<p>Collection bilingue classique. Originaire de Madaure (près de l'actuelle Constantine), Apulée est né vers 125 ap.J.-C. Après avoir séjourné à Rome, il se rendit à Athènes où il goûta aux conférences des philosophes tout en se faisant initier aux Mystères. De ce séjour athénien, il retira une connaissance incomparable de la langue grecque. De retour à Carthage, il mena une vie publique de rhéteur et de conférencier et fut choisi comme prêtre du culte impérial. Surtout connu dans la littérature pour son désopilant ne d'or, il est aussi l’auteur d’une Apologie, dans laquelle il se défend contre les accusations de sorcellerie dont il fut l’objet. Comment, en route pour Alexandrie, Apulée retrouva un ancien condisciple d’Athènes, comment ce dernier l’amena à épouser sa mère, la riche veuve Pudentilla, comment enfin ce mariage lui valut, de la part des gens dont il dérangeait les projets, une accusation de magie – il aurait ensorcelé la veuve pour accaparer sa fortune: voilà ce que raconte l’Apologie. Le procès eut lieu sous Antonin, entre 148 et 161. Son plaidoyer, rédigé après coup, est un document passionnant pour l’histoire de la magie c’est aussi un échantillon presque unique de l’éloquence judiciaire sous l’Empire romain. </p> Paris, 2001 Belles Lettres 246 p., broché. 11 x 18
Reference : 4908
ISBN : 9782251799438
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Antinoë
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Paris, Claude Morlot, 1627 2 parties en un volume in-4 de 14 pp., (2) ff., 258 (mal chiffrées 330) pp., (1) f., 52 pp., vélin ivoire, traces de lacets, titre manuscrit à l'encre brune au dos, tranches nues (reliure de l'époque).
"Édition originale in-4, donnée par Claude Morlot, concurremment à son édition in-8, témoignage d'une ""offensive éditoriale très concertée"" (M. Bombart, p. 239) L'Apologie s'inscrit dans le cadre de la querelle déclenchée par la publication, en 1624, des Lettres de Balzac, dont elle vise à légitimer l'esthétique. Il s'agit initialement d'une réponse au manuscrit d'un moine Feuillant - répandue par le supérieur général de son ordre, Jean Goulu -, Conformité de l'Eloquence de Monsieur de Balzac. Son auteur, dom André de Saint-Denis, relevait divers extraits des Lettres pour dénoncer les larcins de Balzac et son manque d'originalité. Ami de Balzac, François Ogier entreprend de répondre à ces attaques. Mis au courant des intentions de son ami, Balzac prend le projet à son compte et reformule lui-même sa propre Apologie : ""M. de Balzac, parlant de cet ouvrage, disait qu'il en était le père, et qu'Ogier n'en était que le parrain; qu'il avait fourni la soie, et qu'Ogier n'avait fourni que le canevas"" (Ménage). ""Le coup de maître de Balzac, ou d'Ogier, est d'avoir précisément confisqué à leur profit cette lourde machine de guerre [la Conformité de l'Eloquence]"" (Jehasse). Confrontant les extraits des Lettres avec leurs sources supposées par André de Saint-Denis - ce texte revu et corrigé par Balzac est présenté à la fin de l'ouvrage. L'Apologie, s'appuyant sur l'apport humaniste pour mieux assurer la réussite d'un Moderne et d'un Mondain, affirme l'originalité de Balzac. Elle définit la bonne imitation par rapport au larcin et souligne que Balzac dépasse toute forme d'imitation, en s'émancipant de tout modèle. L'Apologie répond également aux attaques de Sorel dans Francion (1626), justifiant la pertinence et la propriété du style et défendant l'usage des hyperboles en rattachant l'écriture de Balzac au sublime, en référence au traité de Longin. La publication de l'Apologie avec sa dédicace dithyrambique au cardinal de Richelieu et l'Ode liminaire de Monsieur Racan, relance la polémique autour des Lettres : dès l'automne 1627, Jean Goulu répond aux attaques contre la Conformité, dans ses Lettres de Phyllarque à Ariste où il critique Balzac pour son raffinement et sa vanité d'auteur. ""Affirmation superbe de la supériorité de Balzac, l'Apologie est l'éloquent témoignage d'une société jeune, expansionniste, qui demande aux Lettre de consacrer sa puissance dans les armes. Elle traduit le renouveau moral et le sursaut nationaliste suscité par les victoires de Louis XIII et les succès d'un Richelieu […]"" (Jehasse). Très bel exemplaire en vélin de l'époque. De la bibliothèque de Messire Bernard de Noblet chevalier comte de Chenelette avec ex-libris. Mouillure marginale au coin externe supérieur sur une dizaine de pages seulement. Apologie pour monsieur de Balzac, J. Jehasse (éd.), Université de Saint-Étienne, 1977. - Beugnot, 134. - M. Bombart, Guez de Balzac et la querelle des ""Lettres"" : écriture, polémique et critique dans la France du premier XVIIe siècle, 2007."
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[ Chez Guillaume Desprez, Chez Gilles Tompere] - DESLYONS, Jean ; BARTHELEMY, Nicolas
Reference : 65600
(1664)
1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane brune, dos à 5 nerfs orné, Discours Ecclésiastiques contre le Paganisme des Roys de la Fève et du Roy-Boit, Pratiqués par les Chrétiens charnels en la Veille & au Jour de l'Epiphanie de N.S. Jésus-Christ , Chez Guillaume Desprez, Paris, 1664, 32 ff., 64-60 pp. [ Edition originale ] [Suivi de : ] Apologie du Banquet Sanctifié de la Veille des Rois, par Maistre Nicolas Barthélémy, Advocat en Parlement & au Bailliage & Siege Présidial de Senlis, Chez Gilles Tompere, A Paris, 1664, 1 f. blanc, 18 ff., 156 pp. [ Edition originale ]
Bon exemplaire réunissant ces deux éditions originales, dont Gabriel Vicaire explique le lien étroit : "Comme "l'Apologie du Banquet" de Nicolas Barthélémy, l'ouvrage de Jean Deslyons est un ouvrage théologique. Dans le premier des deux discours qui le composent, l'auteur s'élève violemment contre les cérémonies des Roys de la Fève et du Roy-Boit : dans le second, i étudie le moyen de réformer les réjouissances de cette fête et de supprimer les repas auxquels elle donnait lieu, ces repas n'étant, selon lui, que de véritables orgies, rappelant les saturnales des anciens" (Vicaire, 272). Et à propos de l'apologie, Vicaire précise que "ce petit traité, bien que classé dans la section de théologie, doit figurer dans cette bibliographie. Il y est en effet question des fêtes et des festins qui se donnaient la veille des Rois. L'auteur prend la défense de ces festins contre lesquels s'était élevé, la même année, Jean Deslyons" (Vicaire, 67). Bon état (rel. lég. frottée avec petit mq. à un mors en coins, coins un peu frottés, bon exemplaire par ailleurs) Oberlé, Fastes, 496
Communio. Mars-Juin 1992. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 240 pages.. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Sommaire : Garder la raison par Vincent Carraud, Apologie de l'argument par Jean Luc Marion, La simple raison dans les limites de la religion par Olibier Boulnois, Le Logos est-il théologique ? par Georges Chantraine, Apologie contre le nouvel insensé par Philippe Cormier Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
1988, O.E.I.L./ Téqui, in-8 broché de 618 pages, couverture blanche illustrée en couleurs, titrage marron, L'apologie par l'histoire, il a bien fallu plaider - l'apologie, en grec, c'est le plaidoyer de la défense - au cours des premiers siècles, quand chassés de la Synagogue, comme ils sont priés aujourd'hui de se renier, les Chrétiens ont eu à justifier leur étrange manière d'être dans la cité. Le christianisme n 'a jamais été autre chose que la référence à une histoire qui au sein de l'histoire donne son sens à l'histoire. Il appelle donc logiquement l' «Apologie par l'histoire «. Ne demandez [...] | Etat : Bon état général, couverture légèrement défraichie, tranches et coins légèrement frottés, quelques rousseurs sur la tranche, (Ref.: ref80592)
O.E.I.L., Téqui
3 parts + annexe. Amsterdam, Mar Michel Rey. 1753. 12°. 56 p., 91 p., titre, 309 p., 2 ff.n.ch., 55 p., 5 p.n.ch catalogue, 12 ff.n.ch., 165 p., 2 p.n.ch. catalogue. Cartonnage d'interim d'époque avec pièce de titre mansucrit.
Deuxième édition un an après la première, publié sans nom au frais de l'auteur. L'apologie dont la troisième est rédigée par Diderot, pour prendre la défense de l'Abbé de Prades dont la thèse de 1751 sur la divinité de Jésus-Christ fit scandale. Relié à la fin une quatrième partie: (Bouillier, David Renaud): Court Exmen de la thèse de Prades et observations sur son apologie. - Les 2 premières feuilles avec trou de vers. Non rogné.