Albert Glatigny est toujours en Corse en septembre 1869. Confondu par un gendarme, au début de cette même année d’être l’assassin des nombreux crimes commis dans les trains, il est enfermé plusieurs jours dans la prison de Bocognano, aggravant son état déjà très pitoyable. Gravement malade, un médecin d’Ajaccio, diagnostique une anémie et l’envoie se soigner à la montagne, à Saint-Lucie de Tallano. Belle et curieuse lettre rédigée depuis Sainte-Lucie de Tallano. « Les braves gens de Ste Lucie qui m’ont soigné pendant ma cécité me demandent mon portrait. Ce n’est pas le bandit Arrighi, dont l’appareil consiste en un fusil à deux coups qui peut me le faire. Envoie-moi quelques images. Si je peux je serai à Paris dans un mois. Je suis assez bien portant pour risquer le voyage jusqu’à Marseille parce que la mer ne me fait rien, mais le chemin de fer me tue. Puis ma chienne vient de mettre bas et je dois attendre que ses petits soient élevés…Je te baise les pieds… ».
Reference : 104C26
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