<p>Collection Guillaume Budé.</p> Paris, 1929-1941 55 p. et 200 p., 2 volumes reliés en un seul. 13 x 20
Reference : 4007
Occasion
Antinoë
Mme Brigitte Cordelle
30 rue Emile Zola
29200 Brest
France
02 98 80 52 48
Si vous ne pouvez vous déplacer, nous pouvons faire parvenir vos commandes par la poste dans les meilleurs délais. <br />Il est préférable de nous contacter pour connaitre la disponibilité d'un titre avant d'en effectuer le règlement. <br />Règlement joint à la commande par carte, chèque en euro sur une banque française, ou règlement sur notre compte du Credit Mutuel de Bretagne: IBAN: FR 76 1558 9297 4002 5725 2574 482, BIC: CMBRFR2BARK. <br />
A Paris, chez Guillaume de Luyne, 1658 [1653 sur la page de titre gravée]. Un fort vol. au format gd in-12 (183 x 120 mm) de 8 ff. n.fol., 2 x 272 pp., [185] pp. de Remarques et 11 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de points dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur une délicate page de titre à décor allégorique gravée. Seconde édition de l'estimée traduction de Michel de Marolles. Texte en latin en regard. On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voires même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituere un modèle au xviiesiècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles émoussés. Coiffes élimées ou arasées. Légers frottements épars affectant par ailleurs la reliure. Auréole claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition intérieure.
Par la Compagnie Amsterdam 1736 In-12 relié de 355 pages. Pleine basane marron, dos à 5 nerfs avec caissons ornés de dorures, tranches sanguines. Avec bandeaux, lettrines et culs de lampe. Précédé d'un Epistre du Traducteur à un Ami, traduction en regard. Coiffe de tête et bas du dos manquants, bas du premier mors fendu, frottis d'usage. L'intérieur est très frais. Etat correct
Paris : Berquet et Pétion, 1841;In-8 , broché ,VIII-438 p. (Morgan, 565.) ,édition originale
non rogné ,texte frais , complet de la liste des souscripteurs
A Paris, par la Compagnie des Libraires, 1734. in-12. Frontispice. 18 feuillets. 375 pages. (15,5x9,5cm). Plein veau. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de maroquin rouge. Tranches mouchetées rouges. Reliure de l'époque. Reliure frottée. Epidermures sur les plats. Coins émoussés. Coiffe supérieure cassée. Feuillets brunis. Taches d'encre. Edition bilingue précédée d'une longue épître du traducteur. Nouvelle traduction illustrée d'un frontispice gravé.
Amsterdam, Par la compagnie, 1736. In-12 en pleine basane au dos à nerfs ornés de fleurons dorés. 12 ff, 355-(5) pp. Edition bilingue latin-français. Coins émoussés. Coiffes arasées.