Il lui fait part de son désarroi et de toute sa solidarité face « aux graves inquiétudes » par lesquelles elle est passée. « Je n’ai su que par Madame de Vatry l’accouchement de Madame votre fille, et elle me disait que tout s’était passé aussi heureusement que possible. Je m’en réjouissais à cœur et ce n’est que par votre lettre que j’apprends de quel prix vous avez encore payé cette joie ». Il poursuit en saluant toute la bienveillance de la Baronne et justifie son nombre limité de visites auprès d’elle. « Vous savez Madame la Baronne qu’on ne peut avoir eu l’avantage d’être reçu dans votre famille, sans conserver un souvenir profond de vous et votre digne enfant, et que dans un temps de misère et de lâcheté comme celui où nous sommes condamnés de vivre, c’est une vraie consolation de se rappeler que de tels exemples de grande élévation et de bienveillante dignité sont restées parmi nous […] et si je ne viens pas plus souvent vous présenter mes respects, c’est qu’il me parait que c’est être indiscret quand on n’a rien de bon à porter chez ceux qu’on aime et rêve de venir les importuner de l’ennui qu’on porte avec soi ». Enfin pour terminer, il lui précise que le nom du « doreur est Fontaine, il demeure cité Bergère ». Paméla Hainguerlot de Vatry, qui était épouse d’Alphée Bourdon de Vatry (1793-1871), organisa de nombreuses fêtes et réceptions, accueillant de nombreux peintres, compositeurs et écrivains.
Reference : 43C22
Librairie Monogramme
Mme, M. Marie Claire et Daniel Brukarz
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BERTON (Caroline) poétesse, fille de l’acteur Samson sociétaire de la Comédie française et femme de Berton également comédien. Amie de jeunesse de Rachel, elle mourut brûlée vive en 1908.
Reference : 70C29
Ravissant et très long poème sur les bontés de la baronne qu’elle veut honorer. « A vous ces méchants vers, aux pauvres je les sais vous donnez sans mesure, vous les secourez tous d’une main douce et sure, et votre charité n’à point de maux de nerfs !.... ».