Amusante lettre du romancier qui remercie son correspondant pour ses bons vœux (à l’occasion de son anniversaire prochain, le 15 novembre), en ajoutant « à l’occasion de mon entrée dans le clan - peu enviable ! - des octogénaires…. ».
Reference : 183C30
Librairie Monogramme
Mme, M. Marie Claire et Daniel Brukarz
Village Suisse - Galerie 105, 78 avenue de suffren
75015 Paris
France
monogram.autographe@wanadoo.fr
33 01 45 66 48 65
LYAUTEY (Hubert) militaire français officier pendant les guerres coloniales (1854- 1934)
Reference : 99C21
Elégant mot de condoléances à l’épouse et enfants du peintre Jean-Paul Laurens, pour lequel il n’a pu assister à l’enterrement, revenu trop tard de Lorraine, « pour aller lui porter le témoignage de sa douloureuse sympathie et son admiration pour leur illustre père. ».
GAMELIN (Maurice) général français. Il commande l'Armée française pendant la drôle de guerre de 1939-1940. (1872-1958)
Reference : 62C25
Lettre amicale peu de temps après sa libération par les américains le 5 mai 1945 en Autriche où il était interné, lettre dans laquelle le général encourage son ami à venir le revoir, « ayant un renseignement à vous demander pour une affaire personnelle ». Il lui communique son numéro de téléphone, « pour plus de sureté ! ». La seconde pièce est relative à sa mission en tant que commandant des troupes françaises du Levant, mission à laquelle il doit faire face en particulier à une révolte dans le Djebel el-Druze, libérant en particulier la ville de Soueïda en Syrie qui était assiégée. « Merci de vos félicitations. Mais la tâche est rude… ».
Carte rédigée en réponse à des vœux reçus pour la nouvelle année. « Ma fille et moi nous vous remercions de tout cœur de vos bons vœux, et nous vous adressons les nôtres bien sincères, pour une très heureuse année pour vous et ceux que vous aimez … ». Sa fille Georgette a également signé cette carte.
MATISSE (Henri) peintre français, chef de file du fauvisme (1869-1954)
Reference : 90C25
Belle pièce où le peintre reporte un poème de Charles d’Orléans en terminant par : « Et ça ? ». « En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d’amours prie, Chacune d’elle s’ajolie Et farde de plaisants couleurs. Tant embaumées sont d’odeurs Qu’il n’est cœur qui ne rajeunie En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d’amours prie. Les oiseaux deviennent danseurs Dessus mainte branche fleurie Et font joyeuse chanterie De contres, déchants et teneurs En regardant ces belles fleurs ! ». L’éditeur et critique d’art Tériade ami de Matisse, publiera en 1950 un remarquable ouvrage, « Les Poèmes de Charles d’Orléans manuscrits et illustrés par Matisse », lequel, depuis 1943 s’était passionné pour le poète, dont la lecture occupera une grande partie de son quotidien. Matisse écrivait en février 1943. « Je suis possédé par cette poésie au point de ne pouvoir rien lire d’autre ».
« Merci pour l’insertion de la note sur "Coquecigrues". Je n’ai vraiment qu’à me louer de vos procédés. Vous devez avoir reçu mon livre … ».