Rare intervention de l'écrivain sur une enquête pour "La Revue Parisienne", revue fondée par Jacques Laurent, Roger Nimier et André Parinaud dont la parution du premier numéro est prévue pour décembre de cette année. A l'occasion du second numéro il souhaite sa collaboration. Il sera consacré à une enquête qui se présentera comme « un véritable exercice de haut style et en même temps elle permettra d'enregistrer les témoignages des plus grands écrivains contemporains sur un problème dont l'aspect littéraire n'est pas négligeable ». Il sera question de la suppression des maisons de tolérances : en quoi ont-elles résolu la question de proxénétisme et de la prostitution, doit-on s'en féliciter du point de vue purement moral, concernant l'hygiène, la physiologie et la sociologie. Sous l'aspect de l'initiation sexuelle, de la morale, de la psychologie, de la métaphysique, à quels besoins répondait la maison de tolérance. Enfin en conclusion, il pense que la maison de tolérance a exercé une certaine influence sur les Lettres et que sa suppression aura une certaine importance. A la suite de la signature d'André Parinaud, Cendrars, le remercie de penser à lui. « Mais ne comptez pas sur ma collaboration avant quelques mois. Je ne dois me laisser distraire par rien tant que je n'ai pas terminé mon roman. Je compte sur vous pour me faire le service de la Revue parisienne... ». Comme s'il avait un léger regret de ne pas contribuer à cette enquête, Il intervient en ajoutant sur la première page de ce questionnaire : « Les maisons de tolérance n'étant pas supprimées, tous les problèmes que vous soulevez ne se posent pas, dans l'attrait et le piquant d'une haute clandestinité ».
Reference : 74C26
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