BROWN (John Lewis) peintre français (1829-1890). Lettre autographe signée à « son cher ami ». S.l. le 10 octobre [1865 d’une autre main]. 1 p. grand in-8. Jolie lettre à propos de costume des personnages « les Lansquenets » du Faust de Gounod. (Opéra donné pour la 1ère fois en 1859 au Théâtre lyrique de Paris).
Reference : 4C19
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Très probablement lié à la réalisation de « « la carte d’après nature » de Magritte. Il regrette l’absence de Piqueray pendant cette semaine, espérant que la cause ne soit qu’agréable. « Si vous pouviez laper les ci-jointes, j’aimerais pour la carte future et prochaine. Sinon, renvoyez les moi après lecture qui constituera ce que je peux vous dire de meilleur pour l’instant. N’avez-vous rien pour cette future carte ? ». Il termine avec ce PS. « En cas de lapage, je vous prie de rectifier tout ce qui vous semblera devoir l’être… ».
S.n., Paris 16 septembre 1941, 14,5x10,5cm, une feuille recto-verso.
Lettre autographe signée du compositeur Vincent Scotto, adressée depuis son domicile parisien, à son grand ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (44 lignes à l'encre noire) Vincent Scotto insiste auprès de son ami et collaborateur Carlo Rim, qu'il estime être trop hésitant et indécis, pour qu"il trouve la motivation d'entrer en contact avec l'homme de théâtre Albert Willemetz afin que ce dernier fasse jouer la pièce que les deux marseillais ont créée ensemble de peur que leur projet ne tombe à l'eau : "Le 2 juillet Mon cher Carlo, en réponse à ta lettre je dois te dire que je pars pour Paris dimanche 6. dernier délai et que j'aurais aimé apporter à Willemetz l'autorisation et les conditions pour que notre pièce soit jouée car je sens bien qu'avec toutes ces réticences nous allons encore passer à travers et que c'est une autre pièce qu'on jouera à la place de la nôtre. J'aurais voulu que tu m'écrives une lettre dans ce sens : "Mon cher Willemetz. Il est entendu que nous vous autorisons à jouer notre pièce aux Bouffes Parisiens et à la retoucher selon les besoins de votre théâtre. Vous êtes autorisé également à faire les paroles des chansons selon les interprètes. Je vous céderai pour cela, en admettant que la pièce soit déclarée à 12%. 1% sur mes droits et M. Vinc. Scotto, 2% sur les siens ce qui fera, 3% Willemetz, 4% Scotto, 5% Carlo Rim, mais il reste bien entendu que si la pièce n'est pas jouée d'ici le 1er janvier 42 dans un de vos théâtres nous considérerons ce contrat comme nul et non avenu et nous reprenons chacun notre liberté." Voici mon cher Carlo à peu près ce que j'aurais voulu apporter à Willemetz. Bien entendu si cela ne te plait plus, je suis toujours de tout coeur avec toi mais réfléchis bien car il y a des occasions qui ne se retrouvent plus. Nos amitiés à ta femme. Je t'embrasse. V. Scotto. Au sujet de la chanson j'attends Jo Bouillon mais je te rappelle qu'elles ne sont pas complètement terminées au point de vue paroles. Vincent. Téléphone moi et écris moi : Lycée 18-68, 18-69." - Photos sur www.Edition-originale.com -
1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]
Magnifique lettre destinée au futur journaliste et écrivain Charles Deulin (1827-1877), l'auteur des "Contes d'un buveur de bière". Edmond About (1828-1885) était rentré à l'Ecole Normale Supérieure en 1848, il sera reçu premier à l'agrégation de lettres en 1851. Il fournit ici ses meilleurs conseils à son ami, et propose un témoignage exceptionnel sur le concours de la rue d'Ulm (où l'Ecole Normale Supérieure venait de s'installer en 1847). Superbe autographe (fente et effrangures n'affectant pas le texte sur un bord).
[Les Editions G. Crès] - BESSON, Georges ; MARQUET, Marcelle
Reference : 44944
(1929)
1 L.A.S. de 2 pp. dans un volume in-4 cartonnage éditeur, Les Editions G. Crès, Paris, s.d.. Rappel du titre complet : Marquet [ Avec une Lettre autographe signée de Marcelle Marquet au Docteur Raoul Germain : ] "18 février 1964. Cher Docteur et ami, Je vous remercie de penser à la tombe de la mère d'Albert. Je ne l'ai pas connue mais je sais l'importance qu'elle a eu dans sa vie et l'aide qu'elle lui a apportée dans ses débuts. [ ... ] Je n'ai pas l'adresse des Mano [ ? ]. Je sais qu'elles ont une petite toile de St Jean de Luz mais j'ignore ce que sont devenues les autres après le passage des Allemands. Puisque vous vous intéressez vivement à l'oeuvre de Marquet, je vous signale le Marquet paru au Cercle d'Art, le texte est de Francis Jourdain qui fut son ami, et les illustrations sont nombreuses et bien choisies. Il y a aussi un Marquet aux Editions Spes Lausanne texte de François Daulte pour le peintre, de moi pour l'homme et si vous aimez ses dessins Bubu de Montparnasse de Ch. L. Philippe, nombreux croquis au pinceau. Il vient de sortir "Les animaux" par Marquet dessins et le texte aussi de moi [ ... ]
L'ouvrage est orné de l'ex-libris gravé du Docteur Germain. La L.A.S. de la veuve d'Albert Marquet était contrecollé à l'adhésif en garde de l'ouvrage. Le Docteur Raoul Germain fut le maire de Mios, sur le bassin d'Arcachon, de 1925 à 1944. Ami de très nombreux peintres, il accumula une superbe collection éclectique, rassemblant tableaux, livres, tsubas, etc...
BERAUD (Jean) peintre français, cofondateur de la Société nationale des beaux-arts (1849-1935)
Reference : 7C19
BERAUD (Jean) peintre français, cofondateur de la Société nationale des beaux-arts (1849-1935). Lettre autographe signée à son « Cher ami ». Paris, s.d. 1 p. in-8. Il s’étonne de ne pas avoir reçu de réponse de Monsieur Loisy auquel il a précédemment adressé une lettre, suivant le conseil de son correspondant. « Merci de tout cœur au sympathique ménage ! Le titre du tableau est intérieur. Il a son cadre… ».