<p>Une monographie consacrée à la représentation picturale, du XVIe au XXe siècle, de la musique, des instruments, des gestes, des musiciens, des chanteurs, des lieux de pratique, soulignant la dimension symbolique, religieuse et mythologique de cet univers sonore. Prix coup de coeur 2018 (Prix France Musique des Muses). Prix du Cercle Montherlant 2018.</p><!----> Paris, réédition 2022 Citadelles & Mazenod 415 p, nombreuses illustrations couleurs, broché. 24,5 x 28,9
Reference : 30957
ISBN : 9782850889158
Neuf
Antinoë
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Ed. Citadelles & Mazenod, 2017, 416pp. In-folio. Relié pleine toile sous coffret illustré. Comment les artistes ont-ils représenté la musique du XVI au XX siècle ? Telle est la question soulevée par cet ouvrage, lequel permet de découvrir des œuvres qui s’intéressent tout d’abord à la matérialité de la musique, c’est-à-dire ses instruments, ses musiques notées, ses gestes, ses acteurs et ses lieux de pratique. En raison de son égale immatérialité, de son caractère éphémère et des sensations qu’elle procure, la musique l’emporte en immédiateté et en intensité sur les autres sens pour solliciter l’imaginaire. Elle innerve de ce fait la fable humaine, ses grands mythes, son histoire, ses religions. C’est pourquoi nombre d’images dépassent la transposition de la réalité sonore pour ouvrir sur un univers symbolique. Du silence des natures mortes et des vanités jusqu’aux ambiances contrastées de scènes tantôt festives, galantes, morales, parodiques ou symboliques, la musique a passionné les peintres, soit qu’ils évoquent sa place dans l’art de vivre et la variété de ses pratiques, soit qu’ils soulignent son pouvoir maléfique ou rédempteur (note de l'éditeur). Le 15 mars 2018, Florence Gétreau s'est vu décerner le "Prix coup de coeur" du Prix France Musique des Muses. Le prix du Cercle Montherlant - Académie des beaux-arts a été décerné lundi 22 octobre 2018 à l'ouvrage Voir la musique de Florence Gétreau publié aux éditions Citadelles & Mazenod. La récompense, créée en 2002, salue chaque année un ouvrage de langue française consacré à l'art. L'ouvrage primé fait l'objet d'une appréciation globale - rédactionnelle, illustrative, graphique. Le prix Claire Brook de la City University de New York, Graduate Center, sera remis à Florence Gétreau le 25 avril 2019 pour son ouvrage Voir la musique. Comme neuf, sous son film plastique éditeur.
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Ghk broché Bristol illustré 1997 texpo quatre - 60 pages en format 15 - 21 cm - photographies hors texte
Bon État
Au bureau du journal. 13 avril 1895. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 294 à 308 - avec couverture et pages publicitaires.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
"SOMMAIRE : Gravures: la sonnerie des cloches à Saint-Sulpice (voir l'article parge 295) par E.Tilly - théatre de la Renaissance, ""la princesse lointaine"", piece en quatre actes, en vers, de M.Edmond Rostand, musique de M. G. Pierné par Mucha / Articles: les sonneurs de cloches par Flirt - le concours hippique de Paris par Adolphe Aderer (suite et fin-voir notre dernier numéro) - l'ascaut historique du cirque d'été par Paul Gruyer - la fabrication des allumettes (suite et fin-voir notre dernier numéro) - à force d'aimer par Daniel Lesueur, illustrations de Marchetti (suite-voir nos numeros depuis le 26 janvier) Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon"
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
DUGAZON ; FAVART ; FAULCON ; PERRIN ; PIIS ; MARLIER ; DEVIENNE ; COUPIGNY ; MEHUL ; GUEROULT ; MAGOL ; JADIN ; CATEL ; DAVRIGNY ; DALAYRAC ; RIGEL ; BERTON ; CRASSOUS ; SOLIE ; CHENIER ; DESORGUES ; CHERUBINI
Reference : S534