A propos d’une affaire d’héritage l’opposant à une Mlle Besnier. Il adresse à Besnard (parent de Volney, son cousin germain par alliance, et beau-frère), des lettres appartenant à cette personne afin de juger de la situation. « Je crois que vous avez raison sur le fond. Mme Martin vous entretiendra mieux que mon billet… ». 21 janvier 1820. Il charge Mr Breton, avoué à Châteaubriant d’adresser à Besnard, la lettre reçue de Mr Boisrobert. « Je vous prie de dire de ma part à Mlle Besnier et de lui faire lire ici "qu’en entreprenant sa défense, une condition qu’elle accepte fut qu’elle me laisserait, moi et mes représentants en poursuite, maître des conditions du traité, aujourd’hui poussée par des personnes qui l’entourent, elle veut y faire des stipulations à son gré ou plutôt du leur : eh bien je lui déclare qu’à dater du jour je me retire de cette affaire : que je proteste contre toute entreprise de procès, n’entends y contribuer en rien, et qu’en un mot si elle n’accepte pas la capitulation qu’acceptent Mr Boisrobert et moi, elle doit mener elle même cette affaire. Voilà mon dernier mot."». Le lendemain, il lui apprend ses soucis de santé, conséquences du froid venu qu’il a dû endurer et « qui nous a mal menés ici. Mais nous n’en pensions que d’avantage aux intéressants voyageurs qui par cette saison étaient obligés de courir les chemins de Pouancé Segré que n’ontils pas souffert, lorsque moi, ici j’ai eu les mains gercées jusqu’au sang et les yeux rouges […] Votre chère sœur a mieux soutenu. Elle en est quitte pour les engelures et les sangsues… ». 25 février 1820. Il lui confirme qu’il a bien raison de ne plus se mêler de cette affaire et lui demande de dire à Mlle Besnier « de sa part », qu’elle veuille bien accepter les conditions à l’amiable plutôt que de poursuivre. « Si le premier jour de mes réclamations pour elle, Mr Charruau nous eut offert 400 frs. de vente net comme il fait, nous les eussions accepté. C’était mon estimation quand j’annonçais 100 frs. par quartier aujourd’hui refuser ces 400 frs. est folie : le meilleur procès ne vaut pas accommodement. D’ailleurs mes conseils ne croient pas Mlle Besnier recevable à exiger plus qu’on ne vendrait à l’absent s’il revenait, et vous savez qu’il ne peut réclamer tout l’arriéré. Lisez-lui le code. De plus le décès de Besnier n’est pas constant car les registres de Pondichéry consultés jusqu’en 1818 ne le portent pas défunt. Mlle Besnier n’a donc droit d’héritière qu’au bout de trente ans… ».
Reference : 170C19
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