« On peut affirmer, sans témérité, qu’il n’existe pas de biographie sérieuse de Victor Hugo. Professeurs, étudiants et hommes du monde sont donc obligés de se référer, au moins pour la période 1802-1840, au Victor Hugo raconté par le témoin de sa vie. Ouvrage charmant, d’un …. Aisé, d’une lecture facile mais pleine d’inexactitudes. Or, cet ouvrage est dans le domaine public, son auteur, Mme Victor Hugo, étant morte en 1868. ». Il précise ensuite ses préconisations pour la réimpression de l’ouvrage à prévoir. « 1° des notes critiques, ce qui permettrait d’inscrire sur la couverture Seule édition critique : -2° Une introduction sur Mme V.H écrivain, avec des inédits que je possède. 3°- des portraits aussi nombreux que possible. Le défaut du projet, c’est qu’il suppose deux volumes ». Il termine sur ce Post scriptum « L’ouvrage serait certainement acheté par les bibliothèques du monde entier, et couronné par l’Académie puisqu’il constituerait avant tout un instrument de travail ».
Reference : 61C23
Librairie Monogramme
Mme, M. Marie Claire et Daniel Brukarz
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MAETERLINCK (Maurice), écrivain belge, prix Nobel de littérature en 1911 (1862-1949).
Reference : HCLM68
Il accuse réception d’un bail reçu. « Reçu le bail ce matin. Mille remerciements… ».
NORD (Pierre) Romancier et résistant français (1900-1985) Adolescent, il se révéla déjà un spécialiste du renseignement en fournissant des informations pour les alliés lors de la Première Guerre mondiale
Reference : 140C26
Intéressante liste de ses ouvrages parus de 1936 à 1971, probablement destinée à une bibliographie.
Très intéressante correspondance révélant un comédien enthousiaste pour les anciens du théâtre, particulièrement pour Le Bargy. « Le souvenir de sa fascinante personnalité est étonnamment vivant en moi et la sympathie que j’ai reçue de lui a été assurément, le plus encouragement de ma carrière », ainsi que pour l’actrice Julia Bartet, à laquelle il écrit. « J’écris aujourd’hui à Albert Dubeux ma reconnaissance pour la merveilleuse émotion que m’a procuré la lecture de l’ouvrage qu’il a consacré avec tant de talent, de délicatesse, de respect et d’intelligence à votre personnalité et à votre carrière qui sont pour nous des exemples auxquels nous nous reportons bien souvent, à notre époque où nous souffrons de voir le théâtre perdre tant de son éclat et de sa dignité… ». En écrivant à Albert Dubeux, il veut lui manifester son émotion « C’est une œuvre très importante pour le théâtre : son sujet étant le plus digne, le plus parfait, le plus exemplaire qui ait été offert à un critique sincèrement attaché à l’art dramatique. Vous l’avez traité avec un talent digne de la très grande artiste dont vous fixez pour jamais le caractère et le génie… ». 1948, à Willemetz, il lui manifeste sa déception à la lecture de la pièce d’Alfred Gehri. « Je ne vois la dedans aucune spontanéité, aucune sincérité aussi indispensable dans le comique qu’ailleurs. Le comique de ce 3 actes a quelque chose de laborieux….Le tout, comme vous semblez le trouver, d’un ton démodé. Ce n’est jamais sans scrupule que je donne mon opinion sur une pièce car je sais comme il est difficile de juger… ». Il tient à exprimer son regret à ce « Cher Monsieur » de ne pas être l’interprète du personnage de la pièce pour lequel il avait souhaité donner le rôle à Fresnay. « Je serais désolé que vous puissiez croire à mon indifférence de ma part à l’égard de votre pièce ». Il pense que des appointements aléatoires perçus pour cette pièce ne lui permettront pas d’assurer son quotidien, « non que mes craintes s’adressent à cette pièce mais parce que je doute de ma propre action sur le public et que le théâtre de la Potinière est un théâtre difficile… ». [10 août 1931] A Raoul Audier ( ?) A propos de la pièce de Lucien Descaves et Henri Duvernois « La Tuile d’argent », jouée à la Potinière. « Il y a plusieurs mois Messieurs Descaves et Duvernois ont bien voulu me parler de ce personnage et je leur ai moi-même signalé le mois de mars 1931, comme la date la plus proche où je puisse envisager d’être libre. Ils ont bien voulu aussi me proposer de me faire connaître la pièce dès qu’elle serait achevée… ». On joint un manuscrit autographe de Fresnay (4 pp. in-8) à propos d’un entretien avec Erich Von Stroheim portant sur ses rôles et sur le film « La Grande Illusion ».
« En souvenir de Bronislaw Huberman ».
Charmante citation en anglais du poète Percy Bysshe Shelley. « A thing of beauty is a joy for ever ». « Quelque chose de beau procure de la joie pour toujours. ».