‎[William BOUGUEREAU] Lettre adressée à lui, relative au peintre Antoine GIBERT (1806-1875) ‎
‎Lettre pré-imprimée signée par plusieurs peintres, dont Hippolyte Pradelles, Léonce Chabry, Auguste Anguin, et Amédée Baudit, tous natifs ou morts à Bordeaux, lettre relative à leur confrère Antoine Gibert, également de Bordeaux, atteint de cécité et rencontrant de grandes difficultés, pour lesquels les peintres concernés lui adresse une demande d’aide. Antoine Gibert devait trouver la mort peu de temps après, en décembre 1875. Adresse avec affranchissement et marques postales. Petites imperfections.‎

‎Soutenue par plusieurs peintres amis, notamment par une de ses élèves, Madame Gadon-Boyer, « qui s’en est vivement émue », souhaite créer des ventes organisées pour garantir une pension viagère à son maître. « Convaincue avec raison que les ventes organisées en faveur de Cabar et d’Anastasi témoignaient de l’esprit de solidarité dont nous sommes tous animés, elle s’est sentie encouragée à créer ici, par le même moyen, une pension viagère, profitable d’abord à son maître, puis après lui, à d’autres artistes également malheureux… ». Léonce Chabry a ajouté de sa main une recommandation à Bouguereau. « Permettez-moi de vous recommander tout particulièrement cette lettre qui vous dépeint suffisamment le malheureuse position de notre pauvre ami Antoine Gibert, votre viel admirateur. Laissez-moi espérer, mon cher ami qu’elle reçoive de vous un accueil favorable et sympathique… ». ‎

Reference : 11C29

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