositions que vous pourrez lui donner. ».
Victor de Laprade fut un célèbre poète, un peu oublié aujourd'hui, qui succéda à Alfred de Musset à l'Académie française. Né à Montbrison dans la Loire (1812-1883), il publia plusieurs essais et une douzaine de recueils de poésies, dont "Les symphonie" dont il est question dans cette lettre à son éditeur. Il s'étonne de la lenteur de l'impression, de ne plus recevoir d'épreuves depuis quinze jours, voudrait que son éditeur intervienne auprès de M. Gratiot, l'imprimeur, pour que le volume paraisse en octobre, époque à laquelle il doit faire un assez long séjour à Paris. "Plus tard, je ne pourrais m'occuper moi même de toutes les démarches qui peuvent aider au succès d'une oeuvre littéraire". Lorsqu'il écrit cette lettre V. de Laprade résidait à Aurillac, chez M. de Parieu, qui fut ministre de l'Instruction publique.
FERNY (Jacques) poète, auteur de livrets d’opérette et chansonnier très considéré et apprécié à Montmartre dans le cabaret du Chat Noir (1863-1936)
Reference : 57C25
Belle lettre sur ses tournées. Il recommande à l’éditeur de lui adresser plusieurs envois des volumes de « Chansons de la Roulotte » et « Chansons Immobiles ». Il lui recommande d’effectuer un nouvel envoi avec sécurité à Bucarest ou à Constantinople. « Je ne peux vendre absolument que des volumes. Surtout jamais au petit format. La plupart sont publiés sans musique ; évidemment ça n’a aucun intérêt pour des gens qui ne connaissent pas les airs… Paul Fabre vous a donné mon itinéraire jusqu’à Constantinople, Bucarest théâtre lyrique jusqu’au 11 [….] Le succès en Roumanie se dessine de plus en plus vif. En Russie nous avons perdu notre temps. Les Roumains sont fous de parisianisme. J’ajoute qu’ils ne savent pas très bien ce que c’est ; c’est même assez heureux pour notre spectacle. Je chante l’Alibi, les marins russes, Le Sous-Préfet (pour les révélations du Sous-préfet) qui a un succès énorme, Zola, la Visite Présidentielle, la Campagne de l’Elysées, les Inaugurations, le Désarmement. Le spectacle ne semble jamais assez raide. Le mot "parisien" ici est presque synonyme de "dégoutant". Il est bien regrettable que je ne puisse pas chanter l a "Montre à sonnerie », ni la faire chanter. Le genre est très apprécié… ».
En répondant à la lettre de son correspondant, il lui indique qu'il a trouvé une galerie, la galerie « STUDIO MARCONI » à Milan, qui possède quelques exemplaires de l'ouvrage qu'il recherche, disposée à les vendre à un prix « fort raisonnable, étant donné qu'il y a 5 ans le prix était de 800 frs. à la parution ». « Général très méchant » de 1960 et « La Dame » de 1961, sont les titres des œuvres reproduites, sur les deux photos, que le peintre a commentées.
Les trois pièces
« J’ai reçu hier votre mot et les épreuves que je vous renvoie ci-jointes corrigées, - et avant-hier votre lettre me promettant l’envoi du Pall-Mall Magazine où mes deux poèmes seront imprimés. J’espère que votre santé est meilleure que la mienne car je souffre d’une petite reprise de mon mal de jambe heureusement en voie de guérison… ».